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La paléogénétique révèle une humanité éclatée

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Sorties d'Afrique, les premières Il faut veiller, quand on parle de sortie d'Afrique aux temps paléolithiques (ou Out of Africa), à évacuer l'image d'un homme marchant seul, une sorte d'aventurier à la recherche de nouveaux territoires. Pour qu'une migration soit féconde il faut un petit groupe d'hommes et de femmes. Ils ne sont pas forcément dans une logique de découverte, mais ils déplacent leurs campements au fur et à mesure de leurs besoins. Bien entendu, ils ne se rendent pas compte qu'ils « sortent » d'Afrique, ils suivent peut-être tout simplement des troupeaux... La dispersion de l'humanité sur les autres continents ne s'est pas faite de manière prédéterminée. Les origines africaines Parler de sortie d'Afrique des premiers homininés place d'emblée les origines de la lignée humaine sur le continent africain. Les premières sorties d'Afrique ( aux alentours de -2 millions d'années) Les dernières vagues (- 100 000 ans) Et Néandertal ? Il y a 30 000 ans, une seule espèce ?

Origine africaine de l'homme moderne Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En paléoanthropologie, l'origine africaine de l'homme moderne est le modèle théorique dominant le plus ancien pour décrire l'origine et les premières migrations humaines de l'homme moderne, Homo sapiens. Cette théorie est connue du public sous le nom anglais d'Out of Africa et sur le plan scientifique sous le nom d'« hypothèse d'une origine unique récente » (en anglais recent single-origin hypothesis ou RSOH), « hypothèse du remplacement » (replacement hypothesis) ou modèle de l'« origine africaine récente » (recent african origin ou RAO). L'hypothèse selon laquelle l'homme est originaire d'Afrique est formulée dans La Filiation de l'homme et la sélection liée au sexe de Charles Darwin, publié en 1871. Toutefois, l'idée est restée une spéculation jusque dans les années 1980, lorsqu'elle est finalement corroborée par l'étude de l'ADN mitochondrial, alliée à des éléments fondés sur l'anthropologie physique de spécimens archaïques.

Les ancêtres communs à tous les Européens ont moins de 1000 ans Tous les européens d'aujourd’hui ont partagé de nombreux ancêtres. Rien de bien étonnant à cela. En remontant à 3000 ou 4000 ans, on imagine facilement que nous ayons toutes les chances de retrouver des parents communs à l’ensemble des européens d’aujourd’hui. Deux chercheurs américains viennent de répondre à ces questions. publicité Une famille longtemps unie La surprise, c'est la période courte pendant laquelle cette parenté générale continue à subsister. Les premières études en génétique des populations portaient sur des marqueurs génétiques uniparentaux, c'est à dire des séquences d'ADM mitochondrial qui ne se transmettent que par la mère ou bien le chromosome Y que les hommes héritent de leur père. Segments de génome communs Peter Ralph et Graham Coop, eux, ont analysé l'ADN de 2257 personnes issues de 40 populations en Europe et dont les 4 grands-parents sont nés dans leur propre pays, afin d’éviter de prendre en compte l’immigration récente non modélisée dans cette étude.

Neanderthal genome reveals interbreeding with humans - life - 06 May 2010 Read full article Continue reading page |1|2 How closely are Neanderthals related to us? They are so closely related that some researchers group them and us as a single species. "I would see them as a form of humans that are bit more different than humans are today, but not much," says Svante Pääbo, a palaeogeneticist at the Max Planck Institute in Leipzig, Germany, whose team sequenced the Neanderthal genome. The common ancestor of humans and Neanderthals lived in Africa around half a million years ago. How did they sequence the Neanderthal genome? Bone contains DNA that survives long after an animal dies. They ended up with short stretches of DNA code that computers stitched into a more complete sequence. What did they find? Any human whose ancestral group developed outside Africa has a little Neanderthal in them – between 1 and 4 per cent of their genome, Pääbo's team estimates. Does this mean that Neanderthals didn't interbreed with Europeans more recently? Probably not. More from the web

Un atlas des grands évènements qui ont mélangé les gènes humains L'une des applications les plus fascinantes de la génétique concerne ce qu'elle peut nous apprendre de l'histoire de l'Homme, de ses migrations et des mélanges de population permanents qui se sont produits depuis les débuts de l'humanité. Des généticiens viennent ainsi pour la première fois de tenter d'identifier et de dater les évènements qui ont entraîné les plus grands mélanges de population de ces 4.000 dernières années à travers l'analyse de l'ADN de 1.490 individus originaires de différentes régions de la planète. Les chercheurs des universités d'Oxford, de UCL à Londres et de l'institut Max-Planck d'anthropologie évolutionniste de Leipzig ont publié leurs résultats dans un article scientifique publié cette semaine dans la revue Science. publicité «Certains de la centaine d'évènements de mélange majeurs qu'ils décrivent ont des explications historiques plausibles, tandis que beaucoup d'autres restent à expliquer» écrit le New York Times. À lire aussi sur Slate.fr

