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La Stasi, histoire d'une police politique (RDA)

La Stasi, histoire d'une police politique (RDA)
La Stasi. Ce mot à la fois célèbre et mystérieux faisait froid dans le dos de chaque allemand de l'est. Cette institution aujourd'hui disparue, était la police politique, le service d'espionnage et de contre-espionnage de la République Démocratique Allemande, proclamée en 1949 et disparue en 1990 avec la réunification. Nous allons ici résumer son histoire, étudier sa structure et son fonctionnement, afin de comprendre ce qui a fait sa célébrité. « Le bouclier et le glaive du Parti » Dès 1950, alors que le SED – Parti Socialiste Unifié - s'est arrogé tous les pouvoirs, le Ministère de la Sécurité d'Etat – mieux connu sous le nom de Stasi - voit le jour. Alors qu'il dispose d'abord de quelques milliers d'agents, les effectifs montent en flèche afin d'atteindre le chiffre de 80 000 officiers dans les années 1980, tous formés dans une école supérieure de droit, située à Postdam-Eiche, nommée la Juristische Hochschusle. Un vaste arsenal de surveillance Observer et dissuader les opposants

Ministère de la Sécurité d'État Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Histoire[modifier | modifier le code] Création[modifier | modifier le code] Le Ministère de la Sécurité d'État fut créé le sur le modèle du MGB (Ministère à la sécurité gouvernementale) soviétique, pour remplir les fonctions de police politique : renseignement, espionnage et contre-espionnage de la République démocratique allemande. De Zaisser à Mielke[modifier | modifier le code] Après que Zaisser eut essayé de renverser le Secrétaire général du SED, Walter Ulbricht, après l'insurrection de juin 1953[1], il fut congédié par Ulbricht et remplacé par Ernst Wollweber. Cette même année, Markus Wolf prit la tête du Hauptverwaltung Aufklärung (HVA) ou « administration centrale de reconnaissance », la section de la Stasi qui s'occupait de contre-espionnage et d'espionnage. Dissolution[modifier | modifier le code] C'est seulement après la chute du mur de Berlin et la réunification de l'Allemagne, en 1989 et 1990, que la Stasi fut dissoute.

DDR Museum (musée de la RDA) Interaktive Trabi-Simulation – © DDR Museum, Berlin 2013 – © DDR Museum prevnext Le DDR Museum est l'un des plus nouveaux musées de Berlin les plus visités. Et pour cause : il s'agit du seul musée consacré à la vie en ex-RDA qui élargit la vision du traitement de thèmes tels que la Stasi ou le Mur en les plaçant dans le domaine de la vie quotidienne. L'exposition permanente prend au pied de la lettre le slogan "Appréhender l'histoire" : les visiteurs pénètrent dans un appartement de Plattenbau de 1:20 et doivent y utiliser tous leurs sens. Le musée ne tombe pas dans la tendance à "l'Ostalgie" mais constitue, outre les expositions sur le Mur et les lieux commémoratifs de la Stasi, la troisième pierre angulaire de la mise à jour scientifique de l'ex-RDA. Book online ">La liste des partenaires du mois sur toute l’année Order now Berlin WelcomeCard sur le tarif normal de 6€.

Le mur vu du ciel «Où était le mur de Berlin?» Pour répondre à cette question que les visiteurs de la ville et les berlinois eux-mêmes se posent fréquemment, les vues aériennes en disent parfois plus long qu'une promenade à travers la ville. Le No Man’s Land, qui mesurait entre cinq et plusieurs centaines de mètres de largeur, a complètement disparu. Le dispositif frontalier qui séparait le mur d’arrière-plan, côté RDA, du mur extérieur, côté Berlin-Ouest, a été aménagé en rues, en espaces verts et comporte aujourd’hui des quartiers nouveaux. Les vues aériennes ci-après, prises en 2005, indiquent le tracé du mur extérieur (la frontière de Berlin-Ouest) en rouge et le parcours du mur d’arrière-plan en bleu. Le parc du mur L’ancien tracé du mur entre Bernauer / Eberswalder Straße et Kopenhagener Straße plus » Bernauer Straße L’ancien tracé du mur entre Wolgaster Straße et l’emplacement de la gare du nord plus » Invalidenstraße Potsdamer Platz Checkpoint Charlie Les berges de la Spree East Side Gallery Le parc du mur

Archives de la Stasi Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Logo du BStU Une partie de ces archives (les Rosenholz-Akten) avait été récupérée par la CIA au moment de la réunification puis finalement retournée à l'Allemagne et confiée au BStU en 2003. Commissaires fédéraux[modifier | modifier le code] Trois personnalités assumèrent la fonction de commissaire fédéral en charge des Archives de la Stasi : Œuvres traitant de ce sujet[modifier | modifier le code] La Vie des autres (2006), film de Florian Henckel von DonnersmarckHH, Hitler à Hollywood (2011), film de Frédéric Sojcher dont une scène situe son action dans les locaux de la BStULe Compteur de fauche, roman de JY. Liens externes[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code]

L'effondrement de la RDA et la chute du mur de Berlin - La guerre froide (1945-1989) L’effondrement de la RDA et la chute du mur de Berlin Tandis que Mikhaïl Gorbatchev libéralise le régime soviétique et que les mouvements d’opposition au communisme se développent en Europe centrale et orientale, la République démocratique allemande (RDA) apparaît comme une forteresse inébranlable, solidement structurée par le Parti communiste appuyé par l’armée et la police secrète, dont les dirigeants se refusent à toute évolution et comptent sur l’appui des troupes soviétiques stationnées en RDA. Toutefois, un courant de contestation se développe, avec l’appui des églises protestantes qui réclament, à l’automne 1988, une «société à visage humain», puis en 1989 appellent le régime à se libéraliser. Des «prières du lundi» regroupent de nombreux contestataires qui protestent contre le régime policier et demandent la démocratisation. Le gouvernement est-allemand d’Erich Honecker compte sur l’appui soviétique pour sauver le régime.

