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Les 10 pubs reines du Greenwashing…

Les 10 pubs reines du Greenwashing…
Rédigé par Consoglobe, le 24 Feb 2010, à 15 h 03 min Crée il y a un peu plus d’un an, l’Observatoire Indépendant de la Publicité a rendu publique son "Top 10" des publicités qui ont utilisé de façon abusive l’argument écologique en 2009. Un greenwashing qui, selon ce classement, concerne particulièrement les marques de voiture et de lessive pas aussi "vertes" qu’on pourrait le croire. consoGlobe a passé en revue ce nouveau palmarès. Selon le bilan 2009 de l’ARPP*, le nombre de messages publicitaires à caractère environnemental a plus que quintuplé en 3 ans, concernant près de 6 % des visuels pubs diffusés. *Bilan 2009 – Publicité et Environnement – réalisé par l’ADEME et par l’ARPP (septembre 2009). consoGlobe vous recommande aussi... Related:  Mémoire GreenWashingLa mise en oeuvre de la mercatique durable

Pub auto et greenwashing Metro, mercredi 1 octobre 2008, page 6 : Même si cette marque présente les plus faibles émissions moyennes pour l’ensemble de sa gamme, parler de diesel propre est abusif, d’autant que certains modèles n’ont pas de filtre à particules ! | voir d’autres pubs récentes | La publicité et l’auto font bon ménage : pour certains, la voiture ne peut pas vivre sans pub et le secteur automobile est le 2e investisseur publicitaire (juste derrière le secteur de la distribution). Il est évident que la pub contribue à entretenir le mythe de la voiture et, de plus en plus souvent, des arguments verts sont brandis pour nous donner bonne conscience [1]. En attendant la voiture représente 12% des émissions de CO2 en Europe ! Dans certains cas l’argument "vert" est justifié car ce sont des véhicules qui consomment réellement peu (moins de 3,8 litres de diesel ou moins de 4,4 litres d’essence aux 100 km) et qui se situent donc à des niveaux d’émissions de CO2 très faibles : moins de 105 g/km. Sources

Greenwashing : La mascarade écologique Le GreenWashing, ou “Ecoblanchiment“, est une technique marketing utilisée pour donner une dimension écologique à une entreprise. Le GreenWashing concerne généralement des enseignes de grande distribution ou des marques mondiales critiquées pour leur impact néfaste sur la planète qui essaient par tout les moyens de se construire une image écologique. Nous analyserons dans cet article plusieurs campagnes publicitaires de GreenWashing ayant été mise en place par des grands groupes avec plus ou moins de succès. Dans le précédent article nous avions conclu que le «street marketing», en plus de tous les points positifs qu’on lui connaît, a le mérite d’être un média écologique. Dans cet article nous allons nous éloigner un peu du «street» afin d’élargir notre champ de vision et ainsi avoir une vue d’ensemble sur l’impact qu’à l’écologie sur l’industrie publicitaire. Des entreprises qui surfent sur le Greenwashing Le secteur automobile Voici quelques exemples : Jeep Grand Cherokee Peugeot 206 Volvo

La pub Areva, com’ maladroite ou « greenwashing » calculé ? | Rue89 Planète Les riverains choqués par la dernière campagne de pub d’Areva ne sont pas les seuls. Cinq plaintes ont été déposées devant le jury de déontologie publicitaire. Quelles chances ont-elles d’aboutir à l’interdiction du spot lancé le 5 janvier ? Le clip célébrant les dix ans du groupe avait été validé par l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP). Les plaignants dénoncent un « greenwashing » (ou écoblanchiment, tentative de donner une image écologique d’une entreprise), voire une « désinformation » du public. Pour Stéphane Martin, directeur de l’ARPP : « Cette campagne a été validée car jugée conforme aux recommandations développement durable faites aux annonceurs. Chez Areva, on « aurait été étonnés par l’absence de plainte. « La publicité d’Areva suggère que le nucléaire est écolo » L’un des plaignants, Arnaud Gossement, spécialiste en droit de l’environnement, explique ses motivations : Frise chronologique de l’énergie extraite du making of de la pub d’Areva

Campagne multimarque pour les grandes marques Les MDD (qui totalisent néanmoins plus de 20% en moyenne des PGC) sont dans le rouge depuis déjà plusieurs mois (cf Baromètre IRI/Marketing Magazine N° 169). De quoi réjouir donc les marques nationales qui se trouvent en meilleure posture. Des marques nationales, dites grandes marques, qui, pour la huitième fois, lancent, sous l'égide de Prodimarques leur campagne de communication. Du 15 juillet au 4 août 2013, 15 grandes marques (*) (dont 13 dans les formats vidéo) veulent affirmer leurs engagements sur des problématiques sociales, environnementales, ainsi que leurs valeurs communes. Cette toute nouvelle communication, signée M&C Saatchi Gad, Demner, Merlicek & Bergmann et Zenith Optimedia, constitue une évolution stratégique dans les campagnes annuelles de Prodimarques, qui signe désormais le message commun "Les Grandes Marques s'engagent aujourd'hui pour demain". Nouvelle stratégie, nouvelle signature et création multimarque Qualité et plaisir, critères déterminants

Greenwashing, les Pinocchios du marketing Analyse de la nouvelle publicité pour la Golf Blue Motion Trois ans après la fameuse publicité pour la Passat mettant en scène un groupe de déconsommateurs (voir l’article à ce sujet), Volkswagen récidive dans l’humour et la dérision en ce début d’année 2011 avec cette publicité pour la nouvelle Golf Blue Motion TDI. Le spot commence de manière très conventionnelle : un homme marche pieds nus sur une plage ensoleillée, tenue décontractée, cheveux au vent, l’air penseur et heureux. Une musique légère et enjouée ainsi qu’une douce voix-off complètent le cliché de la publicité pour une assurance vie ou un nouveau forfait de portable permettant de rester en contact illimité avec ceux qu’on aime. De manière aussi soudaine inattendue, une mouette passe et lui dépose une fiente sur le menton, interrompant la musique et la voix-off qui s’apprêtait à dire que les efforts que fait Étienne pour la planète finiront par payer. Dur retour à la réalité pour Étienne !

