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Pourquoi travaille-t-on ?

Pourquoi travaille-t-on ?
On travaille pour trois raisons fondamentales : gagner sa vie, exister socialement et faire des choses qui nous intéressent. Mais chacune de ces motivations a ses revers, poussant chacun tantôt à s’engager tantôt à fuir. Le lundi matin, pourquoi se lève-t-on pour aller au travail plutôt que de rester au lit ? La réponse tient en quelques mots. On travaille pour gagner sa vie, pour exister socialement (être connu et reconnu), voir des gens et enfin pour faire des choses qui nous intéressent : soigner, enseigner, construire ou réparer, faire la cuisine, écrire, etc. Mais chacune de ces motivations a son revers. Ces tensions entre aspirations fondamentales et réalité conduisent chacun d’entre nous à s’engager et se désengager : se passionner et se dégoûter, connaître des moments de plaisir, d’autres de mortels ennuis, se plonger dans des projets excitants et avoir envie parfois de tout plaquer. Pour gagner sa vie Pour exister socialement Le travail brise l’isolement. Pour le plaisir Mots-clés Related:  MAN 36 - Management des hommes au travail dans l'entreprise

Les réseaux sociaux dans l'entreprise - Nathalie Dreyfus sur TVDMA TVDMA est la 1ère Web TV du Management et Droit des Entreprises Interview de : DREYFUS Nathalie Les réseaux sociaux dans l’entreprise Les réseaux sociaux sont aujourd’hui partout et s’avèrent utiles pour les entreprises mais présentent aussi des risques. Ces risques peuvent toucher l’image de l’entreprise, la protection des données personnelles et les questions de protection de la propriété intellectuelle Social networks are everywhere nowaydays and are really useful for companies but remain also risky. Pour aller plus loin : Nathalie Dreyfus, Marques et internet, Broché, 2011.Christine Balaqué et David Fayon, Reseaux sociaux et entreprise : les bonnes pratiques, Broché, octobre 2011.

Travail : du bonheur à l'enfer Aimer son travail est considéré aujourd’hui comme un facteur majeur de la réalisation de soi ; plus personne ne veut perdre sa vie à la gagner. L’engagement est d’ailleurs facteur d’efficacité : comment être efficace si l’on n’est pas engagé, passionné, motivé pour ce que l’on fait ? Mais quelles sont les composantes de cet engagement ou désengagement face au travail ? Voilà ce que ce dossier tente d’explorer. Achille Weinberg explique que trois motifs suffisent à expliquer la motivation à travailler : gagner sa vie, exister socialement et faire des choses intéressantes.

Poult : le management démocratique existe Le groupe toulousain Poult est aujourd’hui le deuxième vendeur de biscuits en France, derrière LU. Si la marque ne vous est pas aussi familière, c’est que Poult fabrique des produits affichant la griffe du distributeur. En fait, ses cinq usines et ses huit cents employés fournissent quasiment toutes les chaînes de supermarchés et d’hypermarchés de l’Hexagone. Jérôme Introvigne (@oimoci), ancien directeur de l’innovation, a remplacé au pied levé Carlos Verkaeren, PDG de la société, sur la scène de Lift France. Il n’aurait logiquement pas dû être à Lift pour nous présenter cette dernière, puisqu’il l’a quittée la semaine précédente pour monter sa start-up, Skiller, une plateforme collaborative de partage de compétence professionnelle ! Mais il reste cependant suffisamment enthousiaste à l’égard de son ancien employeur pour le représenter. Image : Jérôme Introvigne sur la scène de Lift France. Mais comment passer à la pratique ? Rémi Sussan Signaler ce contenu comme inapproprié

Gestes professionnels, gestes de métier : de l’analyse à la formation Le 5 février dernier, la Chaire UNESCO « Former les enseignants au XXIe siècle » organisait une journée d’étude sur « Les gestes professionnels des enseignants comme objet d’étude et objet de formation ». La colonne vertébrale de cette journée a été deux extraits vidéos, des moments de vie d’une même classe et deux enseignants, l’une de français, l’autre de maths. Dans son introduction à la journée, Luc Ria a posé le décor, sur le fond et sur la forme que pouvaient prendre les réflexions et travaux sur les gestes professionnels[1]. Ces gestes professionnels sont-ils révélateurs des préoccupations des enseignants ? On verra qu’au fil de la journée se pose la question d’une définition du geste professionnel. Pour aborder ces différentes problématiques, les chercheurs qui sont intervenus lors de cette journée ont apporté leur analyse des deux situations visionnées. Visionnage des vidéos et réactions à chaud de collègues formateurs Les outils utilisés lors de ces analyses étaient :

Les salaires suivent-ils la productivité ? C’est l’une des lois majeures de la microéconomie : l’évolution des salaires doit tendanciellement suivre celle de la productivité. Elle repose sur une intuition simple : pour un employeur, il ne serait pas rentable de payer un salarié plus qu’il ne lui « rapporte » par son travail. Il doit donc exister un lien entre le niveau du salaire et celui de l’efficacité du salarié, qui peut être mesuré par sa productivité. C’est ainsi que les inégalités de salaires peuvent potentiellement être justifiées : les plus hauts salaires seraient les plus productifs, au sens où ils créeraient plus de valeur que les autres par leur travail pour leur entreprise. Or, un récent rapport du G20 montre que cette « loi » n’est pas vérifiée, au moins pour les 20 pays les plus riches au monde depuis la fin des années 1990. Et la France, dans tout ça ?

