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Un trou noir hors norme découvert dans une galaxie lointaine

Un trou noir hors norme découvert dans une galaxie lointaine
Des astronomes pensent avoir découvert le plus gros trou noir jamais observé, un monstre doté d'une masse équivalente à 17 milliards de fois celle de notre Soleil, tapi au cœur d'une lointaine galaxie. Ce trou noir est si gigantesque qu'il représente 14 % de la masse totale de sa galaxie, contre seulement 0,1 % habituellement. Une proportion tellement élevée qu'elle pourrait contraindre les spécialistes à réviser leurs théories sur la formation des galaxies, estiment-ils. Le monstre "NGC 1277" est situé à 220 millions d'années-lumière de nous, dans une galaxie dix fois plus petite que notre Voie lactée. La gueule du trou noir est énorme : onze fois plus large que l'orbite de la planète Neptune autour du Soleil. "C'est vraiment une galaxie insolite", résume dans un communiqué Karl Gebhardt, de l'université du Texas à Austin. NGCC 1277 est à coup sûr le deuxième plus gros trou noir identifié, et il pourrait bien ravir la première place du classement. Related:  Trous noirs

espace-temps autour d'un trou noir Reprenons l’image d’un tissu élastique comme représentation de l’espace en relativité. Le trou noir correspond à une bille si lourde qu’elle s’enfonce profondément dans le tissu jusqu’à disparaître. La bille est désormais invisible et uniquement détectable par la présence d’un trou dans le tissu élastique. De la même façon, il est impossible de voir un trou noir, mais on peut le deviner par la présence d’une importante distorsion de l’espace et du temps dans son voisinage. La distorsion du temps autour d’un trou noir Les propriétés les plus étonnantes sont celles qui concernent la distorsion du temps autour d’un trou noir. Imaginez-vous en train d’observer au loin un ami suffisamment intrépide pour vouloir plonger dans un trou noir. Pour votre ami par contre la situation sera inversée. Il n’est pas utile de préciser qu’il n’y a pas de billet retour pour un tel voyage. L’effet Einstein et les trous noirs Les forces de marée autour d’un trou noir Les trous noirs en rotation

Ce que les travaux de Stephen Hawking ont apporté à la physique Le cosmologiste britannique a grandement contribué à mieux connaître la physique des trous noirs, des objets longtemps restés au stade de curiosité mathématique. Stephen Hawking, mort mercredi 14 mars à l’âge de 76 ans, est l’un des fondateurs de ce que l’on pourrait appeler la physique des trous noirs, presque une discipline en soi. La première contribution majeure de Hawking remonte à la fin des années 1960, date à laquelle lui et son ancien professeur et ami Roger Penrose publient ce que l’on appelle les « théorèmes des singularités », des travaux qui changeront le regard des physiciens sur les trous noirs. Jusqu’alors, le trou noir, objet bien connu aujourd’hui, ne représentait rien de plus pour les physiciens qu’un objet théorique, émanant d’un concept et encore jamais observé. Le mot même de « trou noir » ne fut inventé qu’en 1969 par John Wheeler. Le trou noir, du concept théorique à la réalité Des trous pas si noirs que cela Des questions restées irrésolues

Les ondes gravitationnelles pourraient démontrer que les trous noirs n'existent pas mais sont des boules de cordes Selon certains calculs en théorie des supercordes, les trous noirs n'existeraient pas mais à la place se formeraient des objets ayant des propriétés similaires appelés des « fuzzballs ». Ces boules diffuses de supercordes auraient des signatures particulières sous forme d'ondes gravitationnelles lors de collisions d'astres que nous pensons, à tort, être de vrais trous noirs. Depuis la détection des ondes gravitationnelles en 2015 et à un moindre degré grâce aux images de la collaboration Event Horizon Telescope, on pourrait croire que l'existence des trous noirs est un fait avéré. On peut le penser mais on ne peut pas encore l'affirmer et une récente publication dans le célèbre et réputé journal Physical Review D apporte de l'eau au moulin de ceux qui pensent que non seulement les trous noirs n'existent pas mais qu'il sera bientôt possible de le démontrer grâce à l'astronomie gravitationnelle et aux progrès des détecteurs tels Ligo et Virgo. Un gaz de surpercordes autogravitant

Stephen Hawking : son célèbre paradoxe sur les trous noirs vient enfin d'être résolu Les travaux de Stephen Hawking ont influencé de nombreux domaine, et notamment ceux de la cosmologie et la gravité quantique, en particulier dans le cadre des trous noirs. Nous nous intéressons aujourd'hui à l'un de ses plus célèbres paradoxes concernant, justement, les trous noirs, puisque ce dernier serait, selon l'équipe de scientifiques que nous allons vous présenter, enfin résolu. Les trous noirs En astrophysique, un trou noir est un objet céleste si compact que l'intensité de son champ gravitationnel empêche toute forme de matière (ou de rayonnement) de s’en échapper. De tels objets ne peuvent, de ce fait, ni émettre, ni diffuser la lumière, et sont donc noirs, ce qui en astronomie revient à dire qu'ils sont "optiquement invisibles". Les trous noirs sont des phénomènes que nous ne comprenons pas encore totalement. le paradoxe de l'information Ce paradoxe a donné lieu à bon nombre de recherches, puisqu'il s'agit d'une question très importante dans le monde de la physique théorique.

