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Pirates du cerveau : des pensées à portée de casque

Pirates du cerveau : des pensées à portée de casque
Des électrodes fichées sur un bonnet et vous voilà pilote d'un vaisseau spatial de jeu vidéo. Mais aussi victime potentielle d'un piratage cérébral. A moins que cette technologie ne serve à traiter votre dépression... LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par Yves Eudes - Genève, envoyé spécial Pour jouer au jeu vidéo Space Race ("course spatiale"), pas besoin de clavier, de joystick ni de capteur de mouvement. Plus les neurones travaillent, c'est-à-dire plus ils échangent d'informations, moins ils émettent d'ondes cérébrales alpha, un signal inhibant émis lors des phases de repos, très facile à capter avec un casque électroencéphalographe (EEG) standard. Au début, rien ne se passe, mais, peu à peu, le joueur parvient à s'abstraire de son environnement réel et à s'imaginer aux commandes d'un engin volant à grande vitesse. On peut aussi inverser les paramètres. Les scientifiques ne sont pas les seuls à s'intéresser aux ondes cérébrales.

Des robots partout Les robots sont passés de la fiction à la réalité. Nés de l'imagination fertile des écrivains et des cinéastes, les robots peuplent désormais nos usines, se logent dans nos voitures et habitent nos maisons. Ils vivent sans se faire remarquer, et leur intelligence artificielle leur donne une autonmie toujours plus grande. Drones, robots explorateurs et armes mobiles sont présents sur les terrains d'opérations militaires. Aimables, certains robots sociaux deviendront les confidents des enfants malades et des personnes âgées isolées. Malveillants, ils s'immiscent dans nos ordinateurs pour absorber nos données personnelles et nous faire chanter. Les machines peuvent désormais être pilotées à distance grâce à des systèmes d'informations distribués dans les nuages, et on espère autant que l'on redoute qu'elles soient un jour capable de prendre seules des décisions. Les robots humanoïdes portent en eux l'étrangeté de celui qui nous ressemble un peu trop. Le cerveau des robots dans les nuages

Le pudibond internet : qui contrôlera les algorithmes Evgeny Morozov (@evgenymorozov), l'auteur de Net Delusion (qui prépare un livre intitulé Pour tout sauver, cliquez ici : la folie du solutionnisme technologique) a publié une très intéressante tribune sur le site du New York Times intitulée "Vous ne pouvez pas dire ça sur l'internet". Il y explique que l'hyper-tolérance née de l'ouverture et de la contre-culture de la Silicon Valley masque souvent une façade bien plus conservatrice qu'elle ne s'en donne l'air. Les normes obsolètes et pudibondes de la Valley s'imposent discrètement sur des milliards d'utilisateurs du monde entier. Le véhicule de cette nouvelle pudibonderie repose dans les algorithmes qui "déterminent automatiquement les limites de ce qui est culturellement acceptable". Contrairement à la Poste américaine qui à son époque, a confisqué parfois des livres qu'elle jugeait trop obscènes comme L'amant de Lady Chatterley, la Silicon Valley ne se livre pas à une censure directe, rappelle Morozov. Hubert Guillaud

Future - Technology - Will men and machines merge? Will we one day be able to access all of human knowledge directly from a chip implanted into our brains? American author, inventor, and futurist Ray Kurzweil believes it will be possible. He argues that the exponential rise in computing power we see today will continue to a point where in 2029, machines will be as smart as people. At that point, he says, people will inevitably begin to use technology in new ways, implanting powerful devices that augment our abilities. Kurzweil calls this point in time “the singularity”. At the recent Singularity Summit in San Francisco, he told BBC Future how this momentous change will come about and what it will mean for us and society. Bidouilleurs de l’extrême Les Hackers n'aiment pas qu'on leur fixe de limites techniques. Ils se projettent toujours vers la prochaine limite, pour la franchir, explique Hannes Gassert, animateur de cette ultime session de la conférence Lift qui se déroulait à Genève les 22 et 24 février 2012. Pour conclure sa conférence, Lift invitait trois fauteurs de troubles, trois explorateurs, trois bidouilleurs qui appliquent leurs comportements de hackers au monde réel. eToy : détourner notre perception de la réalité Michel Zai est le fondateur et président d'eToy Corporation, un collectif artistique suisse né en 1994, qui se présente comme une entreprise qui n'a pas d'autre objectif que de faire de l'art en détournant les modes de management et de communication des entreprises d'aujourd'hui. eToy est une entreprise dont l'objectif est d'ouvrir de nouveaux espaces à l'art contemporain, de produire plus d'art, explique Michel Zai dans sa présentation (.pdf). eToy est une société. La fusion nucléaire pour tous !

Future - Technology - All hail the prediction machines Get ready for a time when computers know our world - and our future - better than we do. One of my favourite Isaac Asmiov stories, Franchise, imagines an election in which computing is sufficiently advanced for the preferences of an entire country to be predicted on the basis of just one voter’s actions. We’re not quite at that stage yet. His analysis – like every political story – divides opinion. It’s something that is already happening. In Silver’s case, the people who may face immediate redundancy are those professional political pundits whose speculations saturate the media at election time – or at least replacement by suitably ideologically varied Silver-like figures next time around. The Obama team’s massive level of behind-the-scenes data crunching is well known: “we ran the election 66,000 times every night”, as a senior official put it to Time magazine, describing their simulation of swing state votes. Crunching ‘souls’

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