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Apple, fruit de la passion

Apple, fruit de la passion
Comme Nespresso, Free ou Harley-Davidson, mais à un niveau inédit, Apple a créé des clients dépendants qui deviennent les meilleurs agents de la marque. Enquête sur les ressorts d'un attachement pas toujours rationnel. LE MONDE CULTURE ET IDEES | • Mis à jour le | Par Raphaëlle Rérolle Ce sont de banales files d'attente, mais le monde entier les a vues : des centaines de personnes sagement alignées devant les boutiques Apple - pardon, les Apple Stores - plusieurs heures avant leur ouverture. Tout ça dans l'espoir d'acheter une machine, pourtant disponible à peu près partout, et en quantité largement suffisante, au moins à terme. Le 22 septembre, vingt-quatre heures après son lancement, l'iPhone 5 avait déjà trouvé 2 millions d'acquéreurs, soit le double du 4S, son prédécesseur, et 4 fois plus que son "ancêtre", le 4. Avec un prix de base de 680 euros, l'iPhone 5 est pourtant le téléphone portable le plus cher sur le marché. Et d'une marque très puissante. Related:  Partie 1 : Mercatique et consommateurs

Sociétés : Apple, la marque la plus chère du monde INFOGRAPHIE - Les grands noms du high-tech dominent largement le classement Millward Brown, occupant sept des dix premières places. Facebook y fait une fulgurante percée en dix-neuvième position. Apple n'est pas seulement le groupe le plus cher du monde, avec une valorisation boursière de 495 milliards de dollars, c'est aussi la marque la plus puissante, selon le classement BrandZ-Millward Brown. Pour la deuxième année consécutive, la firme à la pomme domine largement ce palmarès, toutes catégories confondues, avec une valeur de marque de 182,9 milliards de dollars, en hausse de 19% sur un an. Apple creuse même l'écart avec ses poursuivants, loin devant IBM (115,9 milliards de dollars) et Google. Pour arriver à ces chiffres, Millward Brown prend en compte des éléments factuels, comme la capitalisation boursière du groupe, la part du bénéfice imputable à la marque - pour les sociétés qui en ont plusieurs en portefeuille, L'Oréal ou Procter & Gamble, par exemple. Le luxe français bien placé

Les entreprises veulent "enchanter" leurs clients -voici comment L'"expérience-client", ce n'est pas seulement l'attente interminable aux hotlines, les services après-vente inefficaces, ou les processus d'achats complexes et peu sécurisés. C'est aussi le sens du service, le goût de faire plaisir, et jusqu'au désir "d'enchanter" le client, comme le proclame depuis des années l'ex-apôtre de la "religion" Apple, Guy Kawasaki. Mais en France, les entreprises ont du pain sur la planche pour améliorer leur relation avec leur clientèle: selon Eric Lestanguet, président de l'INRC (Institut national de la relation-client), une enquête internationale d'Ipsos indique qu'en France, seules 7% des personnes interrogées se déclarent satisfaites de la relation vécue avec les marques ou les entreprises. Et la France se classe à l'avant-dernier rang de l'enquête pour la relation-client en face à face et à distance... La société B2S s'approvisionne chez la concurrence pour satisfaire ses clients Les Taxis Bleus à la carte Viavoo fait remonter vos critiques aux PDG

TPE Apple - réussite économique La création d’une société Un phénomène de société se remarque lorsqu’elle, ou une partie de celle-ci, subit une attirance pour une cause particulière. Pour créer ce phénomène de société, il faut faire appel à des valeurs morales ou traditionnelles communes, afin de rallier la population visée à sa cause. Appartenir à une société, c’est avant tout s’identifier à elle, en adoptant les habitudes et en suivant les tendances qui font d’elle un groupement de personnes identifiables. Ainsi lorsqu’on lance une « mode», on crée une sorte de modèle auquel les gens s’identifient. C’est ce qui fait le phénomène de société, et ce qui fait qu’Apple est un phénomène de société. Aujourd’hui lorsqu’on parle d’Apple, on le voit comme un objet culte de notre quotidien, dont les produits ont un design rare, beau et moderne, mis au même rang que d’autres grandes marques du XXe siècle telles que la bouteille de Coca Cola, le Lego, la Barbie ou le Philips Compact Disc. Le désir de faire partie de cette société

iPhone : pourquoi on ne peut plus s'en passer Un téléphone Apple ? Steve Jobs fait la moue quand, pour la première fois, le Français Jean-Marie Hullot lui parle de ce projet en 2001. Le patron visionnaire n’y croit pas vraiment. Il faudra quatre ans pour le convaincre, quand, voyant que les téléphones grignotent peu à peu des parts de marché aux appareils photo, il s’inquiète pour son produit phare : l’iPod. Heureusement, Jobs a une carte en main : ses équipes travaillent sur un projet de tablette (l’iPad n’est pas encore né) doté d’une technologie novatrice, le multi-touch, soit la capacité de toucher plusieurs endroits de l’écran pour des opérations spécifiques, comme faire défiler un carnet d’adresses d’un doigt ou zoomer avec deux. Pour présenter ce qui deviendra l’iPhone, Steve Jobs s’amuse à brouiller les cartes. «J’ai acheté l’iPhone le jour de sa sortie, explique Frédéric, un “Apple addict”. Tous droits réservés (Cliquez sur l'image pour l'agrandir) Candy Crush Saga Clash of Clans

