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La réalité augmentée au musée, une médiation en expérimentation

La réalité augmentée au musée, une médiation en expérimentation
Les institutions culturelles font aujourd’hui preuve d’une certaine créativité dans le domaine de la médiation en ayant notamment de plus en plus recours aux technologies de l’information et de la communication. Les expériences ne manquent pas et la réalité augmentée en particulier n’est plus réservée aux seuls chercheurs en informatique ou aux pratiques publicitaires diverses mais pénètre l’ensemble des industries culturelles et espaces patrimoniaux, musées et centres d’interprétation compris. La réalité augmentée au musée, du champ des possibles… Déjà répandue dans le domaine de l’édition, et notamment dans la littérature jeunesse où elle bouscule les codes de la narration, cette technique envahit conséquemment les pratiques patrimoniales et muséographiques. … à l’expérimentation La réalité augmentée au musée, entre médiation documentaire et appropriation Related:  les jeunes

L'étonnant mur multitouch du Musée d'art de Cleveland (projet Gallery One) - Musée-Oh! Le blog d'une muséographe Dans les projets muséographiques actuels, innovation rime avec TIC. Rares pourtant sont les dispositifs qui dépassent l'effet "Waouh" en apportant un niveau de lecture supplémentaire et en enrichissant réellement l'expérience de visite. Les projets Gallery One et ArtLens du museum of art de Cleveland nous démontrent que le pari est tenable, pour renouveler l'approche des collections et des chefs d'oeuvre, en proposant une participation interactive des visiteurs. De quoi ébranler sérieusement l'approche parfois trop contemplative des musées d'art ! Par le biais d'un mur multitouch et une application Ipad, le public est invité à réinterpréter les collections et à interagir virtuellement avec elles : le visiteur est invité à imiter le positionnement des sculptures, à défier l'expression des personnages représentés, à devenir un artiste. L'expérience et les interactions possibles sont riches à la fois dans l'appli et dans les dispositifs TIC conçus, la preuve en images : Pour aller plus loin :

» Regard sur 25 ans de présence des jeunes au musée Entre 1989 et 2013, Lucie Daignault, responsable de l’évaluation au Musée de la civilisation de Québec (MCQ), a étudié les habitudes de fréquentation du musée par les 18 à 34 ans en essayant de déterminer leur profil, leurs attentes et les moyens de communication à privilégier pour les joindre efficacement. Des visiteurs sociaux Les enquêtes effectuées auprès des Québécois âgés de 18 à 34 ans témoignent d’une légère baisse de fréquentation au MCQ. La variation est plus grande chez les 25 à 34 ans que chez les 18 à 24 ans. Pour Lucie Daignault, la forte diminution constatée entre 2000 et 2009 s’explique par le changement de stratégie du Musée, qui a décidé d’orienter sa promotion autour d’une exposition vedette. Après sondage, il est apparu que les jeunes adultes étaient plus sensibles à la publicité soulignant la diversité des thématiques. Depuis les 25 dernières années, les jeunes adultes représentent le groupe d’âge qui fréquente le plus le Musée en compagnie d’amis Source(s)

De nouvelles applications mobiles muséales en France (oct – novembre 2013) En octobre et novembre 2013, 11 nouvelles applications muséales et culturelles sont apparues sur les stores d’Apple et de Google. En voici une présentation. . Guide de lieux avec géolocalisation . Universcience: « Bienvenue à la Cité des Sciences », « Bienvenue au palais de la Découverte » Nouvelles applications officielles des deux lieux de culture scientifique parisiens. Elles offrent les services suivants: se repérer et trouver rapidement une exposition, une animation ou un service, découvrir des points d’intérêt signalés et recommandés, suivre pas à pas un parcours thématique, organiser son propre parcours, constituer un groupe de visite avec des amis en visualisant le visiteur grâce à la géolocalisation « dans les murs », connaître le programme du jour, visionner des présentations en langue des signes LSF, écouter des témoignages sonores d’autres visiteurs, scanner des QR code, témoigner sur les réseaux sociaux, charger d’autres applications ou webapps en relation avec la visite. . .

