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Rebelle (2012) : mater la rousse

Rebelle (2012) : mater la rousse
Parce qu’il est centré sur une fille qui n’aspire pas à la vie de princesse à laquelle on veut la soumettre, le dernier film de Disney/Pixar a pu passer pour féministe aux yeux de certain-e-s critiques. Le magazine Elle le qualifie ainsi de « conte de fées moderne et féministe »[1], et Télérama va dans le même sens en se réjouissant de voir Disney persévérer dans la « veine capillaire » inaugurée par « l’insolente Raiponce »[2] (j’ai personnellement du mal à voir comment on peut qualifier Raiponce d’insolente mais passons… Cf. sur ce site l’article consacré à ce film). C’est vrai qu’il y avait a priori de bonnes raisons de se réjouir. En effet, Rebelle est le premier long métrage de Pixar à avoir un personnage féminin pour protagoniste (il était temps, après 12 longs métrages et 26 ans d’activité… Mieux vaut tard que jamais comme on dit). Mérida, l’anti-princesse Et pourtant, tout cela commençait plutôt bien. C’est à cette toute tradition que Mérida veut s’opposer. Papa cool Paul Rigouste

Rebelle de Mark Andrews, Brenda Chapman, Steve Purcell - (2012) - Film - Film d'animation - L'essentiel Synopsis En Ecosse, le roi Fergus règne sur le clan DunBroch. Père de quatre enfants, il annonce à son aînée, et seule fille, la princesse Merida, qu'il est temps pour elle de se marier. Critique du 22/08/2017 Par Guillemette Odicino | Genre : lâchez la fauve. Après Raiponce et ses kilomètres de cheveux blonds multifonctions, Disney persévère dans la veine capillaire avec l’Ecossaise Merida et sa crinière rousse en perpétuel mouvement. La résolution du conflit mère-fille sera étonnante : rien de mieux qu’un retour à l’état sauvage pour comprendre enfin la nature indocile de son enfant… Le tout dans le décor accidenté des Highlands, vert profond et gris dolmen sous un ciel bleu orageux — des teintes plus sombres qu’à l’accoutumée chez Disney. Critique lors de la sortie en salle le 04/08/2012 Chouette : Disney persévère dans la veine capillaire. Diffusions Vidéos Photos Casting

Mulan (1998) : féminisme et patriarcat chez Disney Sorti 3 ans après Pocahontas, Mulan est également (comme signalé ailleurs sur ce site dans l’article consacré à Pocahontas) une tentative de lutter contre les accusations de racisme, de sexisme et d’ethnocentrisme. Mulan est-elle une tentative plus réussie que Pocahontas ? Sortir de l’ethnocentrisme selon Disney Après avoir été souvent accusés d’ethnocentrisme, les studios Disney ont créé plusieurs héros « exotiques », c’est-à-dire n’étant pas d’origine européenne (Aladdin, Pocahontas…). La Chine, conforme à l’imaginaire collectif occidental Mulan s’inspire de la légende de Hua Mulan[1] dont les origines et le contexte historique sont incertains. Le film de Disney s’écarte de la légende pour des raisons pratiques (la guerre est beaucoup plus courte dans le film) et dramaturgiques (Mulan part sans prévenir ses parents, sans avoir été jamais entraînée au combat et est découverte lors d’une blessure). La Chine vue par Disney… L’ennemi, ce barbare Le méchant est non seulement bridé et basané…

pixar ou disney Le sexisme du Roi Lion La féminité dans Le Roi Lion L’une des premières choses qui nous frappe en regardant Le Roi Lion, c’est le sexisme banal et structurant de l’histoire. Dès les premières scènes, Le Roi Lion nous fait connaître un monde structuré hiérarchiquement, avec au sommet de la pyramide le monarque absolu, qui règne en bon patriarche sur, non seulement son peuple docile et servile (les autres animaux), mais également ses lionnes, qui jamais ne remettront en question le bien fondé de la place des hommes, ni de la place des femmes. Le Roi Lion comporte un grand total de 3 personnages féminins, contre 9 personnages masculins. Donc, 75% des personnages du Roi Lion sont masculins. Outre la domination écrasante des hommes en terme de présence à l’écran, il est plus important d’analyser les différentes représentations des hommes et des femmes dans ce film, et c’est ici qu’apparaît une des étranges « schizophrénie » du Roi Lion. Et de un… Et de deux… Et de trois… cela suffira-t-il à renverser le patriarcat?

