HOMMAGE • Printemps arabe, un lexique
Voici un an, le Tunisien Mohamed Bouazizi s’immolait par le feu, donnant le signal d’un vaste mouvement de révolte. Pour cet anniversaire, un quotidien libanais a demandé à des écrivains et à des journalistes de dresser l’abécédaire des “mots de la liberté”. Extraits. • Bouazizi Rien ne prédestinait Mohamed Bouazizi à devenir un mythe, “l’étincelle” qui, en Tunisie, a déclenché la révolution. Fils d’une famille de sept enfants, marchand ambulant, le jeune homme pousse sa charrette pour vendre fruits et légumes. • Constituante Pour fonder un Etat de droit à l’ère de la démocratie, une Assemblée constituante élue au suffrage universel paraît être la voie royale pour élaborer et voter la loi organique. • Dégage ! • Economie Pendant des semaines, Al-Jazira a repris en boucle une petite scène où l’on voyait une Tunisienne, proche de l’évanouissement, murmurer que ses quatre fils étaient au chômage : c’était le drame de sa vie. • Minorités “Nous avons peur de la majorité.
Egypte
L’Egypte a célébré le premier anniversaire de la révolution dans un climat d’incertitude et de tensions entre un pouvoir militaire critiqué, un mouvement contestataire à la recherche d’un nouveau souffle et des islamistes triomphants. Les blogueurs et net-citoyens critiques de l’armée ont subi pressions, menaces et parfois arrestations. Le blogueur Maikel Nabil Sanad a été le premier prisonnier de conscience de l’ère post-Moubarak. Egypte AR Lire en arabe / اقرأ التقرير بالعربية Lire le chapitre Egypte du rapport 2011 sur les Ennemis d’Internet. Le Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui dirige le pays depuis le départ du pouvoir d’Hosni Moubarak en février 2011, tardant à passer le relais aux forces politiques nouvellement élues, n’a pas tenu ses promesses. Agressions multiples, menaces de poursuites... Cas emblématique, le blogueur Maikel Nabil Sanad a été le premier prisonnier politique de l’ère post-Moubarak. Le CSFA continuerait de jouer avec la vitesse de la bande passante ?
Des médias français censurés pour avoir publié des tribunes du journaliste Taoufik Ben Brik : imprimer
Une édition du quotidien Le Monde, ainsi que deux numéros de l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur ont été récemment interdits de diffusion en Tunisie. Le site du quotidien Libération est, quant à lui, bloqué depuis le 21 février 2007. Ces trois journaux français ont publié des articles du journaliste tunisien Taoufik Ben Brik, très critiques envers le président Zine el-Abidine Ben Ali. “Après trois ans de silence, Taoufik Ben Brik s’est remis à écrire et, visiblement, cela n’est pas du goût des autorités tunisiennes. Aucun de ses articles n’a pu être diffusé dans le pays. Le Monde en date du 23 février 2007 n’a pas été distribué en Tunisie. Par ailleurs, les éditions des 8 et 21 février 2007 de l’hebdomadaire français Le Nouvel Observateur ne sont jamais arrivées dans les kiosques tunisiens. Plusieurs titres de la presse française sont toujours interdits en Tunisie, dont les hebdomadaires Charlie Hebdo et Le Canard enchaîné.
Tunisie Lib ralisation d internet : Les op rateurs ne seront plus oblig s de passer par l ATI
La Tunisie a passé un nouveau cap dans son histoire ce vendredi 11 janvier 2013. En effet, pour la première fois dans la le pays, les autorités de tutelle ont décidé la libéralisation de l’internet et, en accessoire, de mettre fin au contrôle et à la censure. Une cérémonie s’est tenue ce vendredi matin au pôle technologique El Ghazala pour la signature d’un avenant à la convention de concession pour l’installation et l’exploitation d’un réseau public de téléphonie cellulaire de norme GSM entre l’Etat en la personne du ministre des Technologies de la Communication, Mongi Marzouk, et les deux opérateurs Orange Tunisie et Tunisiana en la personne de leurs DG respectifs Didier Charvet et Kenneth Campbell. Cet avenant supprime le passage par l’Agence tunisienne de l’internet (ATI), qui est la structure chargée du développement et du contrôle de la qualité de service de l’Internet, pour le trafic Internet international entrant et sortant du pays. Imen Nouira
Cette perle est plus accès sur "L'automne arabe" (les femmes oubliées du printemps arabe qui veulent faire valoir leur droits) mais montre que Facebook censure des photos (non contraire au règlement) et bloque des comptes d'usagers, probablement pour satisfaire les politiques du pays, et ainsi ne pas y être censuré. by lesdoc Feb 20