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Contre le couple

Contre le couple
Ca fait un moment que je pense à écrire mon avis sur le couple. On me demande souvent pourquoi je suis contre le couple. Ce n’est pas si simple. A la limite, il faudrait plutôt que ce soit les gens qui m’expliquent pourquoi ils sont pour, et pourquoi ils se mettent en couple. Justifier mon opposition au modèle du couple est compliqué dans la mesure où j’ai plutôt l’impression que ce serait aux autres de justifier l’existence de ce modèle, mais je suis en minorité, il me faudra donc énoncer des évidences oubliées et enfoncer quelques portes ouvertes. Par ou commencer? Le couple est une institution sociale Première chose importante, le couple est une institution sociale. Le couple, ce n’est pas entièrement personnel. Le couple est en fait l’institution sociale de base. Au sein du couple, il existe des règles, des droits et des devoirs qui n’ont pas été inventées ni décidées par ses protagonistes. Le couple est obligatoire Ne le lache surtout pas ! Le couple est une institution patriarcale Related:  FEMINISME

“Qui ne dit mot consent” - Considérations sur le viol et le patriarcat “Qui ne dit mot consent” - Considérations sur le viol et le patriarcat L’année dernière, on a commencé un cycle de réflexion autour du genre et du patriarcat [1]. « On », des filles, des garçons, avec la volonté d’approfondir des réflexions, plutôt en mixité, en examinant au cas par cas les envies et besoins de chacun.e. Dans mon cas, ce cycle venait répondre à plusieurs besoins. D’abord, celui de régler des comptes « personnels », des blessures, des souffrances, infligées par le système patriarcal, mais aussi par l’ensemble des normes imposées par le capitalisme et la morale. Une tentative de reprendre pied dans mon corps et mon esprit mutilés par ce monde. Ensuite, il s’agissait à mes yeux d’élaborer une perspective de lutte autour d’enjeux trop souvent considérés comme secondaires. Développer des idées seul.e ne suffit pas. Personnellement, j’ai mis des années avant de pouvoir mettre le mot « viol » sur ce truc que j’ai vécu quand j’avais 12 ans. Une femme n’existe pas sans homme.

FEMINISME : Comment la haine vint aux femmes | Crêpe GeorgetteCrêpe Georgette Avant même leur naissance, on prépare les futurs hommes et femmes à des rôles genrés. Dés la vision échographique d'un pénis - ou d'une absence de pénis - , on imagine un prénom sexué, on achète jouets et vêtements qui le sont tout autant et on peint la chambre en fonction du genre qu'on souhaite pour son enfant. Dés lors, hommes et femmes sont préparés à leur future fonction dans la société et l'on se comporte différemment selon le genre de l'enfant ce qui façonne sans nul doute des façons différentes d'être au monde. "Généralement, et même dans les milieux féministes, l’idéologie de l’égalité – et ici j’entends la croyance que sauf exception volontaire et consciente, filles et garçons sont élevées de la même manière – empêche de voir à quel point une identité de genre est injectée dans les personnes dès leur naissance. L'immense différence entre les rôles sociaux des hommes et des femmes est que ceux des hommes sont profondément valorisés et enviables.

SexNegative? | Le Seum Collectif [Ce texte contient des descriptions de viol. Nous avons choisi de présenter deux textes qui montrent le débat actuellement en cours, au sein du Seum des meufs, sur la question du sexe hétéro ] C’est une réalité pour les femmes que d’avoir à composer sans cesse avec le sexe forcé au cours d’une vie normale. Le sexe imposé, habituellement le coït, est un enjeu central dans la vie de chaque femme. Laquelle d’entre nous n’a jamais été confrontée au sexe forcé au cours de sa vie ? En réalité, le premier rapport hétéro c’est le début d’une longue vie de contraintes face à l’exigence de coït, mais aussi de stratégies qu’on imagine, qu’on teste, qu’on met en œuvre. « Je ne trouve pas que ma première fois ait été violente au sens physique du terme, par contre je suis sûre qu’elle a été à 100% forcée. “De ma première fois, je me rappelle surtout du malaise et de la peur. Elle doit s’y plaire Maintenant, les meufs sont poursuivies par la peur d’être des mal-baisées. Elle doit le contrôler WordPress:

SEXISME : Comprendre la culture du viol A Steubenville, une jeune fille a été violée. Plus exactement, après qu'elle soit en plein coma éthylique, elle a été transportée de lieu en lieu par deux adolescents rigolards, violée et filmée, sous le regard d'autres personnes. Des photos et videos ont été publiées sur les réseaux sociaux dont certaines plaisantant sur ce viol. Certains ont même twitté la scène en direct avec le hashtag #rape. Viol, films et rigolade. Le 18 mars l'un a été condamné à un an de prison, l'autre à deux ans. Alors c'est quoi la rape culture ? Ce fait-divers nous montre, dans toute son horreur, ce qu'est la culture du viol, ce qu'est une société où non seulement l'on viole, mais où l'on encourage, entraîne, pousse à trouver le viol normal, inévitable, naturel et au fond drôle. Il serait simple - et c'est ce qui est en général fait - de se dire qu'on est face à des gens ivres, qui ont perdu conscience de ce qu'ils faisaient, ou des fous, ou des malades. 09:25.

