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Pouvoir et influence

Pouvoir et influence
L'influence est censée procurer du pouvoir. Quand nous disons que X a fait telle chose sous l'influence de Y ou que telle population a voté de telle manière sous l'influence des médias, du parti ou de l'église, nous sous-entendons que "normalement", comprenez si cette influence ne s'était pas exercée, le sujet influencé, individu ou collectivité, se serait conduit autrement. L'influence se constate ou se présume après coup au vu de résultats, et ce sont le plus souvent des comportements (ou des absences de comportements, ce qui revient au même). L'influence répond donc bien à la définition classique du pouvoir : probabilité d'obtenir quelque chose de quelqu'un. La question de l'influence se divise donc en deux parties : vers l'amont et le mystère de ses mécanismes, mais aussi vers l'aval et les conditions de son efficacité, c'est-à-dire la nature de son pouvoir dans le champ politique, économique et culturel et les résistances ou concurrences qu'elle y rencontre.

http://www.huyghe.fr/actu_804.htm

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Numérisons les lobbyistes de l'Assemblée nationale Parce que l'influence du lobbying au sein des parlements, peu connue, suscite beaucoup de fantasmes, Transparence International France et Regards Citoyens s'associent pour mieux connaître les lobbyistes de l'Assemblée nationale. Depuis 2007, plus de 15 000 personnes ont été auditionnées dans le cadre de rapports parlementaires.Pour mieux qualifier ces données, nous avons besoin de vous ! Pour nous aider à cartographier ces acteurs, il vous suffit de saisir, dans le formulaire ci-dessous, le nom de la personne, identifié dans un cadre rouge, son employeur ou l'organisme qu'elle représente, ainsi que sa fonction :

Pourquoi les pauvres votent-ils contre leurs intérêts ? « Si l’on aide les plus pauvres, alors c’est moi qui vais me retrouver tout en bas » : selon des chercheurs américains, la « peur de la dernière place » expliquerait l’opposition des citoyens modestes aux politiques de redistribution. Depuis au moins une décennie, la politique américaine se caractérise par un double paradoxe : bien que les inégalités et la pauvreté augmentent, la politique fiscale n’a jamais autant favorisé les plus riches. Et le Parti républicain, la force politique derrière ces réductions d’impôts, a bénéficié d’un soutien populaire considérable. Garder son statut d’« avant-dernier » Deux économistes ont récemment proposé une explication insolite à ce paradoxe (1). Les raisons que l’on avance habituellement pour expliquer cette tendance à voter contre son propre intérêt économique sont, selon Ilyana Kuziemko (Princeton) et Michael I.

Fact-checking : comment nous travaillons Débusquer d'éventuelles infox, ce sont des principes de base, une méthode, des outils... mais aussi du bon sens et beaucoup de prudence. Voici un aperçu des techniques que l’équipe d’AFP Factuel emploie au quotidien. Remonter à la source Qu’il s’agisse d’une photo montrant prétendument une femme blessée lors d’une manifestation à Paris, d’une phrase attribuée à un homme politique ou d’un graphique censé montrer l’évolution de la productivité en France, la première étape de la vérification consiste en général à remonter à la source. Sciences citoyennes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les sciences citoyennes sont des programmes de recherche associant des scientifiques et une participation « citoyenne » d'amateurs volontaires, d'amateurs éclairés, de spécialistes à la retraite, etc. Elles se sont notamment développées dans le domaine naturaliste, où dans le fil des sociétés savantes des siècles passés, une grande partie du travail se fait sur le terrain sans nécessiter de moyens coûteux ou de laboratoire, permettant à des non-professionnels de contribuer aux avancées en matière de connaissance et d'inventaires. Mais des objets plus lointain, astronomiques notamment font aussi l'objet de sciences citoyennes. Le document Green Paper on Citizen Science: Citizen Science for Europe les décrit dans ces termes (traduction libre) :

C’est reparti pour un blog… – Christophe Ginisty Même si les spécialistes du digital s’accordent à dire que plus personne ne lit de blogs, que c’est totalement dépassé, que les points de vue se répandent et s’échangent désormais sur les plateformes de réseaux sociaux et essentiellement sur celles-ci, et même s’ils ont raison, j’ai décidé de n’en faire qu’à ma tête et créer un nouveau blog, plus de 14 ans après le premier que j’avais ouvert à l’époque sur Typepad. Voyez-vous, j’ai envie d’écrire, de partager des idées, d’échanger avec vous, et de le faire sur un espace cohérent, qui me ressemble et dont je maîtrise les codes. Je ne le fais pas pour avoir de l’audience ou courir après une influence de pacotille, je ne le fais pas pour céder aux renflements intempestifs d’un ego présupposé démesuré, non, juste pour le plaisir d’écrire. Nouveau blog, donc nouvelle invitation à échanger. J’espère que nous nous entamerons des conversations passionnantes et passionnées.

