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La presse prend cher

La presse prend cher
Quelques jours avant le site de l'Assemblée, nous publions le rapport parlementaire sur l'économie de la presse, préparé dans le cadre des débats sur la loi de finances 2013. Rapport accablant pour la presse papier, incapable de s'adapter au numérique. Et qui révèle les montants exacts des aides reçues par les grands titres en 2011 et leur utilisation. Mercredi matin à l’Assemblée, le député Michel Françaix présentait les conclusions de ses travaux sur les médias et la situation de la presse française, dans le cadre des auditions et votes du projet de loi de finances 2013. L’occasion pour Owni de dévoiler le contenu de son rapport (dont une copie est présente en intégralité au bas de cet article). Critique à l’égard des aides, caustique sur les journaux papiers, il est aussi tourné vers l’avenir, qui pour le député se joue sur le numérique. Obsolète Sur les trois sections de la mission, le rapport sur la presse est donc à la fois le plus dense et le plus véhément. Engagement en f...

Où vont les aides à la presse? Quel est le fait majeur de la modernisation de la presse et du journalisme depuis dix ans? Le basculement des rédactions du papier vers le Net? Pas si l'on en croit la répartition des aides du fonds de modernisation de la presse depuis sa création en 1999: les sommes attribuables aux sites Web n'ont jamais dépassé 4,65% du total et restent à moins de 1% depuis 2005. A cette aune, le papier est très loin d'être mort puisque les subventions à la modernisation de la fabrication des journaux sont passées de 40% de l'aide publique en 2001 à plus de 80% en 2006. Ainsi Ouest-France a fait subventionner son passage à la couleur (7 tours quadrichromie) pour 3,7 millions en 2003 puis pour 2,2 millions en 2005. La presse parisienne s'est vu attribuer 5,3 millions en 2005 pour une «modernisation de centre d'impression», puis deux fois 3 millions en 2007 pour des installations d'imprimerie ou de rotatives, puis de nouveau 3 millions pour une nouvelle «modernisation». Avec quelle efficacité?

Muck Rack - Journalists on Twitter, Facebook, LinkedIn, Google+ and social media Subventions : la presse passe au contrôle Les états généraux de la presse écrite, en 2009, avaient été une gigantesque foire aux subventions (200 millions d'euros supplémentaires par an). Beaucoup y étaient allés quémander les aides publiques directes. Dans la plus grande discrétion bien sûr : tout cela relève du secret des affaires. Et puis il ne fallait accabler plus encore un secteur déjà soupçonné par le public d'être sous la coupe des politiques.Trois ans plus tard, la réforme des aides à la presse a enfin abouti, débouchant sur une forme de transparence : 50 % du montant total des aides directes bénéficient à 2 % des titres aidés, soit neuf titres. Le plus aidé en 2010: Le Parisien (16,8 millions pour Aujourd'hui en France et 3 millions pour Le Parisien) juste devant Le Monde avec plus de 17 millions d'euros de subventions directes. Suivent Libération (14 millions), Le Figaro (13,2 millions), Ouest-France (11,8 millions), etc. L'aide exceptionnelle reconduite Immixtion possible Transparence maîtrisée Lire aussi:

[Vidéo] Pourquoi Marques et Politiques deviennent-ils des Médias ? EmailShare 32EmailShare L’innovation technologique appliquée aux médias, un sujet passionnant mais éprouvant tant les choses évoluent à une vitesse incontrôlable. Parmi ces innovations on retrouve le Web sémantique, la politique 2.0 ou encore la gamification, soit autant de sujets que j’aurais le plaisir d’aborder tout au long de cet article. Plutôt que de vous donner ma vision, je suis parti à la rencontre de Laurent Buanec le directeur des nouveaux médias de Group M. A la fois opérationnel et dans la prospective, il analysera pour vous tous ces changements qui bouleversent actuellement notre écosystème médiatique et publicitaire. Manager au sein du Group M, structure comprenant 4 agences médias : Minshare, Mediaedge, MediaCom et KRmédia, Laurent Buanec est à l’origine du département Nouveaux médias de Minshare, qu’il a créé il y a près de 5 ans. Les marques jouent de plus en plus un rôle de média ce que le partenariat entre Oakley et le site de la chaîne ESPN ne fait que confirmer.

livre : "Ils ont acheté la presse" [de gauche] Media - La revue INfluencia : une télévision prête pour la conversation Dans un futur proche, tous les éléments qui détruisaient la TV (consommation pluri-médias, délinéarisée, besoin d’interactivité, etc.) seront les principaux piliers créateurs de valeur pour la télé connectée. Notre petit écran réussira sa mutation et se transformera en un métamédia cristallisateur des nouvelles normes du web, tout en capitalisant sur ses fondements de leader. La suite dans la Revue INfluencia sur l’innovation. Découvrez aussi dans cet article comment nous consommerons les écrans, comment nous serons nous-mêmes des acteurs de la télé, comment nous poserons nos questions en direct et achèterons directement acheter les vêtements de l’invitée de la semaine en un clic… Et si un abonnement vous tente ou la Revue à l'unité, cliquez sur l'image: La revue INfluencia est aussi disponible en librairie : Distribution Difpop

