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Médias sociaux : Quand Nestlé apprend intelligemment de ses erreurs passées

Médias sociaux : Quand Nestlé apprend intelligemment de ses erreurs passées
Cloué au pilori pour sa calamiteuse gestion d’un bad buzz avec Greenpeace en 2010, Nestlé revient sur les réseaux sociaux avec une approche radicalement nouvelle qui est basée sur l’écoute et la conversation numérique en temps réel. Le n°1 mondial a récemment ouvert les portes d’un centre unique en son genre aux journalistes de Reuters. Désormais, il est hors de question d’ignorer les alertes émergentes ou d’y répondre de manière inappropriée. Dans les manuels de gestion de crise sur les réseaux sociaux, Nestlé incarne certes encore le parfait contre-exemple de l’entreprise multinationale aux antipodes de la communication moderne. En 2010, le géant suisse avait été en effet confronté à une vaste offensive activiste menée sur Internet par Greenpeace. Du bad buzz à l’électrochoc ! L’épisode Greenpeace fut un douloureux apprentissage L’épisode malencontreux aura néanmoins eu un mérite : celui de créer un salutaire électrochoc au sein du top management de Nestlé. Le digital aux manettes Related:  Gestion de polémiques et crises digitales

Fiche d'Identite du Groupe 1er Groupe alimentaire mondial dirigé par Paul Bulcke, Administrateur délégué Nestlé S.A Chiffre d’affaires 2015 : 88.8 milliards (CHF) 335 000 collaborateurs 436 usines dans 86 pays Plus de 2 000 marques 34 Centres de recherche 5 000 collaborateurs en Recherche et développement Créé il y a 150 ans par Henri Nestlé, Nestlé est aujourd'hui le premier groupe alimentaire mondial spécialisé dans la Nutrition, Santé, Bien-être. La mission au quotidien du Groupe Nestlé est de proposer aux consommateurs, à travers une large gamme de produits, des repères fiables et durables en termes de nutrition, de plaisir, de qualité et de sécurité. Dirigé par Paul Bulcke, le Groupe Nestlé est aujourd’hui présent dans plus de 189 pays. Nos 4 axes de développement sont : Nos produits : donner une valeur ajoutée nutritionnelle aux produits, en préservant leurs qualités organoleptiques.

Comment les grandes marques peuvent-elles se protéger du bad buzz Marketing Le 01/08/2014 Les marques doivent agir comme si elles étaient une petite boutique de village qui doit soigner sa réputation. Pour les grandes marques, être présent sur les réseaux sociaux est aujourd’hui indispensable. « Avant » : créer des relations de confiance et mettre en place un système de détection rapide Pour être prêt à faire face une situation de bad buzz, les marques ont intérêt tout d’abord à se constituer un puissant réseau d’ambassadeurs, avec qui elles nouent de fortes relations de confiance. En parallèle, il faut mettre en place un système de détection composé d’équipes de veille et à des dashboards. « Pendant »: réagir rapidement et efficacement Si effectivement on détecte un bouche-à-oreille négatif qui peut se transformer en bad buzz, il faut rapidement réagir. Le cas de JetBlue est un bon exemple. « Après »: remédier véritablement à la cause du problème

Bad buzz : Starbucks boit la tasse sur Twitter Le 16 juillet dernier, une mésaventure corsée a plongé la célèbre chaîne américaine de salons de café dans un embarras sans précédent en Argentine. En cause : un tweet maladroit qui a heurté la fierté « gaucho » et déclenché un bad buzz sans précédent sur les réseaux sociaux argentins. Au-delà de la prolifération des critiques assassines qui n’ont pas manqué, cette crise souligne également l’importance du facteur multiculturel dans la pratique de la communication 2.0. Retour sur l’événement. Bonne intention ne fait pas loi Le tweet fatal de Starbucks Au départ, l’intention du community manager de Starbucks était louable. Pourtant, ce qui pourrait passer de prime abord pour une anodine phrase d’excuse envers les adeptes de Starbucks, s’est aussitôt avéré être une quasi insulte envers les consommateurs argentins. L’Argentine 2.0 se défoule Défoulement intégral sur la Toile argentine ! La chimère de la com’ globale à tout prix Gros danger quand la com’ ne se conçoit que globalement Sources

