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Gaz de schiste : les vrais enjeux

Gaz de schiste : les vrais enjeux

Notre experience | Tpe Gaz de schiste 1S4 Cette expérience a pour but de démontrer que la fracturation hydraulique peut avoir des conséquences néfastes sur les nappes phréatiques. Dans cette expérience on recrée l’environnement géologique du gaz de schiste. Pour réaliser notre expérience nous avons utilisé les éléments suivants : Une seringue : Représentant le dispositif de fracturation sous pression.Une paille : Elle représente le forage.Du sable blanc : représentant le schisteUn buvard : représentant la nappe phréatiqueDe la terre : représentant les couches au dessus de la nappe phréatique.Un aquarium : Pour constater par transparence les effets Seconde étape : Fracturation Grâce à la seringue nous injectons à une pression suffisante 100 ML d’eau colorée dans la paille afin de simuler la fracturation du schiste représenté par le sable blanc.Dernière étape : Constatation Nous retirons le buvard et constatons que la pression a été suffisante pour colorer légèrement le papier buvard.

Le débat sur le gaz de schiste Le sous-sol de plusieurs régions du Québec recèle du gaz de schiste argileux, une forme de gaz naturel qu'on commence à peine à savoir exploiter. Plusieurs entreprises ont obtenu des permis d'exploration tout le long de la vallée du Saint-Laurent, un territoire où se trouve, entre autres, la majorité des exploitations agricoles du Québec. L'industrie parle de milliers d'emplois potentiels, le gouvernement parle d'autosuffisance en gaz naturel pour le Québec, mais des citoyens, dont plusieurs regroupés au sein de groupes de pression, s'inquiètent des conséquences environnementales de cette exploitation. Dans son rapport de février 2011, le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) recommandait notamment un encadrement plus strict de l'industrie du gaz de schiste. Le gouvernement Marois a toutefois décidé de confier au BAPE la mission de mener une consultation large sur l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste.

interdiction d'exploiter le gaz de schiste Le Conseil Constitutionnel a rendu vendredi 11 octobre une décision soutenant l’illégalité de l’exploration et de l’exploitation des gaz et huiles de schiste par le procédé de fracturation hydraulique. La société Schuepbach, qui avait posé la question prioritaire de constitutionnalité (droit reconnu à toute personne qui est partie à un procès ou une instance de soutenir qu’une disposition législative porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit), n’a pas réussi à prouver l’inconstitutionnalité de la loi Jacob. Le Conseil Constitutionnel a notamment estimé que les risques n’étaient pas les mêmes selon que la fracturation hydraulique soit utilisée en géothermie ou pour exploiter des gaz et pétroles de schiste. Une affaire juridique portant sur l’évaluation des risques de la fracturation hydraulique Cette technique est la seule qui existe aujourd’hui pour exploiter ces hydrocarbures non conventionnels piégés à grande profondeur dans la roche.

Gaz de schiste, la grande escroquerie, par Nafeez Mosaddeq Ahmed A en croire les titres de la presse américaine prédisant un essor économique dû à la « révolution » des gaz et pétrole de schiste, le pays baignera bientôt dans l’or noir. Le rapport « Perspectives énergétiques mondiales 2012 » de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) annonce en effet qu’à l’horizon 2017 les Etats-Unis raviront à l’Arabie saoudite la place de premier producteur mondial de pétrole et accéderont à une « quasi autosuffisance » en matière énergétique. Selon l’AIE, la hausse programmée de la production d’hydrocarbures, qui passerait de quatre-vingt-quatre millions de barils par jour en 2011 à quatre-vingt-dix-sept en 2035, proviendrait « entièrement des gaz naturels liquides et des ressources non conventionnelles » (essentiellement le gaz et l’huile de schiste), tandis que la production conventionnelle amorcerait son déclin à partir de… 2013. Une chute aussi brutale rend évidemment illusoire tout objectif de rentabilité. De la panacée à la panique

La malédiction du gaz de schiste : le débat Emilie Aubry interroge ses invités sur le sujet controversé du gaz de schiste. Les invités : José Bové Député européen, vice-président de la commission Agriculture et développement rural au Parlement européen. José Bové s'est personnellement engagé dans le combat contre l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste lorsqu'un permis d'exploration a été délivré sur le plateau du Larzac, où il s'est installé dans les années 70 comme éleveur de brebis. En octobre 2011, ce permis d'exploration a été abrogé, marquant une première victoire pour le député européen. Hervé Kempf Journaliste spécialisé sur l'environnement et auteur. En 2012, il a reçu le prix Reporters d'espoir, catégorie Environnement, pour une enquête sur les économies d'énergie. Michael Paul Député CDU au Bundestag, il est un défenseur de l'exploitation des gaz des schiste en Allemagne. Son site web : >> Notre dossier : la malédiction du gaz de schiste

