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Le patrimoine à l'ère du numérique

Le patrimoine à l'ère du numérique
Musées virtuels, applications mobiles, réalisations en 3D, données libres à partager ou plateformes de financement, les initiatives sont toujours plus nombreuses et de plus en plus encouragées par les institutions publiques. Plongée dans de nouveaux mondes culturels qui coûtent mais rapportent aussi auprès d'un public demandeur. Déjà 172.000 toiles, et 200.000 prévues ! Le plus grand musée virtuel au monde vient d’ouvrir : presque tous les tableaux du Royaume-Uni y sont réunis grâce à la BBC et à The Public Catalogue Foundation. 100 personnes ont enquêté sur ces oeuvres pendant dix ans, jusque dans un zoo ! Google Art Project toujours plus collaboratif Dans le même temps, le musée en ligne du géant américain vient encore de s’agrandir. Avec maintenant 35.000 oeuvres visibles en haute définition, dont des nouveautés du Palazzo Vecchio de Florence comme d'une collection péruvienne d'objets pré-colombiens. La France, n°1 des applications mobiles... et des Français de plus en plus demandeurs

Musées à emporter Pour la 9e nuit européenne des musées, ce samedi, pas de ticket d’entrée mais les boutiques seront sûrement ouvertes. Des boutiques et des produits dérivés culturels qui ne cessent de se développer, y compris à l’initiative des artistes, quand les musées enregistrent des records de fréquentation. Visite guidée de ce marché opaque de plusieurs dizaines de millions d'euros. Tongs "Monna" à 9,90 euros et finalement retirées de la vente en raison d'une polémique entre le Louvre et la RMN Face à des subventions publiques en baisse constante, les boutiques et produits dérivés culturels sont devenus une nécessité pour les musées et établissements culturels. En association avec la RMN, la faïencerie de Gien vend en ce moment une gamme inspirée de l'Herbier du Roy. Gamme de l'Herbier du Roy, en vente aux Tuileries. Une boutique scénographiée, dernière salle du musée Tweet publicité du musée de Grenoble Comment par exemple bien le dissocier de la billeterie pour une meilleure rentabilité.

Le développement des villes passe-t-il par leur muséification? Des villages ripolinés au point de faire penser à du carton-pâte. Un pays replié sur son histoire, ses parfums, sa gastronomie, son « art de vivre ». Voilà à quoi ressemble la France telle que la redécouvre, après un exil volontaire, le personnage principal de « La carte et le territoire », à la fin du roman de Michel Houellebecq. Un tableau qui fait mal aux yeux, mais peut-être pas si éloigné que cela de ce à quoi ont commencé à ressembler certaines villes, pas seulement françaises d’ailleurs. A force de vouloir attirer les touristes et répondre à leurs attentes, certaines agglomérations finissent par figer leur patrimoine dans un décor qui n’a plus grand-chose de réel. On parle alors de ‘’muséification’’. Olivier Mongin, Michèle Prats et François Ernenwein C. Cela dit, le jeu en vaut peut-être la chandelle. A quoi ressemblerait par exemple le bulletin de santé économique de Venise sans sa vingtaine de millions de touristes annuels ? C’est notre sujet du jour. Suivez-nous aussi sur:

Patrimoine mondial : l'Unesco refuse de déclasser des forêts australiennes Cette décision est un camouflet pour le premier ministre conservateur australien, Tony Abbott, qui souhaitait déclasser 74 000 hectares sur 120 000 inscrits au patrimoine mondial. Le comité du patrimoine mondial de l'Unesco, réuni à Doha, a refusé de déclasser partiellement des forêts de Tasmanie comme le demandait l'Australie, une décision de bon sens, se sont félicitées mardi 24 juin les associations australiennes de protection de la nature. Cette décision est un camouflet pour le premier ministre conservateur australien, Tony Abbott, qui souhaitait déclasser 74 000 hectares sur 120 000 inscrits au patrimoine mondial en 2013 sous le gouvernement travailliste. Lire notre reportage (édition abonnés) : En Tasmanie, la « guerre des forêts » est relancée par les conservateurs Les forêts de Tasmanie ont une surface totale de 1,4 million d'hectares. M. L'industrie du bois de construction en Australie représente un chiffre d'affaires annuel de 14,5 milliards d'euros et quelque 66 000 emplois.