Réputation : avec sa war room, Nestlé est passé du déni à l’écoute active Longtemps, Nestlé a été une entreprise multinationale enfermée dans sa tour d'ivoire et incapable de bien répondre aux internautes qui l'interpellaient. Jusqu'à ce que ses dirigeants décident la mise en place d'une war room pour prévenir les crises de réputation. Jusqu'à il y a peu, Nestlé se sentait plus à l'aise dans un tribunal pour faire face à des internautes mécontents. Les choses ont changé depuis l'arrivée de Pete Blackshaw à la direction mondial du marketing et des réseaux sociaux. Olivier Cimelière a travaillé 14 ans au siège international de la branche Nestlé Waters. Extrait de l'ouvrage Manager, parlez numérique..., d'Olivier Cimelière (éditions Kawa) Dans les ouvrages de gestion de crise sur les réseaux sociaux, Nestlé incarne le parfait contre-exemple de l’entreprise multinationale aux antipodes de la communication moderne. L’attaque digitale fut d’une viralité tellement foudroyante sur la Toile que la société helvétique s’est vite sentie acculée.

Pourquoi les grandes marques sont-elles plus vulnérables sur les réseaux sociaux Marketing Le 09/01/2014 Les réseaux sociaux constituent de grandes opportunités pour les marques, mais ils représentent également beaucoup de risques, comme il est indiqué dans de nombreux articles. Voici cinq raisons qui permettent de comprendre en quoi les plus grandes marques sont les plus vulnérables à de telles attaques : 1) Les plus grandes marques sont universellement connues. 2) Les marques ayant le plus de valeur bénéficient d’un grand capital confiance auprès de leurs plus grands fans. 3) Le consommateur attend plus de la part des grandes marques et leurs faux pas sont moins acceptés. Vidéo de présentation du concours : Vidéo gagnante : Mauvaise vidéo : 4) Les plus grandes marques sont plus vulnérables car elles ont simplement plus à perdre que les petites. 5) Enfin, une grande marque est souvent présente sur les marchés internationaux et une communication virale négative faite sur les réseaux sociaux d’un pays ne s’arrête pas à ses frontières.

Les méthodes concrètes du Community Manager pour surveiller l'e-réputation d'une marque Cette semaine, je vais m’intéresser aux différentes méthodes à disposition du Community Manager pour veiller sur l’e-réputation d’une marque. Enjeu crucial des marques sur le web et réseaux sociaux, l’e-réputation se définit par la perception globale des internautes vis-à-vis d’une marque ou d’une personne. Celle-ci se forgera par les différents contenus produits visibles de manière publique et privée. Je vais donc analyser les différents espaces où les internautes peuvent parler de votre société en bien ou en mal, afin de vous aider à constituer un panorama exhaustif et prendre les mesures nécessaires si besoin. 1) Par l’analyse des plateformes dédiées au dépôt d’avis Certains sites web sont destinés à recevoir les avis des internautes concernant différents types de services ou de produits. Exemple Booking.com Booking.com est une plateforme permettant aux internautes d’effectuer plusieurs actions différentes mais complémentaires : Ce récapitulatif se présente de la manière suivante :

Une "social war room" chez Nestlé Dans la salle de la Digital acceleration team (DAT) de Nestlé, un mur de 12 grands écrans affiche tout ce qui se dit sur le web à propos des marques du groupe. Tweets, posts Facebook, messages LinkedIn, échanges sur les forums, vidéos... prennent la forme de courbes, cartes et autres schémas, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. De quoi réagir très vite quand les voyants passent au rouge. Il faut dire qu’en 2010, Nestlé avait été pris au piège des médias sociaux avec l’affaire de l’huile de palme dans les barres chocolatées KitKat. Face à une attaque en règle de Greenpeace par vidéo YouTube interposée, il avait réagi de la pire des manières : le déni et même les menaces envers les internautes. Un désastre devenu un cas d’école. "Les membres de la DAT viennent des quatre coins du monde pour entreprendre des projets transversaux, soutenir les unités d’affaires dans la gestion des communautés et bénéficier d’une formation de premier ordre, raconte un porte-parole au siège du groupe.

