Lex Google : pour Philippe Marini, sénateur, le "masque des bonnes intentions tombe" L'exercice est inédit pour un membre du Sénat : le sénateur UMP Philippe Marini, spécialiste des questions de fiscalité du numérique, s'est livré ce lundi soir à une "vidéo-bulle", chat vidéo hébergé par le réseau social Google +, avec quelques journalistes du hi-tech. Face à lui, on retrouvait Guillaume Champeau, de Numerama, Antoine Bayet, du Lab Europe 1 et Erwann Gaucher, journaliste et consultant pour France Télévisions. Passons tout de suite sur la forme : l'exercice est un brin limité, et ce n'est pas l'unique question d'internautes reprise qui a changé la donne. L'optimisation fiscale, "sujet de société" Fiscalité du numérique, donc, et quelques questions sur les sujets les plus chauds du moment : optimisation fiscale par Google, Apple, Amazon et autres multinationales de l'Internet, Lex Google et rémunération des contenus de presse, Europe et distorsions de concurrence. Pour le sénateur, la fiscalité du numérique est une question centrale. Dépendance aux entreprises américaines
e-watchdog ou la liberté de la presse 2.0 - e-watchdog Au sein de sa jurisprudence relative à la liberté d'expression, la Cour européenne des droits de l'homme fait référence à la mission remplie par la presse dans une société démocratique. Chargée d'informer le public sur toute question d'intérêt général, la presse joue le rôle de "chien de garde" de la démocratie ("watchdog"). Elle se doit d'aboyer à chaque fois que la perspective d'un danger se profile à l'horizon. Ces dernières années, la Cour de Strasbourg a reconnu que des acteurs étrangers aux médias professionnels pouvaient s'acquiter valablement de cette mission (ONG, militants, universitaires, etc.). Ce blog a donc pour objectif de contribuer à rendre compte des multiples questions juridiques suscitées par la révolution numérique qui frappe le secteur de l'information.
Discussion sur la fiscalité numérique avec Philippe Marini Mise à jour : la vidéo est en ligne : Ce lundi soir, Numerama participera sur à une discussion avec le sénateur Philippe Marini sur la fiscalité du numérique, organisée pour la première fois via la plateforme Google Plus et ses vidéo-bulles. Président de la commission des finances du Sénat, et auteur d'une proposition de loi surnommée taxe Google ainsi que d'un rapport parlementaire, Philippe Marini répondra également aux questions d'Antoine Bayet (Le Lab d’Europe 1), Richard Menneveux (Frenchweb), et Erwann Gaucher (CMC). Le programme de la discussion, également ouverte aux internautes, abordera non seulement la fiscalité du numérique au sens strict (les impôts et autres taxes imposées aux acteurs du numérique en France et dans le monde), mais aussi des questions parallèles comme la fameuse Lex Google qui pourrait aboutir à la création d'une taxe visant à rémunérer la presse en ligne. Toutes les informations et le programme détaillé sur le site du Sénat.
[innovation] Les algorithmes expliqués à des étudiants en journalisme Mercredi dernier, les 37 étudiants en journalisme de la licence professionnelle et moi-même étions en « sortie scolaire » à tout juste deux ronds-points de l’IUT de Lannion, chez nos voisins d’Orange Labs. [Pour rappel, Orange Labs Lannion est l'un des centres R&D de l'opérateur téléphonique] L’idée de cette visite à Orange Labs était de projeter ces jeunes professionnels un peu plus en avant dans l’avenir du journalisme. Durant près de trois heures, les équipes d’Orange Labs (merci à eux et notamment à Christian Grégoire) leur ont montré sous forme d’ateliers toute une série de travaux menés ici, dont certains encore au stade de l’expérimentation. Au menu, voici quelques trucs « barbares » que les étudiants ont découvert. - les entités nommées et le web sémantique - le fonctionnement d’un algorithme - les enjeux de la radio IP - l’hyperlocal Par exemple, les étudiants ont pu assister une analyse automatique du journal télévisé de France 2. L’ADN de l’information a changé.