Rebelle / DisneyPixar.fr Rebelle est un film d'animation de Pixar Animation Studios. Il est réalisé par Mark Andrews et Brenda Chapman sur une musique de Patrick Doyle. Il est sorti en France le 1er août 2012. Dans le décor extraordinaire des terres sauvages et mystérieuses des Highlands, en Écosse, Merida, experte en tir à l'arc, est la fille du roi Fergus et de la reine Elinor. Bien décidée à suivre son propre chemin dans la vie, Merida défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de trois seigneurs hauts en couleur : l'impressionnant Lord MacGuffin, Lord Macintosh, désagréable au plus haut point et l'irascible Lord Dingwall. Au casting du film Merida : Kelly Macdonald et Bérénice BejoElinor : Emma Thompson et Nathalie HomsFergus : Billy Connolly et Jacques FrantzSeigneur Dingwall : Robbie Coltrane et Pascal Casanova C'est la révolution chez Pixar ! Pour la première fois, l'héroïne du film est une fille. En tous points, Rebelle fait preuve d'innovation.

Nouveaux pères (IV), des « Indestructibles » à « Shrek 4 » : peurs masculines Comme l’a vu dans les trois premiers articles sur les « nouveaux pères », les films d’animation sur ce sujet sont souvent hantés par des peurs masculines qui semblent avoir une même origine : la peur qu’ont les hommes de se féminiser et de perdre ainsi leurs précieux privilèges masculins. Dans certains films, les enfants menaçaient ainsi de contaminer de leur présence la vie professionnelle des pères, lieu d’homosocialité masculine à l’abri des contraintes parentales et domestiques (Monstres et Cie, Moi, moche et méchant). Le fait même de se livrer à cette activité traditionnellement féminine qu’est l’élevage des enfants s’accompagnait ainsi souvent de la peur de perdre sa virilité (Le Monde de Nemo, L’âge de glace). Les deux films que l’on va étudier ici me semblent être les plus saturés de peurs masculines. Les Indestructibles, ou l’histoire d’un homme qui souffre Maman fait tout à la maison, mais cela ne gêne personne, et surtout pas le film Coincé dans son bureau minable, …

Rebelle : Notre Critique! Merida, l'impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor, a un problème... Elle est la seule fille au monde à ne pas vouloir devenir princesse! Elle est bien décidée à suivre son propre chemin dans la vie. Cette jeune fille qui manie son arc comme personne défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de trois seigneurs turbulents et exubérants et particulièrement sa mère. REBELLE est le 13ème long métrage des studios Disney•Pixar, mais aussi leur premier film d'animation dont le personnage principal est une héroïne, et qui plus est leur première princesse! Émotionnellement parlant ce film ne touchera pas tous les spectateurs de la même manière. Mais si le fond du film est très sérieux, la forme est très légère! Les Chefs de Clan ne sont pas en reste côté comique! Les Triplés, Hamish, Harris et Hubert, sont trois adorables petites canailles, qui adorent faire des farces à tous les habitants du château, surtout à leur nourrice Maude, qu'ils rendent complètement chèvre!

Disney relooke Merida de façon sexy En 1938, il ne faisait pas bon être une femme chez Disney comme en témoigne cette lettre de rejet exhumée aujourd’hui sur Flickr. Mary V. Ford, qui avait écrit au studio d’animation pour connaître les critères d’admission à l’école Disney qui formait ses animateurs, avait ainsi reçu la réponse suivante : «Les filles ne travaillent pas du côté créatif pour préparer les dessins animés pour l’écran, car cette tâche est exclusivement réservée aux jeunes hommes. Les femmes ne sont, heureusement plus, aujourd’hui cantonnées au coloriage chez Disney. Cheveux roux bouclés, fière, aventurière, rebelle, tirant à l’arc, montant à cheval et surtout refusant le mariage forcé, elle dénote parmi les autres héroïnes. Mais alors qu’elle doit être officiellement couronnée le 11 mai en tant que 11ème princesse, il semblerait que Disney ait jugé nécessaire de la relooker, gommant ainsi toutes les aspérités qui faisaient sa différence.