Episode 31 : les musées Afin de comprendre les problématiques rencontrées par les entrepreneurs sur les réseaux sociaux, j’ai décidé de consacrer une rubrique complète au décryptage de ces nouveaux outils par secteur d’activité. Vous pouvez retrouver les 30 premiers épisodes de cette série ici : Cette fois-ci, je vais m’intéresser à la communication social-média des musées. Problématiques du secteur Les musées ont tout intérêt à se servir des réseaux sociaux et cela pour plusieurs raisons : – ils peuvent de cette manière sensibiliser les internautes sur les différentes oeuvres présentes au sein de leurs « locaux » en explicitant l’histoire de chacune d’entre elles – ils ont la possibilité de générer du trafic en local en informant les membres de leur communauté des prochaines expositions phares à ne pas rater – ils peuvent vendre différents types de prestations lorsque ces derniers disposent d’un site e-commerce 1) Raconter l’histoire du musée Sensibiliser le Grand Public aux oeuvres présentes

Les musées se mettent au virtuel Dès aujourd’hui, les sites Web, les smartphones et autres tablettes et ordinateurs de poche, la RFID ou des concepts comme la «réalité augmentée» transforment aujourd’hui la médiation muséographique. Il y a les expériences du «Grand Versailles Numérique» pour enrichir par le virtuel les parcours à l'intérieur du Château comme dans les jardins. Il y a aussi les initiatives pilotées par Bernard Stiegler au Centre Pompidou et les nombreuses expériences du Louvre, dont son Museum Lab de Tokyo, très en pointe et dès la fin 2012 le Louvre Lens. Mais au-delà de ces modèles forts, c'est dans des musées du monde entier, du Guggenheim de Bilbao au MoMA de New York, en passant par le plus discret Musée des Sciences de Bergen en Norvège, que se vit, au présent, un peu du futur de la muséographie. Tour d'horizon partiel et partial… Les podcasts et la 3D du Guggenheim Bilbao L'architecture du musée, telle que mise en valeur sur le site du Guggenheim Bilbao grâce à pas mal d’images, notamment en 3D.

La médiation culturelle à destination du jeune public : une enquête par revisite au musée de la BD d’Angoulême – MediaNum Ce billet a été co-écrit avec Cristina Baldulescu, enseignante-chercheuse à l’Université de Poitiers, et fait suite à une étude réalisée avec les étudiants de la licence Communication et Management des Evènements de l’IUT d’Angoulême dans le cadre d’un projet pédagogique lié à l’enseignement d’étude des publics au musée. Complétant le billet d’Agnès Pecolo sur notre « Insaisissable public », ce texte propose un cadre de pensée sur les attentes des publics jeunes en terme d’activités de médiation culturelle qui peut servir de base de réflexion pour le projet MediaNum et nos recherches sur l’engagement de ces derniers dans une stratégie de valorisation basée sur le transmédia storytelling. Un des volets de la stratégie prendra d’ailleurs pour cadre la médiation muséale puisqu’un partenariat est actuellement à l’étude avec le Musée d’Aquitaine de Bordeaux pour l’année 2017-2018. L’exposition des planches du Musée de la Bande Dessinée d’Angoulême. Diapositif expographique Visites familiales

From Tate to the Louvre, the world's best museums and galleries online Best all-rounders Tate, UK Tate galleries were among the first to recognise the value of the internet – both for engaging with visitors, and for offering multimedia exhibition guides. Their clear, easy-to-use website includes a wide range of blogs; a dedicated Tate Channel of artist video interviews and short films; and no fewer than 16 apps. These are mostly free, and range from the educational, such as the Tate Guide to Modern Art Terms, to the just-for-fun: the Muybridgizer allows you to create an Eadweard Muybridge-style animation using your iPhone camera. Most apps are only available for iPad and iPhone, but Tate is slowly developing availability for Android: I downloaded their guide to the current Roy Lichtenstein show at Tate Modern to my Samsung smartphone, and flicked through a selection of his paintings and scrapbooks from my desk. Museum of Modern Art, New York Best for audio guides Louvre, Paris Prado, Madrid Best for sheer beauty Gagosian galleries, worldwide Least digitally savvy

Comment attirer les jeunes adultes dans les musées - Réseau de veille en tourisme La clientèle des jeunes adultes représente un marché important pour les musées. Plus d’un Canadien sur cinq âgé de 18 à 35 ans effectue au moins une visite par année dans un tel établissement (PMB 2011). Une étude récente s’est penchée sur ce qui intéresse ces adultes et a démontré qu’un marché potentiel latent pourrait bien se développer grâce aux efforts innovants des institutions. Voici les résultats de cette étude et des exemples d’initiatives de musées qui pourraient interpeller particulièrement la clientèle des jeunes adultes. Le marché des 18 à 35 ans n’est pas simple à conquérir. D’abord, il regroupe trois générations, soit les X, les Y et les C (lire aussi: Qui sont ces C?) Qu’est-ce qui les attire? Outre le thème de l’exposition, qui joue probablement le plus grand rôle dans l’intérêt suscité chez le visiteur potentiel, quelques caractéristiques complémentaires favorisent la venue des jeunes dans les musées, entre autres: Un marché latent? Des initiatives inspirantes Guggenheim

Nurun // Mobilité et culture : sur place ou à emporter ? Le numérique, et le mobile en particulier, cristallisent un changement sensible du rapport aux contenus culturels, aux événements. La valeur d'un artiste n'est plus son copyright: on peut tout ... Le numérique, et le mobile en particulier, cristallisent un changement sensible du rapport aux contenus culturels, aux événements. La valeur d'un artiste n'est plus son copyright: on peut tout partager, tout capter, tout consommer… tout emporter avec soi. Pour créer de la valeur, l'industrie et les artistes explorent de nouveaux chemins. > Conception, distribution, consultation: comment les produits culturels se réinventent-ils?

