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Données publiques et journalisme: une mine de richesses!

Données publiques et journalisme: une mine de richesses!
Libérez les données publiques gratuitement ! Une fois de plus, cette demande a été émise lors de la seconde conférence Lift France (technologie & prospective). Leur utilisation dans le domaine de l'information présente un intérêt énorme. Le journalisme de données commence à prendre son essor en France, mais les données publiques, contrairement à d’autres pays, n’y sont pas encore totalement libérées ou facilement accessibles. Cette semaine à Marseille, lors de la seconde conférence Lift France (technologie & prospective), les appels se sont multipliés pour libérer gratuitement les données publiques. L’enjeu est économique, démocratique et social. Hélas, aujourd’hui, « nous avons l’état d’esprit du 19ème siècle, les méthodes du 20ème et les besoins du 21ème », a joliment résumé Sam Pitroda, conseiller en technologies de l’information du Premier ministre indien. Pour le reste, il faudrait quand même que les données soient disponibles ! La France en retard Des projets qui déjà foisonnent

Quatre voies du datajournalism Le datajournalism ou journalisme de données, peut difficilement se résumer à un type de contenus ou à un type de démarche. Il requiert des compétences spécifiques, selon l'usage qui en est fait. J’ai eu l’impression, ces derniers jours, de répéter plusieurs fois la même chose à des personnes différentes (ce qui est un vrai plaisir quand il s’agit de datajournalism). D’où l’idée d’articuler ici ces quelques éléments récurrents. Photo CC par Ian-S sur Flickr Finalement, le datajournalism ou journalisme de données, peut difficilement se résumer à un type de contenus ou à un type de démarche. 1-COMPRÉHENSION : le datajournalism permet de mieux comprendre le monde. Pour cette visualisation des succès au box office américain depuis 1986, l’équipe du nytimes.com a particulièrement travaillé sur la forme des courbes, et leur couleur. Le datajournalism, c’est de la visualisation d’information. La datajournalism ne pourra donc pas se passer des compétences d’un interaction designer.

FlowingData Pourquoi le data-journalisme, c’est l’avenir en marche | Nouvelle formule Elle s’appelle Caroline Goulard, elle est encore étudiante (en 5e année, tout de même), elle est en passe de devenir LA spécialiste française du journalisme de bases de données, le databeyyyse djournaliseume en bon franglais, qui commence à faire florès ailleurs, entendre aux Etats-Unis et en Grande Bretagne, comme d’habitude, mais pas chez nous. Son blog est une mine de renseignements – et de (plaisants) fantasmes éditoriaux - pour ceux qui, comme Sophie Gohier, mon éditrice préférée, ou votre dévoué serviteur pensent que l’info en ligne, c’est pas seulement (surtout pas?) du batonnage de dépêches, des Web reportages et de la sous-télévision. Caroline Goulard a deux actualités: - Un article limpide sur le database journalism, confié à Owni. Nos ambitions, donc. Ca fait quelques mois, voire quelques années, qu’on y pense, aux bases de données. Alors, on cherche la martingale, comme dirait Baroin, la recette miracle. Parmi les ingrédients, il y a aura Pierre Falga, j’aimerais bien.

Datavisualization WikiLeaks et Datajournalisme A propos déjà de WikiLeaks, le problème crucial des sources, de leur valorisation et de leur exploitation avait été abordé sur ce blog. Au-delà de la dimension éthique de l’affaire, liée au détournement d’informations secrètes volées à leur propriétaire, la décision de mettre en ligne tels quels les documents du Pentagone relatifs aux guerres en Afghanistan et en Irak, donc de l’information brute, posait des problèmes de fond spécifiques au Datajournalisme. Le défi lancé en effet par Julien Assange, l’animateur- fondateur de Wikileaks était, selon lui, « d’accroître le professionnalisme » des journalistes en exigeant d’eux qu’ils garantissent la pertinence, la fiabilité et la valeur de l’information, par leur travail de sélection et de qualification préalablement à sa diffusion. Cela a-t-il été débattu ? Toujours est-il que la procédure de divulgation choisie par Wikileaks pour son dernier exploit – la publication en ligne des mémos de la diplomatie américaine – est totalement modifiée.

Data News Le "data-journalisme" ou comment faire du journalisme avec les données Le terme a fait son apparition il y a peu dans les discussions qui ont lieu autour des nouvelles formes journalisme. C’est de cela dont on parlait ici-même il y a quinze jours en recevant Pierre Romera et Olivier Tesquet d’OWNI. Ils nous ont expliqué comment ils avaient créé une application pour parcourir et classer les 400 000 documents de l’armée américaine en Irak que le site Wikileaks a mis en ligne. 400 000 documents qui décrivent au quotidien, sur plusieurs années, les interventions des troupes alliées en Irak, c’est une somme de données telle qu’elle n’a pas beaucoup de sens pour le lecteur. Parce que le « data-journalisme » pose de nombreuses questions : d’une part il est parfaitement adapté au fait que l’Internet nous offre chaque jour la possibilité d’accéder à un nombre toujours plus considérable de données, et que l’informatique nous permet de créer des outils qui aident à visualiser des données.

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