Aides à la presse : qui touche le plus ? Pour la deuxième année consécutive, l'Etat a rendu publique la répartition des 400 millions d'euros d'aides versés à la presse écrite. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Maxime Vaudano Pour la deuxième année consécutive, l’Etat a rendu public le 29 avril le montant des aides directes accordées la presse pour l’année 2013. Le fichier fourni par le ministère de la culture et de la communication, qui porte uniquement sur les 200 titres de presse les plus aidés en 2013, permet pour la première fois d'analyser les évolutions d'une année sur l'autre de cette enveloppe. Entre 2012 et 2013, la liste des titres les plus aidés n'évolue guère. Autre indicateur scruté de près par les observateurs : l'aide rapportée au nombre de lecteurs. Les entrées et les sorties 20minutes.fr et Metronews, les deux quotidiens gratuits, étaient respectivement les 109e et 132e titres les mieux dotés en 2012. Peu de subventions pour les pure players du web La presse locale en tête Comment ont-elles évolué ?

Etudes - La presse U.S s’entiche des QR Codes Publié le 24 mai 2012 Ils sont 99% du top 100 des magazines de l’Oncle Sam à avoir utilisé au premier trimestre des QR Codes et autres codes barres de la même verve. Décryptage du marché américain, véritable laboratoire du reste du monde… QR Codes, Snap Tags, Microsoft Tags, reconnaissance d’image ou le simple code barre classique, tous les membres de la famille des «action code»* ont le vent en poupe dans la presse hebdomadaire américaine. Les 3 premiers mois de 2012 ont vu une augmentation loin d’être anodine puisqu’il y a eu 1365 codes contre 352 en 2011 pour la même période dans le top 100 des magazines U.S. L’étude réalisée par l’agence Nellymoser montre une moyenne par magazine de 4 « action code » sachant que le magazine le plus fan en a accueilli 32 sur un numéro. «Certains «action code» devraient dans un avenir proche devenir aussi importants qu’un numéro de téléphone ou un lien url. Les "action code" par mois Retrouvez l’intégralité de l’étude ici Gaël Clouzard

Crise de la presse quotidienne française Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le diagnostic d’une « crise de la presse » française est désormais un lieu commun partagé tant par les universitaires que par les politiques[1]. Certains observateurs expriment même leur crainte que la presse quotidienne nationale française ne disparaisse. Le diagnostic d’une « crise de la presse »[modifier | modifier le code] La formule d’une « crise de la presse » est impropre car elle accroît l’image grossière selon laquelle la presse imprimée dans son ensemble subirait une crise. Source: DDM, La presse écrite en 2007: stagnation, Info-Médias n°14, août 2008 L’imputation de la crise à la double pression concurrentielle exogène de l’internet et de la presse gratuite est partiale, car elle accroît l’idée réductrice selon laquelle l’internet ne serait qu’un fournisseur de contenu alternatif, donc concurrentiel. Le constat[modifier | modifier le code] La crise de la presse quotidienne est causée par un cumul de facteurs endogènes et exogènes.

Magazines struggle to cross the digital divide Print publishers have a long, love-hate relationship with electronic media, dating back to the dawn of the internet. Websites freed up content in ways that magazine and newspaper publishers either didn't know how to address or just didn't address -- that is, until ad revenue and subscriptions started to fall precipitously. But tablets held great promise to change that, writes Jason Pontin, editor in chief of Technology Review, the tech-focused monthly magazine published by the Massachusetts Institute of Technology (MIT), because applications could serve up content designed in a way that mimics print, while adding new features. By the time Apple released the iPad in April of 2010, just four months after Steve Jobs first announced his "magical and revolutionary" new machines in San Francisco, traditional publishers had been overtaken by a collective delusion. But many are rooted in design. Turns out, magazines and newspapers hadn't hired the right kinds of nerds. Via: Technology Review

Héritages et bouleversements dans le monde des médias La relative jeunesse de ce qu’on nomme les « nouveaux médias » (informatique, télécommunication, réseaux) les rend sujets à de nombreux discours et analyses, parfois radicalement opposés. Leur mention est souvent associée au mot « révolution » (une recherche google sort 306 000 résultats sur cette association*), quand ils ne sont pas, inversement, l’objet de propos diabolisants (Andrew Keen, 2008). Ces discours d’accompagnement simplificateurs ou radicaux rendent plus ardue la perception de la véritable innovation qu’ils sous-tendent. Bref, chacun sent que des choses importantes sont en train de bouger, mais toute la difficulté est de savoir ce qui change vraiment. La démonstration de la nouveauté se réalise souvent par l’exemple, aboutissant parfois à des résultats paradoxaux. Enfin, c’est souvent ailleurs qu’on ne pense que s’opèrent les transformations les plus significatives. * En 2011, Google proposait 306 000 résultats à la requête “révolution nouveaux médias”.

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