La Nasa a surpris une inversion du champ magnétique qui entoure un trou noir monstrueux Une galaxie dont la luminosité se met brusquement à changer, forcément, ça attire l'œil des chercheurs. Une véritable explosion de lumière visible. Et même des ultraviolets. Puis une disparition mystérieuse des émissions de certains rayons X. Avant un retour à la normale. Plusieurs fois dans l'Histoire, le champ magnétique de la Terre s'est inversé. L'alerte a été donnée en mars 2018, lorsque le All-Sky Automated Survey for Supernovae a signalé que la galaxie nommée 1ES 1927+654 apparaissait près de 100 fois plus brillante qu'elle ne devrait. Les chercheurs ont alors tourné le télescope spatial Swift vers cette drôle de galaxie. NASA’s Swift Tracks Potential Magnetic Flip of Monster Black HoleA rare and enigmatic outburst from a galaxy 236 million light-years away may have been sparked by a magnetic reversal, a spontaneous flip of the magnetic field surrounding its central black hole.Credits: @NASApic.twitter.com/00N6GxTMZy— Mohamed Rady (@mrfreewilll) May 9, 2022

Espace : l'odyssée des trous noirs, de leur découverte à la preuve par l'image | Code source on Acast 2022 est une année riche pour l’exploration de l’Univers. Les télescopes, de plus en plus performants, ont permis de révéler à notre œil les objets célestes les plus lointains et les plus mystérieux. Le jeudi 12 mai 2022, le monde a découvert la première photo du trou noir supermassif Sagittarius A*, situé au cœur de notre galaxie, à 27 000 années lumière de la Terre. C’est seulement la deuxième fois que l’image d’un trou noir comme celui-ci nous parvient, 3 ans après le cliché du monstre niché dans la galaxie M87. Les trous noirs fascinent par leur caractéristique commune : une force gravitationnelle si forte que rien ne peut s’en échapper, pas même la lumière. Pourtant au départ, leur existence n’était qu’une supposition. Eric Lagadec, astrophysicien à l’Observatoire de la Côte d’Azur et président de la Société française d’astronomie et d’astrophysique, raconte aujourd’hui dans Code source ce que l’on sait d’eux et comment ils ont été découverts. Crédits.

On a découvert un trou noir proche de la Terre C'est un trou noir 10 fois plus lourd que le Soleil et 100 millions de fois plus petit – et donc si dense, que même la lumière ne peut s’en échapper. Les précisions d'Hervé Poirier, rédacteur en chef au magazine scientifique Epsiloon. franceinfo : Et ce monstre cosmique n’est qu’à 1500 années-lumière d’ici ? Hervé Poirier : C’est-à-dire que la lumière, s’il en émettait, mettrait 1500 ans à nous parvenir. D’accord, ce n’est pas juste à côté (il ne faut à la lumière que 8 minutes pour arriver du Soleil), mais à l’échelle de la Voie lactée, c’est la proche banlieue – cela représente un petit peu plus de 1% de la taille de notre galaxie. Cela fait une centaine d’années que les physiciens fantasment sur ces trous noirs. Qu’est-ce que ça veut dire vraiment sombre ? Comment on sait qu’il est là, si on ne voit rien ? C’est la grande question que l’on se pose depuis 100 ans. Et cette découverte en appelle d’autres ? Jusqu’ici, on n’avait vu dans le ciel que les plus agités.

Ce trou noir « supermassif » découvert par la Nasa, fait la distance Terre-Lune en 14 minutes Cette illustration de la Nasa montre un trou noir « supermassif » découvert par hasard et qui fait la distance Terre-Lune en 14 secondes ESPACE - Un trou noir « supermassif » est en train de déchirer l’espace à toute allure et laisse derrière lui une traînée d’étoiles longue de 200.000 années-lumière, selon une découverte inédite annoncée par la NASA. Cet énorme monstre, dont la masse équivaut à 20 millions de fois celle de notre soleil, se déchaîne dans le vide intersidéral et percute les nuages de gaz qui se trouvent sur son chemin. La suite après cette publicité Vu les forces démesurées en jeu, ce gaz se transforme ensuite en une traînée d’étoiles, qui ont été repérées par le télescope spatial Hubble de la NASA. « Nous pensons voir un sillage derrière le trou noir où le gaz se refroidit et peut former des étoiles », a expliqué Pieter van Dokkum, un scientifique de l’université de Yale, dans un communiqué. « Ce que nous apercevons, ce sont les séquelles. À voir également sur Le HuffPost :

Découverte d'un trou noir d'une masse record à l'aube de l'Univers Si jeune et déjà si imposant ! Un trou noir de 10 à 100 millions de masses solaires (Ms) a été observé dans une galaxie située seulement 470 millions d’années après le Big Bang. C’est la première fois qu’un trou noir d’une telle envergure est découvert si tôt dans l’Univers. Il pèserait à lui seul autant que toutes les étoiles de sa galaxie hôte. Ce résultat, obtenu en combinant les données des télescopes spatiaux James Webb (JWST) et Chandra, a fait l’objet d’un article paru le 6 novembre 2023 dans la revue Nature Astronomy. "Nous avions besoin du Webb pour trouver cette galaxie remarquablement lointaine, et de Chandra pour trouver son trou noir supermassif", résume dans un communiqué Akos Bogdan du Centre d'astrophysique de Harvard & Smithsonian (Etats-Unis), auteur principal de la publication. Deux modèles en lice En plus de révéler la présence du trou noir, il a permis d’en estimer la masse, remarquable, comme le souligne pour Sciences et Avenir David Elbaz, astrophysicien au CEA.

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