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Bertrand SCHNERB

Charles le Téméraire : la chute du "Turc de l’Occident", par Philippe Contamine (6/6) Dernière émission de la série "Les grands Ducs de Bourgogne", par Philippe Contamine, de l’Académie des inscriptions et belles-lettres et l’historien Bertrand Schnerb Depuis le début du XVe siècle, la puissance bourguignonne avait suscité l’inquiétude. La progression de cette puissance, et la violence étatique du Téméraire, firent naître la peur. Cette peur, qui coalisa ses ennemis, est-elle, seule, à l’origine de la dislocation de l’État bourguignon ? dimanche 1er juillet 2012 - Emission proposée par : Anne Jouffroy L’Apogée de Charles le Téméraire : quatrième et dernier duc de Bourgogne (5/6), par Philippe Contamine Cinquième émission de la série sur "Les grands Ducs de Bourgogne", par Philippe Contamine, de l’Académie des inscriptions et belles-lettres et l’historien Bertrand Schnerb Philippe le Bon, duc fastueux et prince de la Toison d’Or, par Philippe Contamine (4/6) dimanche 29 avril 2012

Banlieue Le mot « banlieue » est polysémique puisqu’il recouvre trois significations qui se suivent chronologiquement : une signification juridique se rapportant aux droits et devoirs d’une partie des habitants à l’époque médiévale, une signification géographique, celle de ceinture urbanisée dépendante du centre, une signification symbolique relative à la marginalité et au discrédit qui pèsent sur ceux qu’on qualifie « d’exclus » par réduction hâtive.La première banlieue est étroitement liée à l’approche juridique de la ville au Moyen Âge. Finalement, par l’usage inconsidéré qui en est fait dans le cadre français, le mot banlieue renvoie non pas à une entité spatiale précise, mais à une notion vague susceptible de s’appliquer à tout secteur enclavé et à toute population qui s’écarterait de la norme. Le malaise des banlieues recouvrirait ainsi une approche géographique inexacte et une conception sociologique passablement floue. voir aussi « périurbain » Références

Hérodote Penser la ville et l’urbain, les paradoxes de la géographie française 1La ville, l’urbain sont des notions qui renvoient à des lieux et à des aires, à des sociétés inscrites territorialement, à des formes spatiales, à des paysages, à des polarisations et à des distances particulières. Aussi, la ville et l’urbain constituent-ils logiquement des objets de la géographie. L’expression « géographie urbaine » utilisée par Jean Bruhnes en 1900 est ainsi antérieure à celui de « sociologie urbaine » (1930) voire de « géographie rurale » (1960). La géographie urbaine, champ de recherche précoce en France est pourtant restée secondaire durant longtemps. Pourtant aussi, les géographes bien qu’ils soient présents dans de nombreux bureaux d’études et agences d’urbanisme le sont beaucoup moins dans les institutions et organismes français qui doivent travailler internationalement sur la ville comme le montrent les témoignages de Yves Dauge et Serge Allou. 1 Voir à ce sujet la réflexion développée par Isabelle Lefort sur le développement durable et la mon (...)

La révolte des tirailleurs sénégalais de Tiaroye Notes Nous retiendrons dans cette publication l’orthographe usitée dans les archives de décembre 1944 et traitant de l’événement. La Journée du tirailleur est une initiative sénégalaise marquée par des défilés militaires, des célébrations officielles, des débats ou des tables-rondes et qui vise à rendre hommage aux combattants de l’Afrique subsaharienne ayant servi dans les rangs de l’armée française. La première édition de cette opération a eu lieu en 2004 et a réuni les dirigeants de plusieurs pays d’Afrique noire. Armelle Mabon, « La tragédie de Thiaroye, symbole du déni d’égalité », Hommes et Migrations, 1235, janvier-février 2002, p. 86-95. Rapport du général de Périer, inspecteur des Troupes coloniales, Service historique de l’armée de terre (SHAT), 5H16, 6 février 1945. Entre 1940 et 1944, les soldats originaires des colonies françaises sont dans leur majorité internés dans des Frontstalags installés en France occupée. Rapport du lieutenant-colonel Le Berre, ibid.

Vocabulaire et notions générales Auteur(s) : Sylviane Tabarly, professeure agrégée de géographie, responsable éditoriale de Géoconfluences de 2002 à 2012 - Dgesco et École normale supérieure de LyonMarie-Christine Doceul, professeure de chaire supérieure, responsable éditoriale de Géoconfluences - DGESCO, ENS de LyonJean-Benoît Bouron, agrégé de géographie, responsable éditorial de Géoconfluences - DGESCO, ENS de Lyon. Etudiants du master "Systèmes territoriaux, développement durable et aide à la décision" sous la direction d'Emmanuelle Boulineau, maître de conférence à l'ENS de Lyon, pour l’année 2012-2013 : Constance Berte, Pauline Brunschwig, Paula Dolci, Marie-Caroline Gaymard, Chloé Reiser, Jean-François Perrat

les tirailleurs sénégalais furent-ils de la "chair à canon" ? La Force Noire et la «chair à canon», Diagne contre Mangin, 1917-1925 Marc MICHEL, historien, universitaire «Les régiments défilèrent ensuite devant Mangin. Au fur et à mesure les commandants de compagnies ordonnaient «Tête ! Cette anecdote, peut-être apocryphe mais cependant significative, et lourde de terribles souvenirs, a été racontée par le général de Gaulle à la fin de sa vie, à propos de la reprise du fort de Douaumont en 1916 par les troupes de Mangin (1). Elle indique que celui-ci fut qualifié de «boucher des Blancs» bien avant qu’il le fut «broyeur des Noirs». Cependant, au-delà de la dénonciation de l’impéritie des chefs, c’est la question encore plus délicate du crime de discrimination raciale qui aurait fait des soldats noirs de la simple chair à canon. La tache ainsi attachée au nom de ce dernier fut associée intimement à l’idée de la violence coloniale. Dans un premier temps, on examinera donc le sens et la portée des accusations formuléées par Diagne en 1917.