Gedenkstätte Berliner Mauer Günter Guillaume Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Guillaume avec Willy Brandt, 1972-1974 Günter Guillaume[N 1], éponyme de l’Affaire Guillaume, était OibE[N 2],[1] comme agent secret de la RDA au sein du bureau du chancelier fédéral de la RFA. Enfance[modifier | modifier le code] Le , Guillaume naît d'un père musicien à Berlin. Recrutement par la Stasi et passage à l'Ouest[modifier | modifier le code] En 1950, Guillaume devient rédacteur aux Éditions Volk und Wissen[N 4] à Berlin-Est. Adhésion au SPD et espionnage à la chancellerie[modifier | modifier le code] Une enquête pleine de manquements[modifier | modifier le code] On se doute que toutes les précautions devraient être prises du point de vue de la sécurité pour engager des collaborateurs d'un certain rang au cœur du pouvoir exécutif[3]. La première réponse vient de Gießen (1). La seconde réponse qu'il reçoit provient en télex de la préfecture de police de Berlin-ouest, questionnée par le bureau spécial du BKA (3).

Berlin 73 L'avis de Ricochet 1973. Jeune fille mal dans sa peau, Sylvie est envoyée par ses parents chez un ami à Berlin. Sophie PilaireVoir la chronique de Sophie Pilaire L'éditeur : Gulf Stream Editeur C’est en 1984 que les Éditions du Gulf Stream sont nées en publiant des images, affiches et cartes postales, principalement sur le thème de la mer. À partir de 2002, les éditions se lancent dans l’inventaire de notre patrimoine vivant... Berlin 1945 und heute Berlin 1945 und heute Kurz nach dem Krieg liegt Berlin in Schutt und Asche. Bilder eines sowjetischen Korrespondenten zeigen das Ausmaß der Zerstörung. 70 Jahre später besucht der Berliner Fotograf Fabrizio Bensch die Orte noch einmal. Samariter-/Rigaer Straße (Friedrichshain) Verschieben Fotos: Georgiy Samsonow / Fabrizio Bensch Reichstag (Tiergarten) Alexandrinenstraße (Kreuzberg) Auguststraße (Mitte) Blick auf das Reichstagsgebäude (Tiergarten) Borsigstraße (Mitte) Blick auf das Marie-Elisabeth-Lüders-Haus (Tiergarten) Frankfurter Allee (Friedrichshain) Voßstraße (Mitte) Kadiner Straße (Friedrichshain) Fotos: Georgiy Samsonow / Reto Klar Hintergrund 1945 kam der sowjetische Fotokorrespondent Georgiy Samsonow mit der fünften Stoßarmee unter Generaloberst Bersarin nach Berlin. Fotograf Fabrizio BenschBensch nahm alte Straßenkarten, Luftbildaufnahmen und Telefonbücher zur Hand, um die Orte ausfindig zu machen.

Décomposition (Ministère de la Sécurité d'État) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La décomposition (en allemand Zersetzung) était une technique de travail de la police secrète est-allemande, la Stasi. Elle avait pour but de combattre les opposants politiques, supposés ou avérés. Les « mesures de décomposition », définies dans le cadre d'une ligne de conduite de 1976, ont été effectivement utilisées dans le cadre des « procédures chirurgicales » (en allemand Operative Vorgänge ou OV). Elles ont remplacé la terreur ouverte de l'ère Ulbricht. En tant que pratique de persécution répressive, la décomposition remplissait des fonctions étendues et secrètes de contrôle et de manipulation, jusque dans les relations personnelles de la cible. Grâce à de nombreux dossiers de la Stasi rendus publics suite au tournant en Allemagne de l'Est, l'usage des mesures de décomposition est bien documenté. La Stasi appliquait la décomposition avant, pendant, après ou à la place de l'incarcération de la personne cible.

Karten Berliner Mauer Berlin wurde nach dem Ende des 2. Weltkrieges in 4 Sektoren aufgeteilt. West-Berlin umfaßte den amerikanischen, britischen und französischen Sektor und Ost-Berlin den sowjetischen Sektor. Bis zum Bau der Berliner Mauer konnten sich Berliner innerhalb ihrer Stadt frei bewegen und von einem Sektor in den anderen gelangen. Bis zum Mauerbau zeigten Verlage in Ost und West auf den Berliner Stadtplänen alle Sektoren der Stadt. Nach dem Fall der Mauer 1989 verschwand auch die ehemalige Grenze zwischen Ost- und West-Berlin auf den Stadtplänen.

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