Google génère plus de revenus publicitaires que l'ensemble de l'imprimé américain | Alain McKenna, collaboration spéciale Signe des temps, les revenus publicitaires que Google tire de ses différents sites web sont désormais plus importants que les revenus publicitaires totaux de l'ensemble des médias imprimés aux États-Unis, selon la société d'investissement Covestor. La publicité sur internet a évidemment le vent dans les voiles depuis plusieurs années, devenant rapidement le deuxième plus important marché publicitaire devant les journaux, les magazines et la radio. Seule la télévision demeure un média plus lucratif que la Toile. >>> Suivez Alain McKenna sur Twitter! L'an dernier, l'ensemble des médias imprimés aux États-Unis a généré des revenus légèrement supérieurs à 40 milliards de dollars de la publicité, comparativement à un peu plus de 35 milliards $ pour Google. Pour la première moitié de 2012, les rôles se sont inversés: selon Covestor, l'imprimé a tiré un peu moins de 20 milliards de dollars en publicité, contre 21,6 milliards pour Google. La conclusion est peut-être un peu forte.
Jean-Pierre Pernaut journaliste avant-gardiste Tenter de caviarder une information sur Wikipédia, ça ne sert à rien. Il se trouvera forcément quelqu'un pour le remarquer, et remettre en ligne ce qui avait été censuré. Il existe même des robots pour cela. Jean-Pierre Pernaut n’est pas un présentateur populiste, mais un journaliste “avant-gardiste“. Le 1er février 2007, entre 11h46 et 12h06, une petite main de TF1 modifie 9 fois la fiche Wikipédia de Patrick Poivre d’Arvor. Liste des modifications sur la page Wikipédia de PPDA le 1er février 2007 : en vert, le nombre de caractères rajoutés, en rouge, ceux qui ont été effacés. Le 26 février, quelqu’un, à TF1, caviarde la fiche Wikipédia de Nathalie Marquay, pour effacer le passage évoquant l’idylle présumée de l’ex-miss France -et compagne de Jean-Pierre Pernaut- avec Daniel Ducruet -l’ancien mari de Stéphanie de Monaco- lors de leur participation à la Ferme Célébrités, une émission de télé-réalité de TF1, et le fait que cela aurait remis leur projet de mariage en question.
Google s’inquiète d’une surveillance gouvernementale en hausse Google s'inquiète des requêtes gouvernementales (autorités politiques, tribunaux, police,...) dont il est de plus en plus fréquemment saisi. À l’appui des chiffres de son dernier rapport de transparence, le géant de l'internet tente d’alarmer les internautes sur « la manière dont les gouvernements peuvent parfois freiner les flux d’informations qui circulent sur Internet ». Régulièrement l’objet de requêtes gouvernementales visant au déréférencement de certains contenus ou à la divulgation d’informations concernant ses utilisateurs, Google propose aux internautes de consulter librement depuis 2010 les détails relatifs à ces demandes dont il est saisi. Dans un billet publié hier sur son blog officiel, le géant de l'internet a annoncé que les informations concernant les six premiers mois de l’année 2012 venaient d’être mises en ligne sur sa plateforme dédiée, le Google Transparency Report. Plus de 70 % d’augmentation des demandes de retrait Voilà pour les chiffres mondiaux.
- Les journalistes papier ne sont pas (tous) des dinosaures qui refusent d’évoluer Dinosaures de papier – Crédit photo : Emraya via Flickr.com Je forme les groupes médias aux techniques web depuis quatre ans. Au cours de mes interventions, j’ai constaté souvent le fossé culturel qui sépare journalistes et direction. Pour celle-ci, généralement, si les journalistes rechignent à évoluer vers le bi-média, c’est par résistance au changement ou fainéantise. La réalité est toute autre. Lorsque j’arrive dans une rédaction, ou un groupe média, c’est pour expliquer concrètement comment se pratique le journalisme sur Internet ou sur les supports digitaux. Mais, le fait est que j’arrive aussi avec beaucoup de travail en plus. Il est rare que les journalistes ne soient pas intéressés par ce que je raconte et par tout ce qui peut améliorer leurs pratiques. En revanche, très rapidement se pose la question de la charge de travail supplémentaire. Qui ne peste lorsque le Monop’ du coin décide, sans avertir personne, de changer l’emplacement des packs de lait ? Cyrille Frank
