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Méthodes agiles : la conception logicielle appliquée au monde physique

Méthodes agiles : la conception logicielle appliquée au monde physique
Par Fabien Eychenne le 31/10/12 | 15 commentaires | 15,887 lectures | Impression Depuis une quinzaine d’années, la majorité des développements de logiciels s’appuie sur des méthodes dites “agiles”. Sous cette bannière se regroupent plusieurs méthodes basées sur un développement itératif et incrémental, dans lequel la recherche de solutions aux problèmes rencontrés s’appuie sur la collaboration de pair à pair. Elle promeut des réponses rapides et flexibles, une planification des tâches adaptatives dans des laps de temps très courts permettant une très grande réactivité. Le 4 octobre 2012, à l’Ecole nationale de création industrielle (Ensci), Joe Justice donnait une conférence et un atelier sur le thème des méthodes agiles (voir la vidéo de son intervention). Image : Joe Justice au OuiShare Talk de l’Ensci, photographié par Stan Jourdan. L’agilité ou la rentabilité ? Vidéo : le reportage de Daily Planet consacré à Wikispeed. Les techniques de conception agile Image : la Wikispeed.

La leçon de management du patron de Twitter Rien ne remplace l’exemplarité. Dick Costolo, le directeur général de Twitter, délivre un cours de management à tous les managers recrutés par l’Entreprise. C’est ce qu’il explique dans une intéressante interview récemment accordée au Wall Street Journal : “Je dois m’assurer que les gens managent comme je souhaite qu’ils le fassent, et ce de manière cohérente dans toute l’Entreprise. J’ai réfléchi à ce sujet durant cinq ou six mois et ai finalement structuré un cours en trois parties que j’enseigne sur deux jours. C’est une leçon importante pour un collaborateur lorsque son directeur général lui explique les échecs qu’il a connus et les enseignements qu’il en tire“. Dick Costolo – (CC) Gerald R. Je trouve cette pratique exemplaire pour quatre raisons :

Les dispositifs créatifs en questions (2/2) : les limites à la créativité collective On pourrait imaginer ainsi des Mix s’appliquant à d’autres objets que le musée. En ce sens, MuseoMix n’est qu’un dispositif parmi bien d’autres. Les Barcamps, les Hackathons, les ateliers créatifs, les interventions d’équipes de designers dans le champ de l’innovation sociale (et au-delà), les résidences de la 27e Région, les concours avec des développeurs qu’organisent les collectivités territoriales (comme celui de Rennes qui fut le premier en France) voire même l’Etat (Dataconnexions), les journées de créativités que de plus en plus d’entreprises fomentent avec leurs employés, leurs clients ou des développeurs… (celles organisées par la SNCF – le hackhaton des cheminots – par exemple ou la RATP… auxquelles on pourrait ajouter toutes les journées réservées aux développeurs des grands acteurs de l’informatique, allant de Facebook, Google à Mozilla)… voire même aux évènements qu’organisent des acteurs indépendants pour d’autres sociétés comme le font BeMyApp. Hubert Guillaud

Manager une équipe de développement Web: Scrum Je sors juste de ma formation Scrum Master chez Xebia, animée par Jeff Sutherland. Je reviendrai dans d’autres posts sur ces deux jours, mais je souhaite vous en donner à chaud, juste quelques éléments. Ce qui m’a le plus marqué. Pour commencer, juste un mot sur la qualité d’animateur de Jeff. Autre fait marquant (mes pensées s’enchaînent sans ordre…), la grande maturité de l’ensemble des participants. Bien entendu, il n’y avait pas que des exercices de ce genre, il y avait aussi quelques slides, avec force chiffres, destinés à convaincre tous les DSI de la terre. Une autre chose très intéressante : je me suis amusé à compter le nombre de personnes avec qui j’avais parlé pendant ces deux jours. Autre exercice : après avoir dresser la liste des trois obstacles les plus importants à la mise en place de scrum, Jeff nous a donné 59 minutes pour les traiter. Et pour clore la journée, la partie de question-réponse la plus originale que je connaisse.

