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Neuroéducation, apprentissage et enseignement

Neurosciences et éducation : peut-on les marier ? Inspiré du titre d’un article de Francis Schrag (professeur en philosophie de l’éducation) paru en 2013, la question du mariage entre neurosciences et éducation est au cœur des débats que suscite l’éventuelle application des résultats neuroscientifiques dans la salle de classe. Neurosciences de l’éducation, esprit, cerveau et éducation ou encore neuro-éducation, le vocabulaire ne manque pas pour désigner cette « jeune science », dont l’objectif est de mieux faire connaître le cerveau et les processus cognitifs qui lui sont attachés. La fascination qu’exercent les images du cerveau, les animations 3D ou toutes approches déclarées « brain-based » (basée sur ce que l’on sait, ou croit savoir, du fonctionnement cérébral) engendrent malheureusement de nombreux malentendus. Mais quels sont ses véritables apports au monde éducatif ? Gaussel Marie & Reverdy Catherine (2013). Un peu de neurologie pour mieux comprendre Les techniques d’imagerie cérébrale L’intelligence artificielle Les neuromythes

Éducation : la « réingénierie » du cerveau Bonne nouvelle : la « nullité » en maths — ou en toute autre matière scolaire — ne se transmet pas de génération en génération ! Car contrairement à ce que veut la croyance populaire, l’intelligence n’est pas fixée à la naissance. De récentes découvertes en imagerie cérébrale et en neurosciences cognitives jettent en effet un nouvel éclairage sur la façon dont on apprend. Elles démontrent entre autres qu’un cerveau a la capacité, avec l’apprentissage, grâce notamment à des exercices, de créer de nouvelles connexions neuronales. Ces découvertes ont même déjà donné naissance à une science neuve, la neuroéducation, qui pourrait changer la façon d’enseigner les maths ou l’écriture. Et, du coup, la vie de bien des écoliers ! Professeur de mathématiques dans un lycée du nord-est de la France, passionné par les neuro-sciences, Éric Gaspar, 45 ans, a mis au point une méthode d’apprentissage qui utilise le cerveau comme allié. Ill : Lee Hasler Cette découverte alimente les espoirs les plus fous.

Les 4 piliers de l’apprentissage d’après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? 2. Stanislas Dehaene écrit : 3. 4.

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