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Décrochage : C. Blaya : "Il n’existe pas un seul type de décrocheur"

Décrochage : C. Blaya : "Il n’existe pas un seul type de décrocheur"
Tout a-t-il été essayé en terme de décrochage ? "La responsabilité du décrochage scolaire est souvent attribuée à des problèmes de déficience parentale. Parfois également elle se naturalise dans un vision du jeune paresseux... Ces deux visions sont pour nous autant de simplismes qui dédouanent le milieu scolaire de toute influence dans la construction de ce décrochage", écrit Catherine Blaya, professeur à l'Université de Bourgogne et co-fondatrice de l'Observatoire européen de la violence scolaire. Alors encore un livre qui accuse l'école ? L'ouvrage de Catherine Blaya, "Décrochages scolaires" au pluriel, est bien plus fin et précis que cela. A-t-on une idée de l’importance de l’absentéisme et du décrochage ? L’institution scolaire sait mieux recenser l’absentéisme lourd ou chronique que l’absentéisme occasionnel. On a l'impression que l'opinion publique est un peu lasse des efforts vers la partie la plus faible de sa population. Pourquoi les garçons décrochent-ils plus que les filles ?

Les écoles de la seconde chance contre le décrochage 15 novembre 2002 : à l'initiative de la Chambre de commerce et d'industrie de Seine Saint-Denis une première Ecole de la seconde chance s'ouvre dans le 93. Aujourd'hui, les écoles ont essaimé dans toutes les régions et tentent de remettre à flot environ 7 000 jeunes chaque année. Ce Samu de la formation s'est construit une culture éducative qui juge sévèrement l'Education nationale. Une raison de plus pour aller y voir... Un projet qui réunit entreprises et élus Invité par l'Observatoire des zones prioritaires (OZP), Georges Guilbert pilote les destinées des 4 écoles de Seine Saint-Denis et est l'inventeur de la formule. Aujourd'hui le réseau des écoles de la seconde chance (E2C) compte 97 sites dans la moitié des départements français. Une école pour les plus démunis "Plus nos jeunes ont galéré, plus c'est facile", explique G Guilbert. Les jeunes sont en alternance avec des entreprises partenaires (pas moins de 3000 en Seine Saint Denis !). Quelle pédagogie ? De la philo en E2C ?

Décrochage scolaire, de quoi parle-t-on ? Par Françoise Solliec Depuis quelques années, la problématique du décrochage scolaire mobilise la scène de l’éducation nationale. Comment identifier les décrocheurs ? L’école est-elle responsable de ces échecs ? Comment prévenir le décrochage ? Quelques documents pour s’y retrouver Depuis plusieurs décennies, le nombre de jeunes de plus de 16 ans quittant le système scolaire sans qualification (ni CAP, ni BEP, ni baccalauréat), interpelle chercheurs et pouvoirs publics. « Maintenant que l'insertion professionnelle et sociale se trouve largement indexée sur le diplôme que l'on possède, sur le fait d'avoir en quelque sorte ce brevet de normalité sociale que constitue le long passage par l'école, celui que ne passe pas par l'école, qui n'y réussit pas qui n'a pas de diplôme, a toute chance de se retrouver dans une grande difficulté. L'entretien Le premier dossier présente l’état des recherches et les programmes mis en œuvre.

Accueil - Ma Seconde Chance A Pierrefitte, prévenir le décrochage en collège Comment à partir d’un dispositif d’accueil d’élèves temporairement exclus est née une réflexion plus large sur la prévention du décrochage et l’amélioration des relations des élèves avec leur établissement ? Depuis 3 ans, le collège Gustave Courbet de Pierrefitte (93) est l’établissement référent du Fil continu, un dispositif d’accueil d’élèves exclus temporairement ou définitivement du collège ou des collèges voisins Pablo Neruda et Lucie Aubrac. Le dispositif a été conçu en partenariat avec une association, l’AFPAD, la mairie et des intervenants du programme de réussite éducative. Les élèves sont accueillis tous les jours sur le temps scolaire, avec l’accord des parents. Ils suivent des activités de travail scolaire le matin et des ateliers sur la citoyenneté l’après-midi. Le temps du déjeuner est une occasion de rencontres et d’échanges avec des adultes (enseignants, représentants d’institutions). Cette expérience, Thierry Chenaud, CPE à Gustave Courbet, l’a suivi de près.