□ Qu'est-ce qui captive, ou ennuie, les adolescents au musée ? Les jeunes qui vont au musée s'ennuient si les oeuvres d'une salle affichent toutes le même style. En revanche, ils apprécient les tableaux présentant beaucoup de détails. (Photo: Olivier Chwaiki, Musée des beaux-arts de Montréal) On a tendance à croire que les adolescents ne sont pas intéressés par les musées, mais est-ce vraiment le cas ? Et, lorsqu'ils en visitent un, qu'est-ce qui leur plaît et les incite à revenir ? C'est ce qu'a cherché à savoir Laure Martin-Le Mével dans ses travaux de maîtrise (La maîtrise est un grade ou un diplôme universitaire correspondant au grade ou titre de « maître ». Sa recherche (La recherche scientifique désigne en premier lieu l’ensemble des actions entreprises en vue de produire et de développer les connaissances scientifiques. Le processus de visite comme indicateur d'intérêt Elle a également mené deux entrevues individuelles avec chacun d'eux, l'une avant la visite et l'autre après. Ce qui les rebute, ce qui les attire Le goût de l'art n'est pas inné

Musées : l’art de séduire - Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné Ils misent sur des artistes de renom et des thématiques fortes, sur des animations originales, notamment à destination des jeunes, ou encore sur de nouveaux outils numériques. Les musées ne sont pas des lieux poussiéreux et ils le prouvent au quotidien, déployant tous leurs charmes pour attirer les publics. Ils ont même de l’ambition et désirent s’afficher comme des lieux de culture et de patrimoine d’avenir. Il n’y a pas de secrets : l’attractivité d’un musée repose avant tout sur ses expositions temporaires. Le musée de Grenoble, qui a franchi le cap des 100 000 visiteurs avec des expositions sur de grands artistes contemporains tels que Giacometti, Kandinsky ou Chagall, en est la meilleure preuve (lire page 41). Mais n’allons pas croire que ces grands rendez-vous drainent des publics de la France entière. Même constat du côté des musées départementaux : ce sont les expositions temporaires qui font la différence ! Une fréquentation en hausse. Une offre muséale complète.

Culture : à la conquête du jeune public S’il existe des salles très identifiées “jeune public” (L’Espace 600, La Bobinette, La Comédie de Grenoble…), les autres structures culturelles de la métropole doivent rivaliser d’imagination pour attirer les nouvelles générations. Cela se traduit d’abord par la construction d’une programmation mettant en avant par exemple des œuvres contemporaines ou utilisant les nouvelles technologies, mais aussi par des tarifs très incitatifs (dès 6 € le spectacle à la MC2 ou à l’Hexagone par exemple). Être plus accessible Pour autant, cela ne suffit pas. Du côté du Musée de Grenoble, on mène également une politique d’ouverture: « Il faut au préalable amener les parents à se rendre compte que le musée n’est pas un lieu ennuyeux ! Proposer une expérience Les structures culturelles doivent en effet offrir désormais une expérience. Aller à la rencontre des jeunes www.vivelesvacances.net

Musées, innovations numériques et expériences de visite - Bonnes pratiques - Société des musées du Québec (SMQ) L’innovation numérique est-elle une voie incontournable pour les musées? Cette question fondamentale a nourri non seulement le débat d’ouverture, mais elle a aussi teinté les échanges tout au long des Rencontres. Très vite, une réponse s’est imposée : « Oui, mais… ». La révolution numérique, récente, a profondément bouleversé nos sociétés et nos comportements, faisant la part belle à « l’expérience ». Son impact sur les modes de consommation, de communication, de partage et d’appropriation des savoirs est majeur, et les institutions muséales n’échappent évidemment pas à ces transformations. Un peu partout dans le monde, elles multiplient les projets innovants et misent sur le numérique pour renouveler l’expérience de visite. Si le numérique se pose aujourd’hui comme un incontournable, il demeure, pour certains, une stratégie parmi tant d’autres, voire un défi difficile à relever. Le recours aux innovations numériques n’irait donc pas de soi, apportant avec lui son lot de questionnements.

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