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La presse prend cher

La presse prend cher
Quelques jours avant le site de l'Assemblée, nous publions le rapport parlementaire sur l'économie de la presse, préparé dans le cadre des débats sur la loi de finances 2013. Rapport accablant pour la presse papier, incapable de s'adapter au numérique. Et qui révèle les montants exacts des aides reçues par les grands titres en 2011 et leur utilisation. Mercredi matin à l’Assemblée, le député Michel Françaix présentait les conclusions de ses travaux sur les médias et la situation de la presse française, dans le cadre des auditions et votes du projet de loi de finances 2013. L’occasion pour Owni de dévoiler le contenu de son rapport (dont une copie est présente en intégralité au bas de cet article). Critique à l’égard des aides, caustique sur les journaux papiers, il est aussi tourné vers l’avenir, qui pour le député se joue sur le numérique. Obsolète Sur les trois sections de la mission, le rapport sur la presse est donc à la fois le plus dense et le plus véhément. Engagement en f...

Fonds Google pour la presse: essayons d'y voir plus clair Après les 5 millions d’euros promis à la presse belge francophone en décembre 2012 par un «accord de partenariat», ce sont, en février 2013, 60 millions d'euros qui alimenteront en France un fonds numérique. Selon le communiqué de presse de Google, il s’agit de la «décision» –et non d’un «accord»– de Google de favoriser la lecture de la presse sur support numérique. Cette décision s’accompagne d’une volonté, non pas d’indemniser, mais d’aider la presse française à optimiser ses recettes publicitaires numériques, grâce à un «partenariat» engagé depuis 2011. publicité Dans cette annonce qui pourrait présager des risques d’entente verticale, Google se place du côté des consommateurs et de la culture d’un écosystème: «Réaliser des avancées qui profitent aux consommateurs, au secteur de la presse et à Internet dans son ensemble.» Le communiqué de presse de l’Elysée évoque quant à lui les différends, une médiation, et un accord –par ailleurs qualifié d’historique. 1. 2. 3. 4. Régis Confavreux

Presstalis : je suis kiosquier, la grève me fait perdre 70% de mon chiffre d’affaires Le Monde et Le Parisien dans un kiosque à journaux, juillet 2010 (HALEY/SIPA) C’est la première fois que j’assiste à un mouvement de grève d’une telle ampleur. Pourtant, ça fait 12 ans que je tiens un kiosque. Dernièrement, j’ai compté jusqu’à 29 jours où j’ai été en incapacité de proposer tous les journaux à mes clients. Au-delà des pertes inévitables qui découlent d’une journée sans quotidiens payants, cette grève me gêne pour plusieurs raisons. 70% de pertes : un manque à gagner difficile à rattraper La grève de Presstalis, elle a des conséquences redoutables sur mon commerce. On est donc doublement puni : non seulement on a très peu de journaux, mais en plus, les rares qu’on a ne se vendent pas. On n’imagine pas l’effet que ça fait de dire au client : "Désolé, pas de "Parisien" aujourd’hui". Dans de telles situations, le moins qu’on pourrait espérer est une indemnité conséquente, sachant que notre chiffre d’affaires baisse de 70% en moyenne sur un jour de grève.

Médias & Publicité : Presstalis, le conflit qui mine la presse Le Syndicat du livre SGLCE-CGT a bloqué la parution des quotidiens plus de trente fois depuis l'annonce d'un plan de restructuration de Presstalis en septembre, n'hésitant pas à user de l'intimidation physique et à détruire des journaux. Le gouvernement devrait nommer un médiateur. «Il va falloir que vous voyiez mon cadavre pour réagir!» s'exclame un kiosquier en pleurs. Du coup, c'est le monde de la presse qui est à bout. En octobre, les éditeurs de presse, l'État et Presstalis avaient trouvé un accord pour sauver le distributeur d'un dépôt de bilan. Des cadres étonnament nombreux, payés jusqu'à 7000 euros La clé du problème est simple. L'activité de Presstalis est celle d'un logisticien qui vient prendre les journaux à la sortie des imprimeries pour les répartir dans les 27.500 points de vente à travers la France. Outre les dépôts en province, Presstalis compte 450 employés à son siège et 350 personnes dans ses centres parisiens. Battes de base-ball, marteaux et rails de chemin de fer

Pourquoi les kiosques à journaux étaient (encore) vides mercredi Pas l’ombre d’un Figaro, d’un Libé, d’un Canard enchaîné ou d’un La Croix ce mercredi matin. Les lecteurs commencent à avoir l’habitude : des grèves bloquent la distribution des quotidiens. Cette fois, c’est pire : cette nuit, les quotidiens nationaux n’ont même pas été imprimés. Cela dépend de quel point de vue on se place. A l’origine, tout commence dans les locaux de la messagerie Presstalis (ex-NMPP) la plus grosse entreprise française chargée de la diffusion de la presse écrite. Une partie de ses employés, ouvriers du livre et membres du SGLCE CGT (Syndicat général du livre et de la communication écrite ), lance un appel à la grève mardi soir [PDF]. Or c’est une des conditions à laquelle s’est engagée la messagerie en octobre dernier, quand elle a signé un accord censé lui éviter la faillite. Du côté des employés de Presstalis – des syndiqués SGLCE CGT tout au moins – depuis cette signature, on déplore un manque d’ouverture de la direction et des éditeurs de presse.

Distribution de la presse : comment sortir de la crise ? - Idées C’est une crise dans la crise. Une zone supplémentaire de tension dans un secteur qui va déjà très mal. Depuis le mois d’octobre, le conflit chez Presstalis, principal acteur de la distribution de journaux en France, vient s’ajouter, voire aggraver, les difficultés que traverse la presse (la presse quotidienne nationale en particulier). Au départ, il y a un plan de restructuration mis sur la table pour tenter de sauver une entreprise qui vient d’échapper de peu à la faillite. Presstalis (ex-NMPP) perd de l’argent, beaucoup d’argent. Gérard Proust, Marc Norguez et Francis Morel J-C F © Radio France Pour le Syndicat du livre CGT, un tel plan est inacceptable. Depuis, un médiateur a été nommé par le gouvernement. « Distribution de la presse : comment sortir de la crise ?

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