"Le greenwashing n'est plus ce qu'il était" Au milieu des années 2000, l'écologie est sur le devant de la scène: rapports scientifiques majeurs -Stern, Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat...-, conférences internationales, pacte écologique, Grenelle de l'environnement, documentaires et films à succès -Une vérité qui dérange, Le jour d'après...-, couverture médiatique sans précédent... Bien sûr, les entreprises prennent massivement la parole sur ce thème porteur. Mais, par facilité et ignorance, cette communication est très souvent en décalage avec les engagements réels des marques. L'utilisation abusive et mensongère de l'argument écologique ou de l'idéal du développement durable se fait de différentes manières: mots vagues, absence de preuves ou d'informations complémentaires, promesse disproportionnée, image trop suggestive... "La publicité peut nuire gravement à l'environnement" Greenwashing, ne pas baisser la garde! Ensuite, les labels ou logos auto-décernés se multiplient.

Marketing durable Vous avez certainement déjà entendu parler du green marketing ou marketing vert mais que se cache-t-il derrière ce terme ? Est-ce uniquement un effet de mode ou y-a-t-il une vraie volonté de la part des entreprises de protéger l’environnement et d’avoir une démarche éco-responsable ? Le green marketing, c’est quoi ? Le green marketing ou marketing écologique, apparu au début des années 1990, consiste pour une marque à se positionner sur un créneau “écolo” pour donner une bonne image de l’entreprise, tout en en faisant un argument de vente. Le principe est simple, la marque développe une stratégie et un plan d’actions dans un souci de protection de la nature. Concrètement, l’entreprise peut choisir de produire des produits recyclables ou se fournir auprès de fournisseurs issus du commerce équitable. Elle peut lancer des campagnes ponctuelles comme un arbre planté pour l’achat d’un sac par exemple. Stratégie marketing ou vraie démarche écologique? Exemples de campagne de green marketing

Ademe - Anti Greenwashing Quand McDo devient écolo ou l'art du «greenwashing» Le changement de logo de McDonald's (capture d'écran Dailymotion - decideurstv - cc) Du même auteur J'ai (re)commencé à parler de décroissance, et je prépare un (très) long billet pour tenter d'expliquer où en sont les organisations politiques qui s'en réclament, quelles sont leurs idées, et comment elles comptent les mettre en œuvre. En attendant, la précampagne présidentielle est déjà lancée, et cette semaine a vu la déclaration hypermédiatisée de la candidature de Nicolas Bertrand Hulot, déjà quasiment assuré de représenter les Verts, et qui va devoir s'employer à faire oublier son lourd passé d'hélicologiste sponsorisé par les multinationales, et notamment par l'industrie nucléaire.

Pêche durable : MSC, l'écolabel qui encourage le massacre Amelie Lescroel est chercheur en écologie et co-signataire de la lettre ouverte « Fishing for Data in the Ross Sea » (Science, décembre 2010). Sylvain Angerand est chargé de campagne pour les Amis de la terre France. Ils ont envoyé cette tribune à Rue89. Chez Carrefour, le poisson est à la fête : du 17 au 23 février, l’enseigne de distribution lance sa semaine de communication « Les Jours bleus ». L’objectif est de promouvoir l’écolabel MSC censé garantir aux consommateurs que leur poisson est issu d’une pêche durable. MSC, cela veut dire Marine Stewardship Council ; on peut traduire ça par « pêche durable ». Le logo de l’écolabel Marine Stewardship Council (MSC). Or, pour continuer à vendre, il faut rassurer le consommateur. Des autorisations injustifiées Au départ, les scientifiques étaient plutôt enthousiastes à l’idée de mieux encadrer la pêche et d’encourager la pérennité des populations. Légine antarctique : la certification de trop Un label pour les pays développés

L’écolabel de WWF : développement vraiment durable ou simple greenwashing ? - Responsablilité environnementale C’est un bel écran plat, fabriqué par Sony. Il consomme 50% d’électricité de moins que la plupart de ses collègues, a un bouton d’arrêt total, qui permet de ne pas le laisser en veille 24h/24, est titulaire d’un écolabel européen et a été soutenu par le WWF lors d’une campagne promotionnelle de quatre mois, fin 2009. Depuis 14 ans, le WWF, organisme de protection de l’environnement, a en effet choisi de travailler avec le monde de l’entreprise. Une orientation décidée au niveau international et déclinée par les 48 bureaux nationaux de l’association sous la forme de partenariats stratégiques et de partenariats produits. « Pour les partenariats produits, on prête notre logo à une entreprise pour qu’elle valorise un produit qui a un intérêt écologique démontré, explique Julia Haake, directrice des partenariats entreprises de WWF France. Un logo bien connu des consommateurs, selon elle… et des services marketing toujours prêts à soigner leur image écolo-responsable. Vigilance ? Simon Gouin

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