Patchwork people: Our hybrid origins - life - 02 August 2011 Editorial: "Welcome to the complicated human family" In the past year, we've learned that early Homo sapiens interbred with other hominins – and it's forcing us to rethink our family tree ONCE upon a time the human story seemed so simple. Then came the news that these other hominins live on inside many of us.

Un Européen du mésolithique à la peau noire et aux yeux bleus C'est une première riche d'enseignements. Grâce à l'ADN extrêmement bien conservé d'un fossile découvert en 2006 dans le nord-ouest de l'Espagne, une équipe de chercheurs espagnols et danois, emmenée par Carles Lalueza-Fox de l'Institut de biologie évolutive de Barcelone, est parvenue à séquencer le génome complet d'un chasseur-cueilleur européen du mésolithique ayant vécu il y a près de 7 000 ans. À partir de l'une de ses dents, ces scientifiques ont recueilli de quoi dresser un premier portrait-robot de cet homme, baptisé La Braña 1, du nom de la grotte où il a été exhumé, près de Valdelugueros, dans la province de León. Alors que les chercheurs pensaient jusqu'ici que nos ancêtres européens avaient acquis une peau claire dès le paléolithique supérieur, du fait d'un moindre rayonnement UV, il s'avère qu'il n'en est rien. Mais l'autre grande surprise contenue dans le génome de l'individu La Braña 1 réside dans ses défenses immunitaires.

The Later Stone Age Calvaria from Iwo Eleru, Nigeria: Morphology and Chronology Corrections 7 Nov 2013: Harvati K, Stringer C, Grün R, Aubert M, Allsworth-Jones P, et al. (2013)Correction: The Later Stone Age Calvaria from Iwo Eleru, Nigeria: Morphology and Chronology.PLoS ONE 8(11):10.1371/annotation/887b6c18-6c37-44d2-8a50-2760bc9ad5d6. doi: 10.1371/annotation/887b6c18-6c37-44d2-8a50-2760bc9ad5d6 | View correction Background In recent years the Later Stone Age has been redated to a much deeper time depth than previously thought. At the same time, human remains from this time period are scarce in Africa, and even rarer in West Africa. The Iwo Eleru burial is one of the few human skeletal remains associated with Later Stone Age artifacts in that region with a proposed Pleistocene date. Methodology/Principal Findings A 3-D geometric morphometric analysis of cranial landmarks and semilandmarks was conducted using a large comparative fossil and modern human sample. Conclusions/Significance Figures Editor: John H. Copyright: © 2011 Harvati et al. Introduction Figure 1.

Le plus vieil ADN humain jamais séquencé C’est le plus vieux génome appartenant à un représentant du genre Homo jamais séquencé. Et pour cause, puisque cet ADN, prélevé sur un fémur retrouvé dans une grotte de Sima de los Huesos, située sur le site préhistorique de Atapuerca (Espagne), a entre 300 000 et 400 000 ans. Soit beaucoup plus que les échantillons d’ADN humains d’homininés séquencés jusqu’ici, tous âgés de moins de 100 000 ans. Cette véritable prouesse, qui est à mettre à l’actif du célèbre généticien Svante Pääbo (Max Planck Institute for Evolutionary Anthropology à Leipzig, Allemagne), a été publiée le 4 décembre 2013 dans la revue Nature, sous le titre « A mitochondrial genome sequence of a hominin from Sima de los Huesos ». Mais ce n’est pas tout. Pour bien comprendre l’enjeu de cette découverte, il nous faut d’abord nous intéresser à l’identité de l’homininé dont est issu l’ADN mitochondrial séquencé par Svante Pääbo. Et pourtant ! Mais au fait, qui est l’Homme de Denisova ?