GALANTERIE MASCULINE ET "ALIENATION OBJECTIVE" DE LA FEMME : CONSIDERATIONS INTRODUCTIVES : DON ET INTERET : PRIX DES CHOSES DONNEES ET VALEURS DES GENS QUI REÇOIVENT.Les discours de genre et du féminisme consacrés, discours dans une large mesure critiques du système social de «la domination masculine » (BOURDIEU, 1998) sont aussi pour la plupart des rationalisations de légitimation de la mobilisation sociale pour «l’égalité dans la différence » (BADINTER, 1986), pour la parité des sexes en tant qu’expression de la modernité : « C'est essentiellement la question de la modernité qui [est] l’enjeu dans le débat sur le statut de la femme » (SAMANDI 1998 : 4). SEXISME : Tous les hommes sont des connards Oui mec, tous les hommes sont des connards, va falloir t’y faire. Et je dis pas ça au douzième degré pour railler les féministes misandres qui font rien qu’à exagérer et faire des amalgames. Je suis très sérieux là: les hommes sont des connards, toi tu es un connard, moi je suis un connard, et peut-être qu’à un moment faut voir la réalité en face et se dire que merde, y a un truc qui va pas. En quoi est-ce que tu es un connard, tu demandes, et comment je peux affirmer ça alors que je te connais même pas? Ben moi, je me permets une définition à peine différente. La belle affaire! L’étendue de l’oppression sexiste est documentée, de même que de nombreuses formes de participation concrètes des hommes à cette oppression. Amalgame toi-même Ça doit être tentant de répondre «non mais c’est pas comme ça», «tu mélanges tout», «tu fais des amalgames», «tu exagères». Ça veut dire que oui, tous les hommes participent à l’oppression sexiste. Se renseigner, ça veut dire quoi? Utilité du mot connard

7 raisons pour lesquelles tant d’hommes ne comprennent pas le consentement sexuel – Vous n'êtes pas ici Je vous propose aujourd’hui la traduction d’un article écrit par David Wong le 3 novembre 2016 sur Cracked.com. L’article original est ici. Il détaille des mécanismes qui incitent les hommes à ne pas prendre en compte le consentement des femmes en matière de sexualité (ce qu’on appelle la culture du viol). Je le trouve clair et bien illustré par des exemples de culture populaire très connus. Comme toujours, n’hésitez pas à commenter si vous avez des remarques à faire sur le fond ou la forme (la traduction, la grammaire et l’orthographe…). Eh bien, il y a une chose que vous devez savoir : depuis ma naissance, on m’apprend que c’est exactement ce comportement que les femmes désirent. Nous continuons à enseigner cela aux garçons, tous les jours. 7 — « Imposer son désir aux femmes les fait tomber amoureuses » Donc nous sommes bien d’accord que les héros de culture pop influencent les jeunes, n’est-ce pas ? Très bien, voici la première leçon que j’ai reçue sur le consentement sexuel. Sexy.

SEXISME : La chose que font toutes les femmes et que vous ignorez Les fausses allégations de viol sont rares Dans l'enquête de victimation Enquête "Cadre de vie et sécurité" 2011 réalisée conjointement par l'INSEE et l’ONDRP (Observatoire National de Délinquance et des Réponses Pénales), on mesure qu'en 2009-2010, 1% des femmes de 18 à 75 ans ont déclaré avoir été victimes de violences sexuelles soit un peu moins de 220 000 femmes. Ce taux est de 0,3% pour les hommes de 18 à 75 ans : un peu plus de 60 000 hommes seraient victimes de violences sexuelles chaque année . En 2011, d'après les statistiques centralisées par la Direction centrale de la Police Judiciaire, 4983 personnes majeures ont porté plainte pour viol en commissariat de police et de gendarmerie. On constate donc un écart extrêmement important entre le nombre de déclarations d'agressions et le nombre de plaintes enregistrées. Les viols et les agressions sexuelles sont les crimes et délits pour lesquels on porte le moins plainte en France. De nombreuses personnes croient que les femmes mentent lorsqu'elles disent avoir été violées :

SEXISME : En tant qu'homme, je ne suis pas féministe, peut-être proféministe Une mode est récemment apparue dans la presse française et internationale à propos des hommes qui se disent "féministes" et dont on présente l'engagement comme "essentiel" pour les droits des femmes. Il est temps de se demander si cette nouvelle habitude qui se veut bienveillante n'est pas finalement contre-productive. Pas une semaine sans qu'un article, une campagne ne nous vante les mérites des hommes "les vrais", les gentils, ceux qui brillent dans le bon camp et affichent un "féminisme" évident. Cette pratique part de l'idée que l'égalité est "l'affaire de tous" (et même plus de toutes) et que les hommes doivent y jouer un rôle central. Comment pourrais-je croire que je mène le même combat qu'une femme? En tant qu'homme, je ne peux qu'observer que, même en dénonçant les inégalités, je reste membre d'une classe dominante qui me confère des privilèges que je ne peux pas toujours remettre en question individuellement. Etre un "homme féministe" apporte des bénéfices secondaires

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