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Depuis vingt ans, la France diminue les charges des entreprises

Depuis vingt ans, la France diminue les charges des entreprises
Depuis le début des années 1990, les gouvernements ne cessent de vouloir diminuer le coût du travail. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Samuel Laurent Qui se souvient du rapport Malinvaud de 2001 ? Du rapport Charpin de 1992 ? Ou de celui de Dominique de la Martinière et Alain Demarolle en 1996 ? Mis à part pour quelques historiens, ces documents sont tombés dans l'oubli. La question des cotisations sociales des entreprises, généralement appelées "charges sociales", est en effet tout sauf nouvelle. Et c'est ce qui est fait, par une série de mesures prises sous les gouvernements Balladur, Rocard et Juppé. Alain Juppé fusionne les deux mesures en 1996, et permet, en 1997, à des entreprises de bénéficier d'allègement sur les salaires de 5 millions d'employés, ce qui abaisse le coût du travail au niveau du smic de 12 %. Parmi ces niches, les exonérations de cotisations sociales représentent une part non négligeable.

C'est bon ! La compétitivité est relancée ! « Contrairement à ce que croit l’extrême-gauche, il n’y a pas d’avenir pour l’industrie française et pour les classes populaires dans une stratégie d’affrontement qui serait contreproductive pour elles et pour la France. La stratégie de coopération de toutes les forces de la production, ce que j’ai appelé « l’alliance des productifs », appuyée sur un compromis social réaliste, est la seule féconde pour le redressement du pays. » C’est ce que déclare Jean-Pierre Chevènement sur son blog. J’aime bien ce gars-là, il sait garder la tête froide et devrait servir d’exemple pour tous les blogueurs de gouvernement. Garder la tête froide ? Figurez-vous que je suis allé manger un sandwich au bistro du coin ce qui m’a permis d’étudier les messages dans Twitter et de boire une bière dont la TVA ne bougera pas. Autre exemple. Il faut reconnaître que Twitter est assez agité, ce midi. J’attends avec impatience la réaction des ténors de l’UMP. Je vais le faire. Je ne vais donc pas me réjouir. Bof. Hop !

L'héritage : Le vrai bilan complet de Nicolas Sarkozy J'ai la nette impression qu'un grand nombre de Français ont oublié les quelques années passées et le bilan que la gauche a trouvé à son arrivée récente au pouvoir. Alors il m'a semblé intéressant de dresser un bilan le plus complet possible pour que les mémoires des cancres et des poissons rouges y compris dans la presse, puissent se remémorer d'où l'on vient et dans quel état Sarkozy a laissé la France.A l'image de son parcours personnel au RPR puis à l'UMP, son quinquennat aura été chaotique, lui qui vantait aux Français une "République irréprochable". On ne peut pas affirmer que ces cinq années passées auront été un fleuve tranquille puisque émaillées d'affaires, scandales, magouilles et condamnations en tout genre, "mouillants" ministres et entourage voire l'ex chef de l'Etat lui-même. Pour mémoire, voici donc "les affaires" du quinquennat de Sarkozy, elles ont pour nom : (Mise à jour 11 mars 2014 ci-dessous) - 1 789,4 milliards d'euros dette publique soit 89,3% du PIB fin mars 2012

A quoi servent les bobos? - Idées Sur qui passer ses nerfs aujourd’hui ? Les pauvres ? Ça ne se fait pas. Les riches ? Ça ne se fait plus. Restent les bobos. C’est donc tout naturellement que le bobo est devenu un incontournable du discours politico-médiatique. Thomas Legrand, Eric Agrikoliansky et Anaïs Collet JCF © Radio France Pourtant, le bourgeois bohème n’a sans doute pas que des défauts. « A quoi servent les bobos ? C’est notre sujet du jour. Suivez-nous aussi sur :

Vingt milliards de baisse d'impôts sur trois ans pour les entreprises LE MONDE | • Mis à jour le | Par Claire Guélaud et Thomas Wieder La lettre est un peu différente, mais l'esprit est sensiblement le même. A quelques exceptions près, comme la poursuite de l'exploitation du gaz de schiste, les principales recommandations du rapport de Louis Gallois sur la compétitivité seront suivies par le gouvernement. Lire : Le détail des annonces de Jean-Marc Ayrault Pour l'essentiel, donc, le premier ministre fait sienne l'analyse de l'ancien patron d'EADS et de la SNCF sur la compétitivité. Pour redonner un ballon d'oxygène aux entreprises, M. Dans son "pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi", présenté mardi, le premier ministre n'a pas retenu en revanche l'idée d'une baisse des charges salariales, qui aurait redonné du pouvoir d'achat aux ménages. Ainsi, sur les 20 milliards de baisse de charges patronales, dix seront effectifs dès la première année, l'autre moitié devant entrer en vigueur les deux années suivantes.