Affaire VW : Un modèle systémique de crise qui doit faire réfléchir les communicants A l’instar des grandes crises historiques qui entachent sporadiquement des secteurs industriels (sang contaminé, pollution de BP dans le golfe du Mexique, scandale du Mediator), le lourd dossier du groupe Volkswagen obéit pareillement à une implacable systémique de crise qui ne date pas d’hier. Si aujourd’hui, tous les yeux accusateurs sont braqués sur la tricherie mise en place par l’entreprise, celle-ci n’est que l’ultime élément déclencheur d’un système délétère que les dirigeants ont longtemps refusé de voir. Les signaux faibles étaient pourtant là et multiples pour anticiper et éviter d’avoir à gérer actuellement une impossible équation communicante qui coûtera au final beaucoup plus cher que l’improbable gain escompté lorsque le logiciel truqueur fut installé. Explications avec 5 facteurs clés récurrents de la systémique de crise. Facteur n°1 : Une aveuglante culture de l’arrogance Facteur n°2 : Une centralisation excessive comme gouvernance managériale Photo Reuters Fabian Bimmer

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WAR ROOM – OUTIL POUR L’ANTICIPATION ET LA PRISE DE DECISION DANS LES ORGANISATIONS. | Intelligence économique & financière Le 5 octobre 2011, l’Ecole Supérieure de Commerce de Paris (ESCP) organisait dans ses locaux une conférence E-corporate intelligence sur le sujet suivant : War games et war rooms, outils pour l’anticipation et la prise de décision et l’action. ( Les intervenants ont présenté les meilleures pratiques mondiales sur ces sujets et ont permis de montrer que ces outils pouvaient être puissants lorsqu’ils étaient utilisés par une entreprise. A la suite de cette conférence, Il m’est apparu intéressant, dans un premier temps, de faire un résumé synthétique sur ce domaine peu abordé en France, à savoir le concept de War room dans les organisations. Qu’est-ce qu’une war room? Le concept vient du monde militaire. L’objet est de répondre à un problème et d’expérimenter l’intelligence collective au sein de l’organisation. A quoi sert une war room?

Pourquoi le bad buzz Bonduelle n’a-t-il pas fait recette médiatiquement A deux reprises en mai 2015, la marque de conserves et de surgelés Bonduelle s’est retrouvé sous le feu d’une polémique relative à la présence d’additifs alimentaires à base de viande dans certaines références de légumes. En dépit de l’activisme de la communauté végétarienne et végétalienne et quelques alliés de circonstance, l’affaire est rapidement sortie des radars médiatiques. Quels enseignements stratégiques en tirer pour la communication en situation de crise ? En dévoilant le 8 mai dernier que des légumes estampillés Bonduelle contenaient pour certains d’entre eux des arômes d’origine animale, Vegemag, un site d’informations pour adeptes du végétal pour seule alimentation, pensait sûrement qu’il détenait là une petite bombe médiatique. Ceci d’autant plus que les industriels de l’agroalimentaire sont régulièrement pointés du doigt pour la tambouille nutritive souvent décriée qu’ils concoctent dans leurs usines. Dialogue et actes alignés Un rebond sans effets Un contexte peu propice

NESTLÉ Professional Responsabilité sociale Notre responsabilité sociale consiste à créer de la valeur. Cela exige de penser à long terme tout en générant des résultats annuels solides. L’un des premiers Principes de Conduite des Affaires du groupe NESTLÉ est que « nous ne privilégions pas le profit à court terme au détriment du développement durable de nos activités ». 1. NESTLÉ offre des opportunités d’emploi dans le monde entier et, ainsi, le potentiel pour un niveau de vie meilleur et un développement personnel. 2. NESTLÉ soutient les objectifs du Millénaire pour le Développement des Nations Unies (OMD), qu’elle considère comme capitaux et qui, à travers la mise en place de partenariats répondant aux besoins et exploitant les capacités et savoirs locaux, peuvent aboutir à un changement positif et durable. Vous trouverez ici quelques exemples de nos actions pour mener à bien un développement durable positif dans le monde entier selon les huit principes des Nations-Unies: 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8.

United Airlines : Quelles leçons tirer du crash d’une communication de crise partie en vrille Il a suffi de deux vidéos postées sur Twitter montrant un passager en train de se faire brutalement évacuer du vol 3411 Chicago- Louisville affrété par United Airlines pour que la réputation de cette dernière vole en éclats dans le monde entier. Surtout lorsque le PDG de l’entreprise en rajoute une couche en adoptant d’abord un ton comminatoire qui fleure bon le formulaire juridique avant d’enfin s’excuser platement 48 heures plus tard devant les turbulences médiatiques et digitales secouant la compagnie aérienne. Etait-ce évitable ? Au départ, tout s’enclenche à cause d’une horripilante pratique mais très commune dans le monde du transport aérien : le surbooking. Tollé général sur le vol 3411 Le 9 avril dernier, c’est exactement cette scène qui s’est noué à bord du vol 3411 au départ de Chicago. Le débarquement de passagers est un fait qui survient quasi quotidiennement, la plupart du temps pour des problèmes de surréservation ou alors de passagers passablement excités. Sources

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