Apprentissage, motivation, émotion : comment apprenons-nous
Le cerveau est l'objet le plus complexe de l'univers connu, et c'est de sa compréhension que dépendra l'avenir de nos technologies futures et singulièrement l'intelligence artificielle et la robotique. A l'Inria, Frédéric Alexandre dirige le projet Mnémosyne, chargé de développer des modèles computationnels de notre fonctionnement cérébral, dans le but de développer à terme des agents autonomes, robotiques ou logiciels, qui soient physiologiquement crédibles. Autrement dit, dont l'architecture sera analogue à celle du cerveau humain. Au cours d'une conférence à Bordeaux, lors d'un atelier organisé conjointement par l'expédition Bodyware de la Fing et l'Inria, Frédéric Alexandre nous a présenté quelques fondamentaux concernant les mécanismes de notre mental. Les sciences de l'esprit, sciences cognitives et neurosciences, ont fait des progrès ces dernières années et s'attaquent à des sujets de plus en plus difficiles, a-t-il expliqué en préambule. Comment garder l’information importante
Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene
L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau La zone de la lecture recycle un « algorithme » préexistant, celui de la reconnaissance des visages : au scanner, on voit nettement la même zone s’activer. Mais ce recyclage n’est pas une simple réutilisation. Comment alors passe-t-on d’une lecture ânonnante à une lecture fluide ? 1. 2. 3. 4. Stanislas Dehaene
5 principes issus des neurosciences pour favoriser l'apprentissage en formation
Quels sont, à votre avis, les avantages et inconvénients des pédagogies actives, ludiques et participatives ? Si les entreprises semblent conscientes de la nécessité d’amorcer un virage pédagogique dans leurs formations, elles sont parfois réticentes à l’idée de passer à l’action : est-ce vraiment utile et pertinent ? De mon point de vue, la réponse est indéniablement : OUI ! Et les recherches scientifiques menées ces dernières années vont clairement dans ce sens. Découvrez 5 principes essentiels issus des recherches en neurosciences pour mieux favoriser l’apprentissage dans vos formations. 1. Tous les êtres humains disposent d’une mémoire de travail. Le problème de notre mémoire de travail, c’est qu’elle dispose d’une capacité très limitée : elle ne peut conserver simultanément que 7 éléments (+/- 2 en fonction des individus) pendant une période de 30 secondes. De plus, les recherches montrent que l’attention des apprenants chute naturellement au bout d’environ 10 minutes. 2. 3. 4. 5. J.
Neurosciences et apprentissages
Les neurosciences constituent l'une des branches de la recherche médicale qui intéresse le plus le grand public. Nous fondons d'énormes espoirs dans la recherche sur le fonctionnement du cerveau, qui bénéficie de financements importants. Mais il n'est pas plus raisonnable de fonder l'espoir d'une société idéale ayant vaincu la maladie et, pourquoi pas, la mort, sur les neurosciences que sur les technologies numériques. Mais peut-on vivre et avancer sans cet espoir ? Sans doute pas. Il ne faudrait pourtant pas confier toute sa destinée d'apprenant et, plus largement, d'être humain, à la puissance de l'esprit. Ces caractéristiques semblent aujourd'hui pouvoir se déployer dans un espace numérique moins normé que l'espace physique, qui devient le terrain de jeu sans limites de notre esprit. Illustration : Lightspring, Shutterstock.com Exige-t-on trop des neurosciences? 5 mai 2013 Quand on fait dire n'importe quoi aux neurosciences L'appel du ventre 6 mai 2013 Mémoire, plagiat et réseaux sociaux
Les découvertes en neurosciences transforment notre conception de l’apprentissage.
C’est de cette question que j’ai débattu avec une équipe d’enseignants et d’éducateurs d’un collège du sud de la France. La demande précise portait sur : Comment aider les élèves à s’engager dans les apprentissages ? (sous titre : en quoi les découvertes récentes des neurosciences peuvent aider les pédagogues ?). 1. Quelques éléments de connaissance sur les avancées de ces vingt dernières années en neuro sciences. La neuroplasticité ou comment changer notre cerveau par la pensée. Quand l’esprit change, notre cerveau change. Le cerveau fonctionne comme un système global, vouloir attribuer certaines fonctions (attention, émotion..) à une seule de ses parties est une vision simplificatrice. Les activités de développement de la pleine conscience modifient les zones du cerveau qui sont le soubassement de l’activité intellectuelle. Le penchant négatif de la mémoire. On mesure alors l’importance des petits gestes quotidiens positifs qui peuvent avec le temps entraîner de grands changements. 2.
Neuromarketing : Lire dans le cerveau
XEnvoyer cet article par e-mail Neuromarketing : Lire dans le cerveau XEnvoyer cet article par e-mailNeuromarketing : Lire dans le cerveau Une évolution, pas une révolution Image à résonance magnétique fonctionnelle (IRMF), agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS), neurosciences, analyses cognitives, marketing sensoriel. Les marketeurs en rêvent, la science y travaille. Protocole complexe et coûteux Réaliser des études neuromarketing n'est en effet pas à la portée du premier venu, et le chemin jusqu'au scanner est semé d'embûches. Moins complexes à mettre en place, d'autres méthodes existent qui se basent elles aussi sur les neurosciences, comme l'explique Michel Badoc, professeur émérite de marketing à HEC : “Il est par exemple possible d'étudier les réactions du cerveau par le biais de la sécrétion d'hormones.” Le cerveau ne ment pas ? Les limites de l'exercice Aussi, les méthodes de marketing traditionnelles gardent-elles leur pertinence ? Par Olivier Faure