Google veut faire annuler le procès intenté par l'Author's Guild Le conflit entre les deux partis dure depuis déjà un certain temps, et rien ne laisse supposer une issue rapide. Le procès a commencé en 2005, a trouvé une solution à base de compromis en 2008 avant que l'affaire ne soit relancée l'année dernière par le juge Denny Chin. Et c'est ce même juge qui a prononcé en mai un jugement autorisant la corporation des auteurs américains à poursuivre leur « class action » contre le géant d'internet. Google a justement fait appel pour que cette procédure soit requalifiée. Kathelinejeanpierre.ca, CC BY-NC-SA 2.0 La raison invoquée par la multinationale ? Pour étoffer cet argument, ils ont mené une enquête auprès de certains auteurs et ces derniers approuvent la numérisation à 58%. 45% de ces auteurs ont affirmé que la demande pour leurs livres avait augmenté suite à la numérisation qui permet de rechercher le contenu de leurs ouvrages. Sources : Teleread , Paid Content , CNet Pour approfondir
CNN claims Iran shot at a US drone, revealing the news networks' mindset | Glenn Greenwald (updated below - Update II [Fri.]) Barbara Starr, CNN's Pentagon reporter (more accurately known as: the Pentagon's reporter at CNN), has an exciting exclusive today. Exclusively relying upon "three senior officials" in the Obama administration (all anonymous, needless to say), she claims that "two Iranian Su-25 fighter jets fired on an unarmed US Air Force Predator drone in the Persian Gulf last week," while "the drone was in international airspace east of Kuwait . . . engaged in routine maritime surveillance." The drone was not hit, but, says CNN, "the incident raises fresh concerns within the Obama administration about Iranian military aggression in crucial Gulf oil shipping lanes." First things first: let us pause for a moment to extend our thoughts and prayers to this US drone. The CNN report on this incident is revealing indeed. Most notably, CNN does not even bother with the pretense of trying to include the claims of the Iranian government about what happened. Iranian evil
Quand Google oblige Numerama (et d'autres) à se censurer Mise à jour : Comme le font remarquer les lecteurs en commentaire, Firefox de Mozilla bloque également l'accès au domaine membres.lycos.fr. Cependant, contrairement à Chrome, Firefox ne bloque pas les pages des autres sites lorsque s'y trouve une image hébergés sur un domaine bloqué. Seule l'image est bloquée. Google pouvait-il faire pire dans sa façon d'implémenter son dispositif de sécurité dans son navigateur Chrome ? Pas sûr. Tout à fait par hasard, en fouillant dans les archives de Numerama, nous avons découvert qu'il était impossible de lire l'un de nos vieux articles avec les paramètres par défaut de Google Chrome. "Danger : Attention, logiciel malveillant !" Le message précise tout de même, à condition de le comprendre comme tel, que Numerama n'est pas responsable. En fouillant, nous découvrons que le problème est dû à une image publiée par l'un de nos membres dans les commentaires de l'article.
Il Giornalismo Non è Mai Stato Sostenibile “It should be remembered that journalism has never been a viable product as such. It has always needed some other source of revenue than just the money collected directly from the readers”. Inizia così “Chasing Sustainability on the Net : International research on 69 journalistic pure players and their business models”, ricerca coordinata da Risto Kunelius, professore dell Università di Tampere in Finlandia, che analizza se e come le start up del giornalismo digitale hanno trovato una loro sostenibilità economica. La ricerca, pubblicata un paio di giorni fa, analizza 69 case studies di altrettanti pure players all digital in Europa, Stati Uniti e Giappone. Il rapporto, liberamente scaricabile, analizza la realtà di Stati Uniti, Giappone, Gran Bretagna, Francia, Italia, Spagna e Finlandia esaminando tratti comuni e differenze in queste nove nazioni. I punti emergenti salienti sono i seguenti: Pier Luca Santoro
Lex Google: quand les ayants droit mettent des bâtons dans les roues des éditeurs Google et la presse, nouvel épisode. Vendredi soir, le gouvernement a officialisé le nom de l?heureux élu qui aura le bonheur de conduire les négociations entre les grands éditeurs et Google. Marc Schwartz, associé au sein du cabinet Mazars, sera chargé de superviser d?ici fin décembre « la conclusion d?un accord sur un partage équitable de la ressource générée par l? Des négociations mortes dans l?? Les producteurs de disque réclament leur part Qu? Le projet des éditeurs soulève des critiques Si le directeur général du SNEP n? Explication : en l? Pas de "droit voisin", sans droit d'auteur « Il ne peut y avoir de droit voisin, sans droit d? Le gâteau de la copie privée en toile de fond Si David El Sayegh défend les auteurs, c? Un contexte explosif C?
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