La lutte contre le décrochage scolaire En vidéo : La lutte contre le décrochage scolaireLutte contre le décrochage scolaire : témoignages Toutes les vidéos sur le décrochage scolaire Vaincre le décrochage : un enjeu de cohésion sociale La lutte contre le décrochage constitue un enjeu majeur humain, social et économique. Le préjudice psychologique du décrochage est important en termes d’estime de soi, de qualité de vie. La non-valorisation des talents est un gâchis pour la société et menace la cohésion sociale. Les jeunes sans diplôme se trouvent plus souvent au chômage, notamment de longue durée, occupent plus souvent des emplois précaires et présentent un état de santé dégradé. Du point de vue économique, le décrochage génère des coûts importants pour la société. Les pays qui ont réussi à réduire significativement le décrochage en ont fait une cause nationale, un enjeu du vivre-ensemble.Le décrochage scolaire n’est pas un phénomène uniforme et homogène. Le décrochage n’est pas une fatalité. Les chiffres du décrochage Prévenir

Soutenir le jeu ! Le jeu n’est-il pas un des meilleurs moyens d’apprentissage ? En tout cas c’est assurément l’un des premiers utilisés par les enfants. La question que s’est posée l’équipe de recherche « Qualité éducative des services de garde et petite enfance » de l’UQAM dirigée par Gilles Cantin, était de trouver comment soutenir le jeu et améliorer les interventions des éducatrices en service de garde en rapport avec le jeu. Car si on peut proposer des occasions de jeu, il y a bien des nuances à apporter autour de ce qui fait un jeu «intéressant» pour un enfant, et que cet intérêt varie selon les âges et leur niveau de développement. Un enfant unique qui a déjà 2000 heures de télé dans la tête mais qui n’est jamais allé jouer au parc et ne s’est jamais roulé dans l’herbe avec les bibites, ne réagira assurément pas de la même façon d’un autre qui a trois frères et soeurs aînés, un terrain vague derrière la maison et pas de télé dans le salon. Un document synthèse pratique Soutenir l'activité maîtresse

Décrochage : Philippe Goémé brandit l'arme de la bienveillance Chaque année 120 000 à 150 000 jeunes quittent l'Ecole sans avoir de formation reconnue. Ces "décrocheurs" sont un immense gâchis pour la société et un défi à la refondation de l'Ecole. Philippe Goémé pilote une structure parisienne pour décrocheurs depuis 10 ans. Il livre dans un ouvrage ses réflexions sur ce qui 'marche" avec les décrocheurs. Vous enseignez actuellement au Pole innovant lycéen de Paris, une structure qui accueille des décrocheurs. Il est basé sur notre expérience professionnelle, Philippe Taburet et moi, qui est soumise à l'analyse d'une universitaire Marie-Anne Hugon. C'est important d'être suivi par un universitaire ? Marie Anne Hugon nous accompagne depuis 10 ans. L'ouvrage souligne l'importance des rapports avec les parents pour aider au raccrochage. Très souvent , après le décrochage, le jeune a rompu avec sa famille. L'école a bien du mal à dialoguer avec les parents. On s'appuie d'abord sur les tuteurs puisque chaque jeune a un tuteur. C'est fondamental. Non.

Quelle école pour demain ? | ARTE Future Les innovations pédagogiques Depuis quelques années, l’école a mis en place plusieurs innovations pédagogiques qui valorisent davantage la place et le rôle de l’élève. Tout d’abord le conseil d’élèves. Comme le Conseil des ministres, il a lieu une fois par semaine et aborde les questions du quotidien de la classe, permet de formuler des projets et de gérer les conflits. Sous la responsabilité du professeur, le conseil aide la classe à structurer les relations dans le respect de chacun et la recherche du bien commun. De même au lycée, il existe désormais des modules d’une ou deux heures consacrés à l’accompagnement personnalisé (AP) des élèves. Les innovations technologiques L’école de demain est aussi une école qui a commencé à se doter de nouveaux outils techniques. L’école de demain sera-t-elle plus juste ? Chaque année, 130 000 élèves sont en situation de décrochage scolaire et 40 % des étudiants quittent la fac sans diplômes. Paroles de profs *Les prénoms ont été modifiés.

Une école de l’expérience L’enseignement à l’école primaire, au collège et au lycée devrait avoir comme objectif d’amener les enfants et les adolescents à grandir en devenant des personnes responsables, munies d’une langue commune, d’une culture qui leur permettent de s’exprimer et de créer, pourvus d’esprit critique et désireux de s’inscrire dans des projets pour qu’ils deviennent des hommes et des femmes capables d’agir dans le monde actuel. Mais de plus en plus d’élèves paraissent indifférents au savoir transmis par l’école, sont démotivés, et, pour certains, tenus à l’écart de toute possibilité d’accès à une formation sérieuse. Ils ne trouvent plus leur place dans l’école, plus particulièrement dans les villes et les régions où la précarité sociale s’aggrave. Lire la suite... "A… ces voyageurs, pour lesquels est ouvert L’empire familier des ténèbres futures." Cellulogrammes Mettre de la poésie dans la vie !

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