En parlant de respect Parmi ses dernières trouvailles lumineuses, Théo Francken, Secrétaire d’Etat à l’asile et la migration, a déclaré vouloir instaurer des « cours de respect des femmes » pour les demandeurs d’asile. Sous ce prétexte, profitant du contexte lourdement sécuritaire et islamophobe, il stigmatise à nouveau les migrant-e-s comme des hommes machos et des femmes soumises tout en poursuivant une politique migratoire au mépris des droits fondamentaux, et tout en dédouanant l’ensemble de la société -et particulièrement les pouvoir publics- de la responsabilité collective des violences envers les femmes. Alors, du respect, oui, parlons-en! Populisme et colonialisme Avec sa sortie populiste -pour laquelle on se demande bien où il envisage de trouver les moyens alors que même les cours de français prévus par les parcours d’intégration ne sont pas dispensés en suffisance- Franken crée la polémique (1). Mais, en même temps, il rencontre sans surprise un certain écho favorable.

Puritaines? Vraiment? Par Sporenda Il est pratiquement impossible de trouver un article défendant la prostitution où ne figure pas le qualificatif de « puritaines » employé pour désigner les abolitionnistes. Bien sûr, la plupart de ceux qui lancent ce mot dans le débat n’ont pas la moindre idée de ce qu’était le puritanisme historique et semblent croire que ce mot est synonyme de répression sexuelle et de croisade contre la prostitution. Dans le contexte actuel où le vote de la loi Olivier a exacerbé ces accusations de puritanisme, il est important d’examiner la relation entre puritanisme et prostitution et en particulier de déterminer si les Puritains étaient aussi opposés à la prostitution et aussi « réprimés sexuellement » que semblent le croire les anti-abolitionnistes. En Grande-Bretagne, l’ère victorienne — qui consacre le triomphe des valeurs familiales bourgeoises en réaction aux « mœurs licencieuses » de l’aristocratie sous la Régence- est considérée comme l’ère puritaine par excellence. Et donc :

De la domination masculine, par Pierre Bourdieu (Le Monde diplomatique, août 1998) Je ne me serais sans doute pas affronté à un sujet aussi difficile si je n’y avais pas été entraîné par toute la logique de ma recherche (1). Je n’ai jamais cessé, en effet, de m’étonner devant ce que l’on pourrait appeler le paradoxe de la doxa (2) : le fait que l’ordre du monde tel qu’il est, avec ses sens uniques et ses sens interdits, au sens propre ou au sens figuré, ses obligations et ses sanctions, soit grosso modo respecté, qu’il n’y ait pas davantage de transgressions ou de subversions, de délits et de « folies » (il suffit de penser à l’extraordinaire accord de milliers de dispositions — ou de volontés — que supposent cinq minutes de circulation automobile sur la place de la Bastille ou sur celle de la Concorde, à Paris). On voit bien qu’en ces matières il s’agit avant tout de restituer à la doxa son caractère paradoxal en même temps que de démonter les mécanismes qui sont responsables de la transformation de l’histoire en nature, de l’arbitraire culturel en naturel.

Æ -John Dewey, L’art comme expérience, Œuvres philosophiques III De l’art comme « expérience » C’est avec joie et reconnaissance que nous devons accueillir ce troisième volume en français des œuvres philosophiques de John Dewey : L’art comme expérience. Les quatorze chapitres qui composent ce texte volumineux sont issus d'un cycle de conférences sur l’expérience esthétique et les arts – livrées par Dewey en 1931 à Harvard–, dans lesquelles le philosophe proposait une vision de l'art dans le contexte des sociétés modernes démocratiques. Elles seront publiées par la suite, en 1934, sous le titre : Art as Experience. Par l’entremise de ces exposés philosophiques, Dewey cherchait, entre autres, à contrecarrer les critiques accusant sa philosophie « pragmatique » de négliger la dimension esthétique/imaginative, voire spirituelle/idéale, de l’expérience humaine.

Comment devient-on un "mouton" ? Allégorie de l’ascenseur - marketing social - le conformisme Dr. Andrew Moulden nous montre le test de l’ascenseur. Bienvenue dans l’esprit d’un mouton ! Lorsque nous réfléchissons dans notre coin, le comportement de nos dirigeants ou de certains groupes peut sembler irrationnel voir stupide. Les décisions prises paraissent aussi dépourvues de bon sens, contraire à l’intérêt commun ou simplement purement égoïstes.

«La France périphérique» de Christophe Guilluy: la géographie est un sport de combat Temps de lecture: 12 min Avec La France périphérique, publié à la mi-septembre, Christophe Guilluy reprend la croisade qu’il a entamée il y a plus de dix ans avec la publication de l’Atlas des nouvelles fractures sociales avec Christophe Noyé, et poursuivie en solo en 2010 avec un court essai, Fractures françaises, qui avait largement inspiré les termes du débat de la campagne présidentielle de 2012, comme la fameuse «fracture sociale» avait été au centre de celle de 1995. Depuis une vingtaine d’années, ce consultant spécialiste de l’analyse territoriale, géographe de formation, sillonne le pays de mission en conférence, en marge du milieu universitaire. Il est devenu en quelques années l’un des experts les plus écoutés des élus et de leurs collaborateurs dans les territoires, mais aussi l'un des auteurs les plus controversés dans les disciplines de la géographie et de la sociologie urbaines, ce qu'on appelle parfois les urban studies.

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