Hope Larson Bruno Decharme : "L'art brut est le fait d'individus qui pensent le monde de manière radicalement différente" Il fut l'un des premiers à s'intéresser à l'art brut. Aujourd'hui, le collectionneur expose ses trésors à la Maison rouge, à Paris, et se fait gardien de cette création à la marge, objet de convoitises. Depuis quand collectionnez-vous de l'art brut ? Comment voyez-vous l'engouement récent pour cet art longtemps resté dans l'ombre ? Art brut, art naïf, art autodidacte, production d'ateliers en hôpital psychiatrique... De quoi se compose votre collection ? A la Maison rouge, vous présentez une sélection de 450 œuvres de deux cents artistes... 16 / 16 1 / 16 2 / 16 3 / 16 4 / 16 5 / 16 6 / 16 7 / 16 8 / 16 9 / 16 10 / 16 11 / 16 12 / 16 13 / 16 14 / 16 15 / 16 16 / 16

Artz : l art au service des malades d Alzheimer Artz : l’art au service des malades d’Alzheimer Au nom de l’art. L’association Artz et le Grand Palais s’associent dans un projet culturel de volontariat innovant. Ses bénéficiaires – des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer – sont accompagnés deux fois par mois par des bénévoles lors de visites d’expositions. Un des objectifs de l’association est de faire avancer la recherche sur la maladie d’Alzheimer et les pathologies apparentées. Un public nouveau Le partenariat, mis en place depuis l’exposition Momenta de juin 2013, a été permis grâce à la création de la Direction des « Publics empêchés » au Grand Palais il y a deux ans. Stéphanie Merran, chargée de projets culturels, confie que la manière de travailler d'Artz donne du sens à celui du conférencier et à la venue du public. Dix conférenciers ont été formés - à la maladie et à la stimulation des personnes atteintes - afin d’organiser des visites dans les musées nationaux. Observation et interprétations

Le film 'Banksy Does New York' tague YouTube chaque jour un peu plus Images par HBO Dans une sorte de bande annonce à la Mission Impossible, HBO a annoncé qu’elle allait leaker chaque jour jusqu’au 31 octobre, de court extraits du film participatif du street artist le plus connu au monde. Chaque clip sera disponible sur YouTube pendant 24 heures, et, un peu comme un tag, sera recouvert par le suivant. Une sorte de “toy” numérique plutôt bien pensé. Au lieu de simplement avoir documenté ses experimentations urbaines, Banksy livre ici un documentaire uniquement composé des milliers de vidéos postées sur Youtube, Tweeter et Facebook par les new-yorkais témoins des oeuvres. Continuez de suivre cette série tout les jours jusqu’à vendredi.

Le mur de Berlin est mort, vive le mur de Berlin Des pans du mur de Berlin conservés à Teltow, en Allemagne. (AFP/RALF HIRSCHBERGER) "Où est le Mur ?" A son arrivée à Berlin, c'est la première question que tout "bon" touriste se pose. En réalité, beaucoup d'entre eux ont autant de chance de le croiser dans leur propre pays. En 2009, un segment est ainsi arrivé à Kingston, en Jamaïque, après qu'il ait été donné à Usain Bolt par le maire de Berlin, Klaus Wowereit, lors des Championnats du monde d'athlétisme. Le Mur ou plutôt les deux murs de Berlin, car il était composé d'un à l'Est et d'un à l'Ouest, séparés par un no man's land. Pour les 25 ans de sa chute, le Mur va pouvoir prendre son envol. LICHTGRENZE from Fall of the Wall 25 on Vimeo. Signaler ce contenu comme inapproprié Cette entrée a été publiée dans Actualité.

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