Plan Le gaz de schiste réveille l'industrie américaine Au grand désespoir des lobbies de l'énergie, la Californie se dirige vers l'instauration d'un moratoire sur la fracturation hydraulique, qui permet d'extraire du pétrole et du gaz de schiste. Les parlementaires de l'Etat, à majorité démocrate, ont fait un pas dans ce sens fin avril, justifiant leur décision par les dangers environnementaux. Pourtant, le Golden State est potentiellement assis sur une nouvelle mine d'or. A deux heures au sud de San Francisco, le domaine de Monterey abriterait plus de 15 milliards de barils de pétrole. Quatre fois plus que les réserves du Dakota du Nord, grâce auxquelles ce petit Etat vit un formidable boom économique caractérisé par le plus faible taux de chômage du pays. Une étude de l'université de Californie du Sud estime que l'exploitation de ces ressources créerait entre 500 000 et 2,8 millions d'emplois en quinze ans. Mais ces deux Etats évoluent à contre-courant : depuis plusieurs années, le pays fait sa révolution énergétique.

Gaz de schiste et gaz naturel, futur désastre écologique Postée le 03/03/2011 à 17h08 Dans un dossier très documenté, le New York Times révèle les dangers sanitaires que fait peser sur la population américaine l’extraction des gaz non conventionnels. Pour le secteur gazier, c’est une affaire digne de Wikileaks qui commence. Mais, cette fois, la charge est des plus sérieuses. Qu’apprend-on en épluchant cette documentation fraichement exhumée? Ensuite, les ravages de cette industrie. Car, c’est tout le problème de ces GNC. Pour arriver à leurs fins, les foreurs utilisent de très grandes quantités d’eau (jusqu’à 15 millions de litres pour un seul puits). Mélangée à du sable (pour maintenir les fractures ouvertes et faciliter le drainage du gaz) cette eau contient aussi des additifs chimiques, destinés à tuer les bactéries, faciliter le passage du sable et accroître la productivité du puits. A force de creuser, les foreurs traversent parfois des terrains comprenant des minerais radioactifs (uranium, radium). Mais l’eau n’est pas tout. Nous aider

Polution Alors que l'Assemblée nationale examine, mardi 10 mai, la proposition de loi du député UMP Christian Jacob contre l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste en France, une nouvelle étude américaine jette l'opprobre sur la méthode de la fracturation hydraulique, consistant à injecter sous forte pression d'énormes quantités d'eau, de sable et des centaines de produits chimiques pour briser la roche et extraire le gaz situé à plus de deux kilomètres sous terre. Des chercheurs de l'université américaine Duke, en Caroline du Nord, affirment avoir établi un lien clair entre le forage de ce gaz non conventionnel et des niveaux élevés de méthane inflammable dans l'eau potable - un point qui cristallise le débat aux Etats-Unis depuis la sortie du documentaire Gasland, célèbre pour la scène où un homme allume son briquet et met le feu à l'eau de son robinet. Comment le méthane s'est-il retrouvé dans l'eau potable ? Reste la question des effets sur la santé du méthane. Photo : AFP

Gaz de schiste : premiers déclins aux Etats-Unis C'est là que le boom des gaz de schiste a commencé. C'est là aussi que le déclin semble s'amorcer. Les champs de Barnett et de Haynesville, dans le Sud des Etat-Unis, ont franchi leur pic de production respectivement en novembre et décembre 2011. Les puits de Barnett et Haynesville ont fourni jusqu'ici près de la moitié de la production américaine de gaz de schiste. Le développement plus tardif du troisième principal champ nord-américain de gaz de schiste, celui de Marcellus dans les Appalaches, compense jusqu'ici le déclin de ses deux prédécesseurs. La poursuite du développement de Marcellus joue un rôle clé pour maintenir sur un plateau la production totale de gaz naturel aux Etats-Unis, stable depuis le début de l'année 2012. Evolution de la production des 5 principaux champs de gaz de schiste aux Etats-Unis, constituant 80 % de la production totale de gaz de schiste. Source : EIA. Le cas de Chesapeake n'est pas isolé. Répartition des forages dans le champ texan de Barnett.

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