background preloader

Maladies d’origine professionnelle

Maladies d’origine professionnelle
Une maladie professionnelle est la conséquence de l’exposition plus ou moins prolongée à un risque (vapeurs, poussières, bruit, vibrations, gestes répétitifs…) lors de l’exercice habituel de la profession. Il est souvent difficile d’en établir la cause précise. Une maladie est reconnue d’origine professionnelle si elle est déclarée et si elle figure dans un tableau du Code de la Sécurité sociale. Cette réglementation spécifique ne s’applique qu’aux salariés du régime général ou agricole. Une maladie est dite « d’origine professionnelle » si elle est la conséquence directe de l’exposition d’un travailleur à un risque physique, chimique, biologique ou résulte des conditions dans lesquelles il exerce son activité professionnelle. figurer dans l’un des tableaux de maladies professionnelles (annexés au Code de la Sécurité sociale), être reconnue comme maladie professionnelle au terme d’une procédure de reconnaissance. En pratique : déclaration et reconnaissance d’une maladie professionnelle

Accidents du travail Lorsqu’un accident survient sur le trajet ou sur le lieu de travail, salarié et employeur doivent le déclarer au plus vite. Cela permet une prise en charge rapide par l’Assurance maladie. Même si en 20 ans la fréquence des accidents du travail et le nombre d’accidents mortels ont nettement diminué, certains secteurs comme celui de la construction restent très accidentogènes. Qu’est-ce qu’un accident du travail ? Selon le Code de la Sécurité sociale, « est considéré comme accident du travail, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise ». L’accident du travail est un fait matériel fortuit provoquant une lésion corporelle généralement simple à constater. L'accident survenu pendant et sur le lieu de travail est présumé « accident du travail ». En pratique pour l’employeur Quelques chiffres

Troubles musculosquelettiques Les troubles musculosquelettiques (TMS) affectent le dos et les membres supérieurs et inférieurs. Enjeu majeur en termes de santé au travail, les TMS représentaient, en 2009, près de 85 % du total des maladies professionnelles indemnisées. Afin que ces maladies ne deviennent pas chroniques, elles doivent être diagnostiquées et prises en charge précocement. Des solutions de prévention peuvent être mises en place. Les troubles musculosquelettiques (TMS) sont des troubles de l’appareil locomoteur (membres et rachis). Lombalgies Ce sont des affections très courantes qui se manifestent par des douleurs localisées dans le bas du dos. Les causes sont multiples : en premier lieu, les facteurs de risques professionnels (activité physique et manutentions manuelles, vibrations, stress…), ainsi que les prédispositions personnelles (antécédents de lombalgie…) et certains facteurs présents dans les activités domestiques et les loisirs. La prise en charge des lombalgies comporte 2 aspects : Voir aussi

Statistiques des accidents et des maladies liés au travail (/accueil/pages-contact/FormulaireEnvoyerLien.html?currentUrl=http%3A%2F%2Fwww.inrs.fr%2Faccueil%2Faccidents-maladies%2Fstatistique-accident-maladie.html¤tTitle=Statistiques%20des%20accidents%20et%20des%20maladies%20li%C3%A9s%20au%20travail) ( (/accueil/pages-contact/Choixformulaire.html?currentUrl=http%3A%2F%2Fwww.inrs.fr%2Faccueil%2Faccidents-maladies%2Fstatistique-accident-maladie.html¤tTitle=Statistiques%20des%20accidents%20et%20des%20maladies%20li%C3%A9s%20au%20travail) La Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) édite chaque année des statistiques nationales des accidents du travail et des maladies professionnelles. Elles sont diffusées chaque année par la CNAMTS avec au moins un an de décalage. Limitations des données disponibles Classification par secteur d'activité Comités techniques nationaux : signification de la classification utilisée par la CNAMTS

Risques psychosociaux Troubles de la concentration, du sommeil, dépression… Un nombre grandissant de salariés déclarent souffrir de symptômes liés aux risques psychosociaux. Le phénomène n'épargne aucun secteur d'activité. Indépendamment de leurs effets sur la santé des individus, les risques psychosociaux ont un impact sur le fonctionnement des entreprises (absentéisme, turnover, ambiance de travail…). Il est possible de les prévenir. Sous l’effet de mutations du monde du travail telles que la complexité grandissante des tâches, la suppression de temps morts, l’individualisation du travail ou encore les exigences accrues de la clientèle, les risques psychosociaux sont en plein développement. Les risques psychosociaux regroupent : Des risques difficiles à appréhender Les acteurs de l’entreprise se sentent souvent démunis pour lutter contre les risques psychosociaux. Une prévention nécessaire Les risques psychosociaux doivent être gérés au même titre que les autres risques professionnels.

