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Les dispositifs créatifs en questions (1/2) : ce que la créativité libère

Les dispositifs créatifs en questions (1/2) : ce que la créativité libère
Il n’est pas toujours facile de montrer aux gens qu’on peut innover simplement et rapidement – surtout dans des secteurs qui paraissent, a priori, rétifs à l’innovation. Nos routines quotidiennes nous empêchent bien souvent de trouver des solutions pour faire les choses autrement. Cela ne signifie pas qu’il faille faire tout ce que l’on fait autrement, mais interroger nos pratiques permet toujours d’introduire des moments de réflexivité pour tenter de les améliorer. D’où l’idée, ravivée notamment par les premiers Barcamps ou les interventions de designers dans le champ de l’innovation sociale, de créer des évènements, pour imaginer faire autrement… et le montrer concrètement. C’est, il me semble, le véritable enjeu de MuseoMix, un évènement dont la 2e édition se tenait du 19 au 21 octobre 2012 au musée Gallo-romain de Lyon, qui est un bon exemple pour questionner les dispositifs créatifs, en comprendre leurs forces et leurs limites. Dispositifs créatifs : l’exemple de MuseoMix 1.

les dispositifs créatifs en questions (2/2) : les limites à la créativité collective On pourrait imaginer ainsi des Mix s’appliquant à d’autres objets que le musée. En ce sens, MuseoMix n’est qu’un dispositif parmi bien d’autres. Les Barcamps, les Hackathons, les ateliers créatifs, les interventions d’équipes de designers dans le champ de l’innovation sociale (et au-delà), les résidences de la 27e Région, les concours avec des développeurs qu’organisent les collectivités territoriales (comme celui de Rennes qui fut le premier en France) voire même l’Etat (Dataconnexions), les journées de créativités que de plus en plus d’entreprises fomentent avec leurs employés, leurs clients ou des développeurs… (celles organisées par la SNCF – le hackhaton des cheminots – par exemple ou la RATP… auxquelles on pourrait ajouter toutes les journées réservées aux développeurs des grands acteurs de l’informatique, allant de Facebook, Google à Mozilla)… voire même aux évènements qu’organisent des acteurs indépendants pour d’autres sociétés comme le font BeMyApp. Hubert Guillaud

Contribuer : Quelle est la valeur du travail ?  Valeur partagée mais valeurs detournées ?. La France change, une multitude d’événements, de lieux, de situations révèlent de nouvelles formes d’innovation et de rencontre: FabLabs, Hackaton, Barcamp, Co-Working qui sont des formats importés. Des organisations nouvelles et originales se créées également basées sur des apprentissages collectifs comme les Cantines, MuseoMix, MakeitSense, OuiShare, Apéro, ou Questions numériques sur des formats plus gaulois. Ces manifestations illustrent une mutation profonde issue de l’internet et du réseau que l’on pourrait qualifier d’« aplatissement du monde » ou des « nouvelles formes » de relations déterminé par l’esprit du numérique. Nous pourrions la nommer « économie de la contribution ». Celle-ci revalorise l’engagement et le savoir au détriment de la seule valeur monétaire du travail. « Innovation happens when people don’t ask permission ». Dans cet espace complexe, de nouvelles questions se dessinent. Qu’est devenu le travail ?

le nouveau monde de l’intimité numérique Par Hubert Guillaud le 15/09/08 | 7 commentaires | 7,225 lectures | Impression Le journaliste Clive Thompson, pour le New York Times, revient sur le Nouveau Monde de l’intimité numérique et détaille comment le News Feed de Facebook a transformé notre rapport aux sites sociaux, faisant d’un coup apparaître à tous, ce qu’il s’y cachait, révélant l’activité en ligne de chacun (voir ce que nous en disions à sa sortie). C’est ce que les chercheurs appellent la “sensibilisation ambiante”, c’est-à-dire ce contact en ligne incessant qui permet d’avoir toujours un oeil sur l’humeur d’un ami en surveillant la moindre de ses actions en ligne, du coin de l’oeil. Le paradoxe de cette intimité ambiante est que “chaque petite mise à jour – chaque bit d’information individuel – est insignifiante en soit. Facebook et Twitter ont poussé les choses jusqu’à l’excès, mais l’idée d’utiliser nos outils de communication pour développer des formes de coprésence n’est pas nouvelle, explique-t-il.