Rebelle - Chronique Disney - Critique du Film Pixar Rebelle est le 13ème long-métrage des Pixar Animation Studios. Il a ainsi, bien malgré lui, le funeste dessein de devoir faire oublier aux fans du label, la déception de Cars 2. L'objectif est clair : Pixar revient avec lui à ce qui a fait sa réputation. Loin de la facilité de la dernière aventure de Flash McQueen et de son acolyte Martin, Rebelle offre, en effet, en plus de ses images somptueuses, une musique envoutante, un humour subtil et des personnages attachants. Tout ce qui a manqué, peu ou prou, à son prédécesseur ! Le film marque d'ailleurs un certain nombre de traitements totalement inédits chez le studio de Luxo Jr. Il n'empêche : il serait spécieux de trop bouder son plaisir : Rebelle mérite attention ! L'inspiration première du film, remonte donc au milieu des années 2000 et prend sa source dans la relation personnelle de la réalisatrice elle-même avec sa fille. Les rênes sont alors transmises à Mark Andrews. Mark Andrews amène plusieurs changements au projet.

Rebelle - la critique Réalisation virtuose pour trame mineure. Plaira néanmoins aux enfants. L’argument : Depuis la nuit des temps, au cœur des terres sauvages et mystérieuses des Highlands d’Ecosse, récits de batailles épiques et légendes mythiques se transmettent de génération en génération. Notre avis : On ne niera pas que le dernier Pixar est une énième merveille visuelle pour le studio, après des sommets comme La-haut, Toy story 3 et surtout WALL-E. Dans un récit ratatiné à 1h35, Rebelle est un embryon d’histoire d’où viennent s’échapper beaucoup de choses positives, mais les pistes ne sont jamais développées. Dans cette accumulation de fâcheux petits dérapages, le personnage central de Merida est peut-être le point le plus problématique. Attention à la 3D.

Rebelle : la dernière reine d'Ecosse Il y a seulement deux ans, personne n’aurait pu répondre à la question « Tu as déjà été déçu par un Pixar ? ». Même en étant réfractaire à l’élégie enfantine de l’Americana présentée dans Cars, il était impossible de nier les qualités esthétiques et la poésie rutilante du film de John Lasseter. Malheureusement, la décade prodigieuse du studio à la lampe a connu un sérieux coup d’arrêt avec la sortie de l’inutile Cars 2. Mais que le studio, racheté en 2006 par Disney, dévoile avec ce film sa stratégie de capitaliser sur le passé, en d’autres termes de transformer ses chefs d’œuvre en licences prêtes à être déclinées en sagas, a fait figure de réveil brutal. Enfin de l’originalité Merida défie les traditions et ses parents en refusant d’assumer le rôle de princesse. À nouveau, Pixar s’intéresse à un sujet original, à un territoire narratif et visuel prometteur : l’Écosse moyenâgeuse, ses kilts, ses relents celtiques, son imagerie à la fois guerrière et surnaturelle. Les joies de la couture

[Critique] REBELLE - On Rembobine Titre original : Brave Note: (moyenne)Origine : États-UnisRéalisateurs : Brenda Chapman, Mark Andrews, Steve PurcellDistribution voix : en V.F. : Bérénice Bejo, Jacques Frantz, Nathalie Homs, Cathy Cerda, Michel Hazanavicius, Pascal Casanova / En V.O. : Kelly MacDonald, Billy Connolly, Emma Thompson, Julie Walters, Robbie Coltrane, Kevin McKidd, Steve Purcell…Genre : Animation/Aventure/ComédieDate de sortie : 1er août 2012 Le Pitch : Merida est une jeune fille pleine d’énergie. La Critique (Gilles) Note: :Rebelle apparaît rapidement comme un mélange des thématiques Disney et Pixar. Ainsi, Pixar a tenu à dynamiter les archétypes de la princesse vouée à un amour éternel avec son prince charmant. Après le semi-ratage Cars 2, Pixar peine à retrouver les sommets. Certains chanceux pourront voir avant la projection de Rebelle, le traditionnel court-métrage Pixar qui précède chaque nouveau film. @ Gilles Rolland La Critique (Audrey) Note: Il y a un peu de la princesse Raiponce dans Merida.

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