Travail de nuit Pour les règles générales de décompte des effectifs voir la fiche sur les seuils Définitions Travail de nuit : L’article L. 3122-29 du Code du travail établit que tout travail ayant lieu entre 21 h et 6 h est considéré comme travail de nuit. Le travailleur de nuit : Il s’agit du salarié qui : soit effectue habituellement au moins trois heures de travail quotidien pendant ces périodes, au moins deux fois par semaine, soit accomplit un nombre minimal d’heures de travail de nuit pendant une période de référence fixée par une convention ou un accord collectif de travail étendu (art.L.3122-31). Le travail de nuit fait partie des organisations temporelles atypiques et est souvent associé à d’autres postes horaires comme le travail posté en 3x8. Les principaux effets du travail de nuit sur la santé des travailleurs troubles du sommeil, fatigue, consommation plus élevée de médicaments, pour faciliter le sommeil ou à l’inverse rester éveillé, troubles de l’humeur, irritabilité, Caractérisation

Évaluation des risques et document unique L’évaluation des risques constitue une étape cruciale de la démarche de prévention. Elle en est le point de départ. L’identification, l’analyse et le classement des risques permettent de définir les actions de prévention les plus appropriées, couvrant les dimensions techniques, humaines et organisationnelles. L’évaluation des risques doit être renouvelée régulièrement. Évaluer les risques qui ne peuvent pas être évités est l’un des principes généraux de prévention présents dans le Code du travail. Identifier les dangers, analyser les risques L’évaluation des risques professionnels consiste tout d’abord à identifier les dangers et analyser les risques : Identifier les dangers, c’est connaître tous les facteurs susceptibles de causer un dommage à la santé des salariés. L’évaluation porte sur la conception des lieux (aménagement, réaménagement), sur les installations et les équipements de travail, sur les substances et préparations chimiques et sur les situations de travail.

Travailler Mieux Le "merveilleux malheur" de la souffrance au travail Depuis 2009, Psychologies Magazine lance tous les 13 Novembre la journée de la gentillesse...C'est dire combien elle nous fait défaut par les temps qui courent, et vient rejoindre la cohorte des journées de la solidarité, du vivre ensemble, ou encore de "j'aime ma boîte"...Autant de thèmes sur lesquels il s'agit de se mobiliser pendant 24h, histoire d'y reprendre goût. Et pourquoi pas ? Certes, ce type d'initiative à la saveur marshmallow a vite fait d'être taxée, surtout en France, de niaiserie hexagonale. Mais foin de déprime en bleu blanc rouge, cette année, il faut un peu plus de courage, pour renverser la vapeur noire médiatique. Car il semblerait que les risques psycho-sociaux et sa cohorte de souffrance au travail constitue un « merveilleux malheur » pour paraphraser Boris Cyrulnik. Poser la question de l'entreprise bienveillante c'est déjà faire le constat en creux de sa malveillance. "Et qu'est-ce que cela a changé dans l'entreprise ?

La violence ordinaire dans les organisations - Gilles Herreros Dans les entreprises ou les administrations, il existe une violence banale, quasiment invisible et quotidienne : brimades, petites humiliations, conflits larvés enveniment les relations. Si le bonheur au travail peut se rencontrer (en cherchant bien, on peut le croiser, déposé ici ou là, dans l’amour du métier, quelques relations de qualité, la symbolique que charrie l’activité…), c’est d’abord la violence ordinaire perpétrée par les uns et les autres, sur les uns et les autres que je croise le plus souvent lors de mes interventions dans les organisations. À cela, il n’y a aucune espèce de fatalité. Cette violence existe le plus souvent non pas en appui sur je ne sais quels desseins de harceleurs plus ou moins dérangés (même si ceux-là peuvent aussi exister) mais sur la cécité, les petites lâchetés quotidiennes, les peurs du plus grand nombre. Article de 3643 mots.

MuskaTMS, le logiciel | De l’évaluation du risque au choix de la solution

Related: