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Made in France (2) – QOOQ, une tablette française s’invite à la table des ogres du numérique

Made in France (2) – QOOQ, une tablette française s’invite à la table des ogres du numérique
En Bourgogne, nous sommes partis à la rencontre de trois entreprises qui bravent le défaitisme ambiant et s’entêtent à produire en France. L’ombre de la Chine n’est jamais bien loin, entre tentations de délocalisation et spectre de la contre-façon. Après un premier reportage chez Tolix, fleuron du design industriel français confronté aux copies venues d’Asie, deuxième volet aujourd’hui avec le portrait de QOOQ, la seule tablette tactile « Made in France » qui a relocalisé son usine chinoise à Montceau-les-Mines il y a un an. Nous rendrons enfin visite à l’opticien ATOL, qui a rapatrié sa production de Chine en 2005. L’atelier est immense : 15 000 m2. Au fil de la chaîne entièrement automatisée, les têtes robotisés saisissent les composants sur les bobines et les déposent sur des circuits imprimés enduits de soudure en crème. La tablette QOOQ, dédiée à la cuisine, est vendue 349 euros. © Karim El Hadj/LeMonde.fr Histoire d’une relocalisation « On partait de zéro », souligne M.

Qooq : la tablette fabriquée en France Oui, il est encore possible de fabriquer en France. C'est du moins la conviction de Jean-Yves Hepp, créateur de Qooq, une tablette... culinaire. Imaginez un iPad qui résiste à l'eau, à l'huile, au beurre, à la chantilly ou encore... au miel. Concrètement, le produit fait 10,1 pouces - ce qui est légèrement plus grand que l'iPad - et pèse 800 grammes - un peu plus que le Galaxy Tab de Samsung. Mais le plus intéressant est que Hepp qui, durant ces deux dernières années, produisait en Chine, à Shenzhen, a décidé de relocaliser la production dans l'Hexagone. Et les raisons avancées par l'entrepreneur valent le détour. Hepp, qui espère vendre 50 000 Qooq l'an prochain, explique que, quand il prend en compte les économies réalisées sur l'envoi d'équipes pour superviser la sous-traitance, le transport de la marchandise, et le renvoi de tablettes défectueuses, eh bien, cela ne lui coûte pas plus cher de fabriquer en France qu'en Chine.

[Mise à jour] La prochaine tablette Qooq 2 sera made in France Je partage > Jean-Yves Hepp, le créateur de la tablette tactile Qooq a décidé de (re)localiser sa chaine de production en France. Cette tablette destinée aux cuisinier(e)s est maintenant produite à Montceau-les-Mines en Saône-et-Loire. Tablette pour cuisiniers QOOQ 1 Les premiers modèles 100% français (au niveau de la fabrication et pas uniquement de l’assemblage) de la tablette Qooq sont sortis hier des usines de Montceau-les-Mines en Saône-et-Loire, nouveau lieu d’assemblage qui a remplacé la chaine jusqu’alors installée en Chine. La marque fait des économies sur le transport de la tablette car elle ne produit pas assez de modèle pour que l’importation de l’étranger soit vraiment intéressante. De plus, nous parlons bien de fabrication et pas uniquement d’assemblage. Officieusement Mr Hepp a confirmé ce que nous vous annoncions il en début d’année, la sortie pour Noël (ou la fin de l’année) de la version 2 de la tablette. Les caractéristiques sont les suivantes :

Jean-Yves Hepp et sa tablette tactile Qooq made in Saône-et-Loire Jean-Yves Hepp est tout fier de montrer sa tablette tactile Qooq exposée sur Times Square, à New York. Ayant fait le choix, très médiatisé, de la produire en Saône-et-Loire, il se rêve en Tintin « taquinant » des géants comme Apple, qui produisent en Asie. Avant l’Australie, le Royaume-Uni et Hong Kong en décembre, le fondateur de la société Unowhy a lancé sa tablette dédiée à la cuisine mi-novembre aux États-Unis. « On est un peu Tintin en Amérique, le petit Français qui veut taquiner Apple », sourit-il, glissant à l’envi que sa première tablette était sortie en France fin 2009, quelques mois avant l’iPad. Qooq est devenue son étendard pour démontrer que l’industrie n’est pas condamnée en France : en 2011, il a rapatrié la fabrication de sa tablette de la Chine à Montceau-les-Mines, sans hausse de prix, grâce à une réduction des coûts de transport et une ligne de montage hautement automatisée chez son sous-traitant, le spécialiste de l’électronique Eolane.

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