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Les BRICS, ces puissances mutantes de la mondialisation

Les BRICS, ces puissances mutantes de la mondialisation
Le PIB cumulé des BRICS est aujourd’hui presque égal à celui des États-Unis. Incarnent-ils pour autant l’avenir de l’économie mondiale? 1 - «Les BRICS constituent une catégorie à eux seuls.» Oui et non. C’est Jim O'Neill, de Goldman Sachs, qui a attiré l’attention sur l’émergence des quatre premières de ces nouvelles grandes puissances économiques en leur donnant le nom de BRIC en 2001, au moment où leur taux de croissance a commencé à monter en flèche. Vingt ans auparavant, quand j’étais à la Société financière internationale (SFI) de la Banque Mondiale, nous guettions une opportunité de rebaptiser ces pays qui, malgré leurs énormes potentiels économiques, étaient encore catalogués en bloc «pays sous-développés» coincés dans le «Tiers-Monde» avec les éternels cas désespérés. Mais il a fallu bien plus longtemps aux BRIC pour être prêt à vivre leur grand soir. Mais voilà le problème lorsqu’on se demande s’il faut «compter» avec les BRICS: gros ne veut pas dire unis. Non. Foreign Policy

mai 2012 @ Bouddhisme au féminin - Le blog sur et par des femmes bouddhistes - Zen, Tibétain et Théravada Il y a des vies qui sont des enseignements, et certainement celle de soeur Chan Khong en est un. Arnaud Desjardins écrit au dos de son autobiographie "La Force de l'Amour" (voir livres) qu'elle est à la fois reportage de guerre et témoignage que seul l'amour est plus fort que la violence. Un livre qui, ajoute-t-il, nous donne une haute idée de la femme. Thich Nhat Hanh écrit en introduction de ce même ouvrage qu'il permet de découvrir que soeur Chan Khong est un véritable bodhisattva, et il est vrai qu'on demeure émerveillé devant la somme de compassion en action que soeur Chan khong a déployée tout au long de sa vie et particulièrement dans les terribles circonstances de la guerre du Vietnam. Quelle force intérieure et quelle humilité. Soeur Chan Khong raconte son action incessante, tout au long de la guerre effroyable qui va opposer le Nord et le Sud, pour arrêter l'horreur et aussi les occasions perdues de dialogue et de paix.

Les « indignés » de Syntagma, par Athanase Koutsis Quand on regarde les images des « indignés » de Syntagma, la place de la Constitution athénienne, il ne faut pas se tromper : les paumes ouvertes des contestataires ne saluent pas le Parlement. Elles forment un geste rude et méprisant, moutza, adressé aux élus de la nation - ces « voleurs », « traîtres », « vendus »… Il s’agit de la place où, en 1843, les Grecs, guidés par quelques anciens combattants révolutionnaires, ont demandé à Otton Ier, le roi bavarois imposé par les grandes puissances de l’époque (France, Royaume-Uni, Russie), un syntagma (Constitution), après la deuxième des quatre faillites (en 1827, 1843, 1897 et 1927 ) de l’Etat grec moderne, provoquée par les exigences démesurées des créanciers étrangers – déjà ! – et la vie luxueuse de la cour. Une coïncidence historique ? Déterminés à ne permettre aucune affiliation partisane, les « indignés » forment un cocktail improbable aux yeux de l’observateur politisé : se retrouvent pour la première fois ensemble (...)

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