Les étapes de la politique de la ville en France Dans les années 1980, une succession d'émeutes urbaines (à Lyon, Paris, Marseille, Avignon) révélaient le mal-être de certains quartiers, de certaines banlieues. Ces territoires coïncidaient souvent avec ceux des "grands ensembles" (barres, immeubles) tels qu'ils s'étaient développés au cours des années 1950 et 1960 (dans le cadre des ZUP par exemple). Il s'agissait alors de traiter une situation d'urgence. Mais ces grands ensembles se sont par la suite dégradés et ont fini par concentrer les populations en difficulté (étrangers, groupes socialement fragilisés, familles mono-parentales, etc.), en raison du départ des catégories moyennes assurant, à l'origine, une certaine mixité sociale. Ainsi se sont constitués autant de cercles vicieux de plus en plus difficiles à briser. Depuis lors, différentes politiques se sont succédé, avec des succès inégaux, certainement insuffisantes pour résoudre l'ensemble des problèmes socio-économiques rencontrés. Un zonage territorial complexe

Guerre et sociétés, vers 1270 -vers 1480 (Royaume d'Angleterre, Irlande, Pays de Galles, Royaume de France et marges occidentales de l'Empire (1), – espace italien exclu–). (1) Provence, Dauphiné, confédération suisse, comté de Bourgogne, Alsace, Lorraine, Barrois, Luxembourg, Brabant, principauté de Liège, Hainaut, Hollande, Zélande. À la fin du Moyen Age, la rencontre entre « guerre » et « société » est récurrente et multiforme. Si la Guerre de Cent Ans (1337-1453) occupe une place importante dans la question, l’intitulé invite à la replacer dans un contexte plus large, à la fois chronologique - les rois du XIIIe siècle, en particulier Philippe le Bel en France, sont bien des rois de guerre, ainsi que l'a démontré Xavier Hélary notamment - et géographique - les conflits entre les deux grandes monarchies anglaise et française ne seront pas les seuls traités. En effet, les guerres galloises et écossaises, lors desquelles les rois anglais forgent le modèle militaire appliqué ensuite en France, ainsi que les guerres bourguignonnes mettant à mal la monarchie française, sont cruciales (cf. les articles de Nicolas Offenstadt dans ce dossier).

Après la conquête coloniale Recensé : Mary Dewhurst Lewis, Divided Rule. Sovereignty and Empire in French Tunisia, 1881-1938, Berkeley, University of California Press, 2014, 320 p. Depuis ces dernières années, l’histoire des empires coloniaux est florissante [1]. Suivant des « géographies de pouvoir » (p. 5), Mary D. Hiérarchie française Par la méthode qu’elle emprunte et ses conclusions, l’auteure se refuse à juger la colonisation française en termes « absolus et moraux ». L’ouvrage est construit autour de deux formes de contestation et de reformulation de cet ordre colonial : d’abord, autour des affaires qui concernent les ressortissants européens puis, autour de cas qui impliquent des sujets maghrébins et ouest-africains. « Protégés » et « sujets » Selon un second niveau de conflictualité, l’autorité coloniale doit faire face aux réclamations et aux stratégies de résistance de deux types de sujets locaux : les protégés et les sujets qui se disent français (ou de nationalité française). Degrés d’action locale

18 | 2011 Le Japon et le fait colonial I La colonisation moderne, qui débute au milieu du xixe siècle, s'est déployée dans toute sa puissance entre le dernier tiers de ce siècle et la Première guerre mondiale sous l'impulsion des puissances ouest-européennes, de la Russie et du Japon. C'est à ce moment que le Japon constitue son empire colonial, en posant un pied dans la péninsule coréenne en 1876, avec le Traité d’« ouverture » du royaume de Chosŏn. L'archipel étend ensuite ses possessions coloniales jusqu’en 1914, en prenant l'île de Taiwan, conquise sur l'empire Qing en 1895, la péninsule coréenne (protectorat en 1905, annexée en 1910), la moitié sud de l'île de Sakhaline (1905), la péninsule du Liaodong, située au sud de la Mandchourie (1905) tout en étendant des concessions ferroviaires au sud-mandchourien, et l'archipel micronésien (1914).

FORMES ET GESTION DES CONFLITS Le rôle des interprètes en temps de guerre - Dire presque la même chose : traduire dans le Monde 3/4 - France Culture, 23 mars 2011 Accès à l’émission sur le site de France Culture.Durée : 51 minutes passionnantes sur un aspect souvent peu pris en compte. Le rôle de la langue, de la parole. Importance du passage d’une langue à une autre, d’une culture à une autre dans chacun de ces cas avec comme invité, Mathieu Guidère (professeur à l’UTM). Accès au fichier mp3 Suffit-il de se réconcilier pour avoir la paix ? Accès à l’émission sur le site de France Culture.Le lieu choisi ne doit rien au hasard. Suffit-il de se réconcilier pour avoir la paix ? Afrique de l'Ouest : guerriers errants recrutés dans de nouveaux conflits (Human Rights Watch, April 13, 2005) Afrique subsaharienne : Le développement pour prévenir les conflits en Afrique - Géoconfluences Afrique subsaharienne : territoires et conflits - Géoconfluences Comment l'ennemi se fabrique-t-il ? Le choix de la défaite - Annie Lacroix-Riz

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