Réputation : Apple détrône Google comme 1ère marque US Étude : Apple devance désormais Google en tant que marque la plus appréciée, devant Coca-Cola, Amazon, Kraft Foods et enfin Disney. ÉTUDE — Après les récentes annonces positives concernant les résultats financiers d’Apple, la firme de recherche Marketing Harris Interactive vient conforter l’état de grâce supposé à Cupertino en publiant les résultats de sa 13ème étude annuelle sur la réputation des marques les plus visibles aux États-Unis. D’après son indice, Apple devance désormais Google en tant que marque ayant la réputation la plus importante, devant Coca-Cola, Amazon, Kraft Foods et enfin Disney. Plus de détails techniques sur l’étude dans la suite de cet article. Lancé en 2000, le quotient de réputation annuel (RQ) est un outil visant à capturer les perceptions liées à la réputation des marques et entreprises dans toutes les secteurs, sur des critères bien définis. Apple a obtenu un score de 85,62 : rien de significatif pour un amateur d’Apple.

Sortie de l’Iphone 6: ils paient 2500 dollars pour être les premiers devant l’Apple Store L’Apple Store situé au sud-est de Central Park est la boutique la plus emblématique de la ville de New York City. Et, ces derniers jours, la boutique fait le buzz, en cause : les New-Yorkais font la file depuis des jours devant la boutique afin de s’acheter le nouveau smartphone comme nous le raconte le site lesechos. Si certains souhaitent acquérir l’Iphone 6 en premier, d’autres sont là pour des motifs différents : ils espèrent figurer dans le Guiness des records en dépassant le record de 18 jours à attendre devant un Apple Store ou alors, ils espèrent vendre leur place dans la file au plus offrant. C’est le cas de Brian Ceballo, le premier arrivé dans la file. «», confie ainsi Joseph Cruz au Journal de Montréal, en expliquant qu’il est commandité par une société. D’ici mercredi, les New-Yorkais devraient être plusieurs centaines à se retrouver dans la file devant l’Apple Store. Il ne devrait être commercialisé en Europe que plus tard, après son lancement en Amérique et en Asie.

Apple (Canada) - Apple Store - Configuration personnalisée Quelle est la différence entre un consommateur rationnel et un autre irrationnel ? Hum, hum...allez, en avant pour un petit cours d'économie. Non, ne partez pas tous, vous allez voir, c'est marrant. Commençons par définir ce qu'est la rationalité individuelle en science économique (je précise "en science économique" car les philosophes et sociologues qui vont lire cela ont probablement une définition différente). Pour faire simple, un individu est rationnel à partir du moment où il cherche à maximiser son bien-être, compte tenu de ses possibilités (financières notamment). Toute la question est de savoir ce que l'on met dans la fonction de bien-être. Certains comportements peuvent cependant sembler "irrationnels". Le premier cas (la préférence pour le présent) peut par exemple expliquer les achats impulsifs (qui seraient carrément une "préférence pour l'instant"). Par ailleurs, on a aussi développé le concept de "rationalité limitée", qui est ce à quoi "back_on_earth75" fait allusion de manière un peu maladroite. J'espère avoir été clair.

Dominique Boullier, Sociologie du numérique Texte intégral 1 The Economist, édition du 27 février - 5 mars, 2010 1En 2013, 2,5 trillions d’octets de données étaient produits chaque jour. 2 Le numérique a été analysé avec le prisme du genre, de la génération, du couple et de la famille. 2En guise d’introduction, Boullier rappelle que les usages du numérique ont d’abord été étudiés au regard des caractéristiques socio-culturelles et situationnelles des usagés2. 4 Pour donner quelques ordres de grandeurs, en 2015, Facebook réunit 1,49 milliard d’utilisateurs et (...) 5 Cardon Dominique, « Le design de la visibilité. 3Chère à Erving Goffman, la présentation de soi trouve également de nouvelles modalités d’expression à l’heure des avatars et des testaments numériques. 7 Le coût marginal correspond au coût de la dernière unité produite. 4Le chapitre 4 propose une sociologie économique du numérique. 5Autre propriété intéressante du numérique selon l’auteur, la génération d’effets de réseau rapides et massifs. Haut de page Notes

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