La violence ordinaire dans les organisations Dans les entreprises ou les administrations, il existe une violence banale, quasiment invisible et quotidienne : brimades, petites humiliations, conflits larvés enveniment les relations. Si le bonheur au travail peut se rencontrer (en cherchant bien, on peut le croiser, déposé ici ou là, dans l’amour du métier, quelques relations de qualité, la symbolique que charrie l’activité…), c’est d’abord la violence ordinaire perpétrée par les uns et les autres, sur les uns et les autres que je croise le plus souvent lors de mes interventions dans les organisations. À cela, il n’y a aucune espèce de fatalité. Cette violence existe le plus souvent non pas en appui sur je ne sais quels desseins de harceleurs plus ou moins dérangés (même si ceux-là peuvent aussi exister) mais sur la cécité, les petites lâchetés quotidiennes, les peurs du plus grand nombre. Article de 3643 mots.

Les différents styles de direction – la délégation et la décentralisation du pouvoir Introduction : Professeur de psychologie industrielle à l’Université du Michigan aux Etats-Unis, Rensis Likert (1903-1980) conduit des recherches sur les attitudes et les comportements humains au travail. […] I – Les styles de direction A – Les styles de direction selon Rensis Likert Professeur de psychologie industrielle à l’Université du Michigan aux Etats-Unis, Rensis Likert (1903-1981) conduit des recherches sur les attitudes et les comportements humains au travail. […] Il cherche à comprendre dans quelle mesure la nature des relations entre supérieurs et subordonnés peut conduire à des résultats très différents dans un contexte organisationnel identique. A partir d’enquêtes auprès de directeurs de grandes compagnies d’assurances, il observe que ceux qui ont les résultats les plus médiocres présentent des traits communs. Source : Jean-Michel Plane, Management des organisations, Dunod, 2003 1 – Le manager autoritaire Il ne fait aucune confiance à ses collaborateurs. La crise ?

Le bonheur au travail, c’est possible Arte présente ce soir un zoom sur les entreprises dites « libérées », en France et dans le monde, dans lesquelles les salariés se disent heureux. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Alain Constant Arte présente ce soir un zoom sur les entreprises dites « libérées », en France et dans le monde, dans lesquelles les salariés se disent heureux (Mardi 24 février sur Arte, à 20 h 50) Le titre de cette Thema, « Le Bonheur au travail », paraîtra sans doute provocateur à beaucoup de salariés. Etouffés par une pyramide hiérarchique obsolète, coincés dans des structures basées sur un modèle quasi militaire, beaucoup de travailleurs sont malheureux au travail. « Il y a encore des usines en Europe où des opérateurs d’une quarantaine d’années doivent demander l’autorisation pour aller pisser ! Sur le même sujet Dans l’entreprise, la liberté n’est pas l’autonomie Isaac Getz, professeur à l’Ecole supérieure de commerce de Paris, a étudié plus de deux cents entreprises dans le monde.

Réseaux sociaux: l'outil incontournable des responsables RH Près d'une entreprise sur deux a mis en place des outils RH en interne, selon une étude réalisée par l'institut CSA et le réseau LinkedIn. Le mouvement a déjà commencé, mais les réseaux sociaux vont bouleverser le quotidien des responsables RH dans les prochaines années, selon une étude de l'institut CSA réalisé en partenariat avec le géant des réseaux sociaux LinkedIn (313 millions de membres dans le monde, dont 8 millions en France). Près de six responsables de ressources humaines sur dix estiment que l'irruption des réseaux sociaux professionnels a eu un impact notoire sur leur façon de travailler et sur leur environnement de travail, la «complexification de la législation et les attentes des directions d'entreprise en matière RH» arrivant en tête des bouleversements qui ont challengé leur métier. Les réseaux sociaux font aussi partie des nouveaux outils que l'on a demandé aux RH de maîtriser et de développer, estiment 79% d'entre eux.

Yves Clot / Christophe Dejours : Plaisir et souffrance au travail, deux regards ◊ Entretien avec Yves Clot (1) À mon sens, on peut parler de souffrance au travail lorsque l’activité est empêchée. L’activité empêchée, c’est le salarié qui, à la fin de la journée, se dit « aujourd’hui encore, j’ai fait un travail ni fait, ni à faire ». C’est la mauvaise fatigue qui provient de tout ce que l’on n’arrive pas à faire. C’est ce travail qui vous poursuit, vous empêche de dormir. L’activité empêchée, c’est ne pas pouvoir se reconnaître dans ce que l’on fait. Article de 1716 mots.

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