Gestion de projet en scrum La méthodologie Scrum est adaptée à la réalisation d’application iPhone. Car il est nécessaire de plusieurs itérations avant d’aboutir à une ergonomie efficace. Cet article présente les principes et faisant ressortir ce qui est adapté aux projets iPhone. Un projet qui se fait en scrum est composé d’un Product Owner, d’un scrummaster et de l’équipe de développement. Le projet est découpé en sprints. Au début de chaque lot on organise une réunion Backlog pour que toute l’équipe évalue la complexité des fonctionnalités prévu dans ce lot. En scrum il n’y a pas de Maitrise d’ouvrage. En scrum il n’y a pas de chef de projet, il est remplacé par le scrummasteur. Ce qu’il ne faut surtout pas c’est que le scrummasteur se contente de venir pour déplacer des post-it. L’équipe de Production est rarement integrée au scrum. (Visited 5,305 times, 75 visits this month)

Perspectives de la Business Intelligence Qu'est-ce que la Business Intelligence ? Ce que fut la business Intelligence La Business Intelligence a bien évolué ces 30 dernières années depuis les MIS, DSS et EIS, générations successives d'instruments d'aide à la décision réservés à l'usage exclusif de l'élite située tout en haut de la pyramide. Depuis, la Business Intelligence a tenté de se démocratiser afin de délocaliser la prise de décision au plus proche du terrain pour une bien meilleure réactivité. En théorie, en tout cas. Dans la pratique, on n'en est pas encore là. Ce que n'est pas la business Intelligence... En lieu d'être un instrument d'aide à la décision répartie, la Business Intelligence est plutôt dans les faits un instrument intrusif de contrôle de la délégation. ...Ce que n'est pas non plus la business Intelligence Il y a déjà pas mal d'années, les éditeurs de solutions de Business Intelligence exploitaient le slogan suivant : Pour bien décider, il suffit de disposer de la bonne information. Un progrès cela dit.

Les dispositifs créatifs en questions (1/2) : ce que la créativité libère Il n’est pas toujours facile de montrer aux gens qu’on peut innover simplement et rapidement – surtout dans des secteurs qui paraissent, a priori, rétifs à l’innovation. Nos routines quotidiennes nous empêchent bien souvent de trouver des solutions pour faire les choses autrement. Cela ne signifie pas qu’il faille faire tout ce que l’on fait autrement, mais interroger nos pratiques permet toujours d’introduire des moments de réflexivité pour tenter de les améliorer. D’où l’idée, ravivée notamment par les premiers Barcamps ou les interventions de designers dans le champ de l’innovation sociale, de créer des évènements, pour imaginer faire autrement… et le montrer concrètement. C’est, il me semble, le véritable enjeu de MuseoMix, un évènement dont la 2e édition se tenait du 19 au 21 octobre 2012 au musée Gallo-romain de Lyon, qui est un bon exemple pour questionner les dispositifs créatifs, en comprendre leurs forces et leurs limites. Dispositifs créatifs : l’exemple de MuseoMix 1.

Avez-vous une bonne flexibilité psychologique? FAITES LE TEST Ce test, le Questionnaire sur l'acceptation et l'action, a été publié par le psychologue Frank W. Bond et ses collègues en 2011 (1). Il évalue la flexibilité psychologique. La santé mentale et l'efficacité des comportements, selon le modèle de ces chercheurs, sont davantage influencées par la réaction d'une personne à ses pensées et ses émotions que par la forme ou le contenu de ces dernières. La flexibilité est définie comme la capacité à être conscient de ses pensées et émotions du moment présent, sans défense inutile, et sans que cela empêche de poursuivre ses actions dans la poursuite de ses objectifs et de ses valeurs. La flexibilité permet par exemple d'accepter de vivre une anxiété qui va de pair avec certaines actions que l'on souhaite accomplir. La flexibilité est ainsi décrite comme une capacité d'acceptation et d'engagement. (1) Bond, F. Psychomédia Tous droits réservés.

Antifragile : une règle de vie face à la complexité J’ai eu le plaisir d’intervenir la semaine dernière lors de l’inauguration de l’IRT SystemX. Mon keynote portait sur les défis de l’ingénierie des systèmes de systèmes, sa vidéo est diponible ici. Parler d’un tel sujet en vingt minutes a été l’occasion choisir les principales idées développées dans ce blog sur les systèmes complexes. Nassim Taleb est un de mes auteurs préférés, et ce livre m’a enchanté. Un système est « antifragile » si son exposition aux aléas de son environnement le renforce au lieu de le détruire ou de l’user. En refermant le livre, l’idée qui me vient à l’esprit est que Nassim Taleb lui-même est antifragile : plus il rencontre d’opposition, de personnes et comportements qui l’énervent, plus il devient intéressant. Pour conclure, il est facile de voir ce que j’ai pu tirer de ce livre pour mon intervention à l’IRT sur les systèmes de systèmes :

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