MuseoMix : des ordinateurs et des amphores Trois jours pour « remixer » un musée : voici la mission confiée à 150 apprentis médiateurs culturels par MuseoMix, l'évènement de l'innovation muséale dont on vous avait parlé dans ce billet. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ont brillamment relevé le défi : les visiteurs du Musée Gallo-romain de Lyon peuvent découvrir jusqu'au 11 novembre des expériences de visites participatives et interactives inédites, mettant à profit toutes les opportunités offertes par les nouvelles technologies. Entre-temps, on est allés les suivre dans leur processus créatif, et croyez-nous, ça valait le coup d'oeil. Voici donc notre reportage, en mode « plongée » dans les coulisses d'une innovation « en train de se faire ». > Un marathon créatif pour faire revivre le Lyon antique Numerikus, Taktilus, ou encore Kablus : voici quelques-uns des doux noms romains auxquels répondent les dix équipes de MuseoMix. > La « fenêtre sur le passé » de Konnekticus Comment arriver à un tel résultat ?

technologies et coopération Internet ne nous rend pas seul, soulignions-nous dernièrement. Mais en quoi nous aide-t-il à coopérer entre nous ? Dans son nouveau livre, Ensemble : les plaisirs rituels et la politique de la coopération (Amazon, extraits), le sociologue Richard Sennett, enseignant à la l’école d’économie de Londres et à l’université de New York, s’est intéressé à la coopération. Pour comprendre pourquoi elle se produit – et parfois, pourquoi elle ne se produit pas. Après Craftman (L’artisan, traduit en français sous le titre Ce que sait la main : La culture de l’artisanat), qui s’intéressait à l’impulsion innée que nous avons à bien faire les choses, ce livre est le second d’une trilogie (baptisée homo faber) sur les compétences dont les humains ont besoin pour une coexistence heureuse (le suivant, annoncé, portera sur les villes). La valeur de la coopération réside dans l’informel Face à la crise, estime le sociologue, les règles formelles s’avèrent souvent insuffisantes. Dialectique contre dialogique

Mar(t)ine essaie les platines | Marine Soichot Ce week-end, the place to be pour tout museo-geek qui se respecte, c’était le musée gallo-romain de Lyon pour la seconde édition de Muséomix. A cette l’occasion, j’ai fait des infidélités à « mon musée » pour participer, à distance, au remixage de celui de la colline de Fourvière. Image Fanny Leammel Muséomix c’est quoi ? La première édition a eu lieu en novembre 2011 au musée des Arts décoratifs à Paris. Comment pouvais-je les aider alors que j’étais à 10 000 km ? Ce fut trois jours très denses et extrêmement enrichissants. J’étais loin, très loin, mais j’avais l’impression d’y être. Globalement, J’ai retrouvé une frénésie d’idées et de créativité que je n’avais pas connue depuis longtemps mais que j’espère revivre le week-end prochain au start-up week-end de La Réunion. Pour Museomix 2013, l’appel à candidature pour les musées est déjà lancé.

comment exploiter le crowdsourcing Par Rémi Sussan le 20/07/11 | 1 commentaire | 2,385 lectures | Impression Edial Dekker est le cofondateur du groupe “hacker le gouvernement“, le plus important mouvement hollandais sur l’open data. Aujourd’hui, il dirige également Gidsy, une startup qui promet un “marché de l’expérience authentique”. “Nous avons des problèmes” a expliqué Dekker sur la scène de Lift : on se remet difficilement d’une crise économique, nos ressources naturelles s’épuisent et la mondialisation elle-même a probablement ses limites. La question est donc de recréer de nouvelles manières d’apprendre et de consommer, comme celles que prône Tom Hodgkinson dans son livre Brave Old World. Autre exemple how to homestead (qu’on pourrait traduire par “Comment se re-ruraliser”) un site de conseils en vidéo pour réapprendre des pratiques rurales comme tuer un poulet ou pour économiser de l’eau quand on fait la vaisselle, ou faire du pain, etc. Rémi Sussan

Museomix, une communauté de production temporaire | Carnet de réflexion de fritz_c, catalyseur d'innovation Museomix, une communauté de production temporaire Museomix une communauté La communauté de production temporaire Museomix a pour la deuxième année remixé un musée. La recette museomix c’est: des organisateursdes partenaires et sponsorsun musée (un lieu de remixage et une équipe impliquée)des participants sélectionnés (créatif, codeurs, médiateurs musée, blogueurs…)des coachs-Orga en soutiens… et des museomixeurs en ligne Méthode de Cocréation en temps 3 jours Museomix est aussi une méthode facilitant la cocréation en équipe. La 1/2 journée se finit en plénière. Une équipe se compose au minimum de 6 museomixeurs. Sur les 24 idées générées seuls 10 ont été retenues. Ses équipes sont les héros une aventure en temps court. des magiciens FabLab/ experts imprimante 3D, traceuse, outils de bricolagedes magiciens web/experts réseaux sociaux. La méthode est aussi un timing très court rythmé par des livrables. Les livrables sont: Conclusion Merci pour ces beaux moment. A bientôt pour Museomix 2013

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