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La face (trop) cachée d’une politique documentaire

La face (trop) cachée d’une politique documentaire
Un collègue m’a relayé une question apparemment banale… qui m’a conduit à des abîmes de réflexions : "Existe-t-il des recommandations de politique documentaire en ce qui concerne les romans ?". Le/la collègue avouait n’avoir rien trouvé de probant. Voilà une question qu’elle est bonne, aurait dit Coluche ! Elle révèle beaucoup sur l’impensé de la notion de politique documentaire : si pour bien des secteurs documentaires on peut jongler avec les niveaux, les formules IOUPI, etc., rien de cet outillage rassurant ne fonctionne vraiment bien avec les romans (du moins dans l’acception entendue pour les bibliothèques publiques), ce champ vaste et chatoyant de la fiction, de l’écriture, de la création esthétique. Source : ArtsLivres Forum Un brin de pragmatisme Le problème de distanciation / rationalisation que rencontrent les bibliothécaires face à ce vaste champ de la fiction tient à la tension ressentie entre deux injonctions fortes : Source : Lire entre les vignes Un cadre formel élémentaire

A propos de la censure en bibliothèque Le 31 mai dernier, dans le cadre d’une journée thématique intitulée Bibliothèques d’enfer(s), j’ai eu l’honneur d’être convié à une table ronde à l’enssib sur le thème : "Collections et politiques documentaires : le censure est-elle une fatalité". Ayant retrouvé le texte préparé à cette occasion, je ne résiste pas au désir de vous le communiquer une fois remanié… Livres interdits, livres prescrits, livres encensés ou livres maudits : là se situe en général le débat de la censure en bibliothèque. Que la censure ou la prescription soit le fait de tutelles, de groupes de pression ou des bibliothécaires eux-mêmes, tout l’enjeu est de savoir quoi autoriser et quoi interdire… Manichéisme Les collections font parfois l’objet d’un manichéisme confondant : Anges et démons _ licence Creative commons – fdecomite – Flickr La posture révèle une conception particulière de la bibliothèque vis-à-vis de sa collectivité : Les textes débattus Exigences et contraintes Like this: J'aime chargement…

Et je tournais ma peine dans mes livres (Lamartine) Toute bibliothèque 1, répond à un double besoin, qui est souvent aussi une double manie : celle de conserver certaines choses (des livres) et celle de les ranger selon certaines manières. Un de mes amis conçut un jour le projet d'arrêter sa bibliothèque à 361 ouvrages. L'idée était la suivante : ayant, à partir d'un nombre n d'ouvrages, atteint, par addition ou soustraction, le nombre K = 361, réputé correspondre à une bibliothèque, sinon idéale, du moins suffisante, s'imposer de n'acquérir de façon durable un ouvrage nouveau X qu'après avoir éliminé (par don, jet, vente ou tout autre moyen adéquat) un ouvrage ancien Z, de façon à ce que le nombre total K d'ouvrages reste constant et égal à 361 K + X > 361 > K-Z. Ainsi donc, l'un des principaux problèmes que rencontre l'homme qui garde les livres qu'il a lus ou qu’il se promet de lire un jour est celui de l'accroissement de sa bibliothèque. 1.De l'espace 1. 1. Les livres ne sont pas dispersés mais rassemblés. Le meuble-bar à abattant 2.

Père fondateur de la réflexion autour de la politique documentaire, Bertrand Calenge souligne dans cet article l’insatisfaction des professionnels face aux outils formalisés qui peuvent exister pour classer le roman en bibliothèque. Il note donc la difficulté à définir des critères adéquats et propose des solutions. Il rappelle qu’une politique documentaire figée ne peut être efficace ; il faut prendre en compte le lecteur, travailler sur la médiation et laisser la place « au cerveau du bibliothécaire », soit à la subjectivité. Cet article nous permet de comprendre que même s’il est nécessaire de fixer certaines pratiques professionnelles, il est essentielle qu’elles soient sans cesse remises en question et qu’elles évoluent. by romanpolicier Dec 10

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