Allégements de «charges» : l'assistanat des patrons Jeudi, 10 Novembre 2011 11:55 Le montant des exonérations de cotisations sociales a atteint, en 2010, la somme rondelette de 30 milliards d'euros. Soit une progression de 55% en neuf ans. Le chiffre publié jeudi par l'Acoss, la fédération nationale des Urssaf, est en diminution de 2,3% par rapport à 2008 où il avait frôlé 31 milliards, un record. Le gros morceau concerne des «mesures générales d'encouragement» à la création d'emplois et au pouvoir d'achat. Un peu moins de 21 milliards d'euros, soit 70% du total, ont été engloutis dans des allégements de cotisations patronales sur les bas salaires (dits «allégements Fillon»), un montant en hausse de 44% depuis 2002. Dans la même catégorie se trouvent les exonérations de cotisations au titre des heures supplémentaires déclarées. Une deuxième catégorie d'exonérations (7,5% du total) concerne les «mesures en faveur de publics particuliers». (Source : Le Figaro)

Moi électeur, je m'interroge {*style:<b> Le 20 septembre dernier, je tirais ici ma révérence. Comme beaucoup, je pensais qu'avec François Hollande aux commandes, ce blog n'avait plus aucune raison d'exister. Hier encore, j'avais l'intention le clôturer définitivement. </b>*} Comme beaucoup aussi, je suis stupéfait par la conférence de presse et les mesures adoptées par Jean-Marc Ayrault. Désolé Mr le Président, si j'ai voté pour vous, je n'ai pas voté pour cela. France 2013 : les nouvelles fractures Voir l'analyse vidéo On savait les Français très préoccupés par l’emploi et le pouvoir d’achat ; les résultats de l’enquête mettent en évidence un autre mouvement : le profond repli de l’opinion qui atteint en ce début d’année 2013 un niveau jamais égalé. Ce mouvement se caractérise par une très forte défiance à l’égard du monde extérieur et d’autrui. Pour 78% des personnes interrogées, « on n'est jamais trop prudent quand on a affaire aux autres », 58% pensent que « la France doit se protéger davantage du monde d’aujourd’hui plutôt que de s’ouvrir au monde extérieur ». Ce mouvement d’opinion traduit bien davantage que la nième étude sur la défiance des Français. On savait l’opinion publique française pessimiste et inquiète depuis longtemps. Cette enquête fait également apparaître des porosités de plus en plus marquées entre certains électorats.

Sauver l'Europe par les nations? La construction de l'Europe et l'avenir des nations ; Maxime Lefebvre Face aux mouvements contradictoires que sont l'homogénéisation liée à la mondialisation et l'affirmation des particularismes, l'Europe tient une position qui n'est pas évidente. Cette dernière est en effet l'objet d'interprétations contradictoires entre ceux qui l’envisagent comme une fédération désincarnée et ceux qui ne la perçoivent qu'à travers le prisme de l'intergouvernementalisme. Pour réaliser une synthèse de ces perspectives contradictoires, l'auteur, diplomate et professeur à Sciences Po, propose une lecture de l’interaction entre l'Europe et les nations qui la composent, «en passant en revue de façon systémique l'interaction de l'Europe et de ses nations dans les principaux champs : la question des frontières, l'organisation institutionnelle, le rapport à l'économie, la politique extérieure, le trait d'union de la relation franco-allemande» (p.11). publicité Identité européenne et nations Florent Parmentier

Conjoncture : Compétitivité : les forces et les faiblesses de la France INFOGRAPHIE - Un coût du travail mal maîtrisé, des dépenses publiques trop élevées, une fiscalité lourde et improductive sont les points faibles de notre économie. Mais l'énergie est encore bon marché et ses infrastructures sont ses principaux atouts. Points faibles • Un coût du travail mal maîtrisé En France, une heure de travail coûte, industrie et services confondus, 3,30 euros de plus qu'en Allemagne, à 35,28 euros, d'après l'institut COE-Rexecode (chiffre au deuxième trimestre 2012). Autre raison au coût du travail élevé: les taxes et autres cotisations. Il existe bien des allégements de charge en France, ciblés sur les bas salaires. L'écart de charges creuse ainsi le fossé entre l'hôtellerie-restauration, qui profite d'un coût de main-d'œuvre le moins cher à 21 euros de l'heure, et l'industrie manufacturière (32,81 euros), touchée de plein fouet par la concurrence étrangère. • Des dépenses publiques trop élevées • Une fiscalité lourde et improductive Il s'agirait d'un tabou français.

François Hollande, six mois pour quoi ? En France on adore les bilans. Presque autant que les rapports... Donc on commence par juger les cent jours d'un président. Puis ensuite on passe à ses 6 mois. Six mois donc, nous y sommes... Parce que si l'on ne part pas de la date de son élection, le 6 mai, mais bien de la passation de pouvoir (le 15 mai), François Hollande n'est pas vraiment président depuis six mois. D'où vient, d'abord, cette étrange impression que ces six mois ont duré bien plus longtemps ? Après des années passées entre hystérie et frénésie, le côté père tranquille (mais plus "normal", hein...) de François Hollande étonne et inquiète. En revanche, la rupture n'a pas eu lieu là où, pourtant, nous étions tous persuadés qu'elle serait naturelle. Ensuite, on a tout de même l'impression que l'équipe au pouvoir n'était pas préparée à affronter la dureté de la crise et de l'exercice de l'État. Sur les questions de société le pouvoir semble timoré. » Cliquez ici pour accéder à tous les "13h de Guy Birenbaum"

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