Skull points to a more complex human evolution in Africa 16 September 2011Last updated at 16:43 By Daniel Boettcher BBC News Professor Chris Stringer compares one of the 13,000-year-old skulls (centre) with modern (l) and ancient (r) African fossils Scientists have collected more evidence to suggest that ancient and modern humans interbred in Africa. Reanalysis of the 13,000-year-old skull from a cave in West Africa reveals a skull more primitive-looking than its age suggests. The result suggests that the ancestors of early humans did not die out quickly in Africa, but instead lived alongside their descendents and bred with them until comparatively recently. The results are published in PLoS ONE. The skull, found in the Iwo Eleru cave in Nigeria in 1965, does not look like a modern human. It is longer and flatter with a strong brow ridge; features closer to a much older skull from Tanzania, thought to be around 140,000 years old. The cast of the Iwo Eleru skull shows marks of a more ancient ancestor

Les ancêtres des Amérindiens révélés par un enfant vieux de 24.000 ans MAL'TA. Des chercheurs ont prélevé un minuscule échantillon (0,15 gramme) du squelette de cet enfant mort il y a 24.000 ans dont les restes ont été retrouvés sur le site paléolithique de Mal'ta, découvert en Sibérie à la fin des années 1920. Et ils sont parvenus à en extraire de l'ADN pour analyser son génome, "le plus ancien jamais décrypté à ce jour pour un homme anatomiquement moderne", souligne l'étude, publiée mercredi 20 novembre dans la revue britannique Nature. Ils l'ont ensuite comparé au génome des humains actuels, en particulier des populations amérindiennes dont la généalogie reste très controversée, pour tenter d'élucider le mystère de leurs origines. THÉORIE DOMINANTE. Des ancêtres venus de Sibérie Si les Amérindiens semblent effectivement être génétiquement proches des populations d'Asie orientale, d'autres indices sont venus semer le trouble. "HÉRITAGE".

The American Journal of Human Genetics - An African American Paternal Lineage Adds an Extremely Ancient Root to the Human Y Chromosome Phylogenetic Tree To view the full text, please login as a subscribed user or purchase a subscription. Click here to view the full text on ScienceDirect. Figure 1 Genealogy of A00, A0, and the Reference Sequence Lineages on which mutations were identified and lineages that were used for placing those mutations on the genealogy are indicated with thick and thin lines, respectively. The numbers of identified mutations on a branch are indicated in italics (four mutations in A00 were not genotyped but are indicated as shared by Mbo in this tree). Figure 2 Map Showing Cameroon and the Approximate Location where Mbo Speakers Live Figure 3 Median-Joining Network of A00 Haplotypes The network is based on haplotypes (constructed with 95 Y-STRs) of eight Mbo and an African American (AA) individual. We report the discovery of an African American Y chromosome that carries the ancestral state of all SNPs that defined the basal portion of the Y chromosome phylogenetic tree. Register an Account

L'homme de Florès aurait été trisomique et non une espèce à part entière Une nouvelle analyse des fragments d'ossements de l'homme de Florès, découverts en 2003 dans une caverne de l'île indonésienne, révèle des indices de mongolisme, remettant en question la théorie selon laquelle il s'agissait d'une nouvelle espèce d'hominidés. Bien que ce spécimen baptisé « LB1 » ait vécu il y a moins de 15 000 ans, une comparaison de ses traits anatomiques avec ceux d'hominidés antérieurs, dont l'Homo erectus et l'Australopithèque, a conduit de nombreux paléontologues à conclure qu'ils étaient en présence d'une nouvelle espèce. Mais cette théorie suscite de nombreuses controverses. Lire : « Homo floresiensis » n'était pas malade Au cours de la plus récente analyse des traits de l'Homo floresiensis, dont les résultats ont été publiés dans les Comptes rendus de l'académie américaine des sciences (PNAS), les chercheurs ont constaté une erreur dans l'estimation initiale du volume de la boîte crânienne de « LB1 » et une sous-estimation de sa taille.

The father of all men is 340,000 years old - life - 06 March 2013 Albert Perry carried a secret in his DNA: a Y chromosome so distinctive that it reveals new information about the origin of our species. It shows that the last common male ancestor down the paternal line of our species is over twice as old as we thought. One possible explanation is that hundreds of thousands of years ago, modern and archaic humans in central Africa interbred, adding to known examples of interbreeding – with Neanderthals in the Middle East, and with the enigmatic Denisovans somewhere in southeast Asia. Perry, recently deceased, was an African-American who lived in South Carolina. A few years ago, one of his female relatives submitted a sample of his DNA to a company called Family Tree DNA for genealogical analysis. Geneticists can use such samples to work out how we are related to one another. All men except Perry, that is. Deeper roots "It's a cool discovery," says Jon Wilkins of the Ronin Institute in Montclair, New Jersey. Older than humanity What are the implications?

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