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Faire la loi, ensemble ?

Faire la loi, ensemble ?
A TED Global en juin 2012 (vidéo), Clay Shirky (@cshirky), faisait une stimulante présentation sur ce que la programmation open source pouvait enseigner à la démocratie. Clay Shirky y rappelle d’abord la valeur de la contribution, comme il l’a fait dans ses deux livres. Il prend pour exemple le blog de la jeune Écossaise Martha Payne qui documentait chaque jour d’une photo et de quelques commentaires ce qu’elle mangeait à l’école… Jusqu’à ce que son professeur lui demande d’arrêter… et que le tollé de cette censure fit reculer l’école et la municipalité. Si la mise en circulation d’une foultitude d’idées par les technologies de diffusion transforme la société, estime Shirky, plus il y a de débats, de passions… plus elles ont tendance à générer des tensions qu’autre chose, comme ce fut le cas entre Martha et son école. La promesse de la coopération sans coordination Image : Le graphe de la communauté Ruby à travers le monde par Franck Cuny. Comment ? Ouvrir la fabrique des lois ?

Quartiers résidentiels de centre-ville : une diversité ethnique et sociale sous contrôle - Métropolitiques Il faut saluer ce livre, pour ses qualités de facture, la profondeur de l’analyse dont il consigne les résultats et les fortes contributions qu’il apporte à la sociologie de la ville et de la société contemporaines. Son objet, ce sont les transformations, liées entre elles, d’un groupe social, les classes supérieures étasuniennes, et d’un espace urbain, un quartier de centre-ville où ces classes sont venues élire résidence. Le cas d’étude est la ville de Boston, choix en parfait accord avec l’objet du livre : la gentry étant ici l’une des plus anciennes du pays, les évolutions sociologiques récentes de l’une de ses composantes n’en sont que plus saisissantes. Le quartier choisi pour l’enquête, le South End, présente une morphologie physique et sociale fort contrastée, ce qui invite à s’interroger sur la particularité des classes supérieures venues l’habiter. L’enquête sociologique sous tous ses aspects L’histoire d’un quartier et d’une gentry bien particulière Espace et société

QUEL MODÈLE RÉPUBLICAIN DANS 10 ANS ? | les kipp La France, comparativement à certains de ses voisins européens, demeure pour le Centre d’Analyse stratégique qui publie une note sur ce sujet, un pays homogène sur le plan de l’accès aux ressources (services publics, prestations sociales), de la distribution des infrastructures et de la répartition des revenus. De plus, son modèle social est apprécié par la majorité de ses habitants. Néanmoins, les principes fondateurs de notre modèle républicain gagneraient selon lui à s’adapter aux évolutions qui ont transformé la société et les relations sociales, et changé notre rapport au politique et aux institutions. Alors qu’elles sont de moins en moins acceptées, les inégalités sociales et territoriales persistantes ainsi que les discriminations liées au sexe, à l’orientation sexuelle ou à l’origine alimentent un sentiment d’injustice et de cohésion sociale dégradée. Lire la note

De quoi l'innovation est-elle le nom ? « L'innovation ! L'innovation ! L'innovation ! Il ne suffit pas de sauter comme un cabri sur sa chaise pour que ce concept prenne vie ! » Si Charles De Gaulle était encore de ce monde, nul doute qu'il nous servirait cette saillie (faite à l'origine sur l'Europe) pour fustiger les ''parleurs' de l'innovation. Pas une chronique (à commencer par celle-ci), pas une présentation d'entreprise qui ne fait l'impasse sur cette notion. Le croire serait évidemment une vue de l'esprit. Mais alors de quoi l'innovation est-elle le nom ? A lire les portraits que tirent chaque week-end de grands patrons et dirigeants de l'industrie dans notre rubrique «L'innovation dans la peau», toutes ces dimensions font innovation. De cet inventaire à la Prévert, quatre idées jaillissent pour définir ce concept. L'innovation est un élan (elle met en mouvement, change la donne). Nous sommes loin du sens premier de ce mot apparu au XIIIe siècle !

Ces entreprises qui bichonnent leur personnel Vacances supplémentaires, parking gratuit, massages, certaines sociétés rivalisent de faveurs pour augmenter le bien-être et la productivité de leurs employés. Et améliorer leur image. A la pointe de l’innovation technologique, la Silicon Valley invente aussi les conditions de travail de demain. Des start-up innovent en proposant des services et avantages en nature à leurs employés qui donnent envie de s’exiler en Californie. Par exemple, la société Evernote, spécialisée dans la prise de notes en ligne, alloue des chèques de 1′000 dollars à ses salariés pour qu’ils partent une semaine en vacances. Ces avantages en nature que les anglophones appellent «perks» arrivent en Suisse au rythme des implantations de multinationales américaines. Sans forcément offrir un plateau de prestations aussi large, de nombreuses autres entreprises proposent des avantages en nature. Certaines sociétés proposent des aides à la mobilité en offrant des abonnements généraux. Besoin d’autonomie Soft ou slow?

La fabrique du regard - Conseil régional de Picardie L’Acap a initié la réalisation d’unecollection de documents audiovisuels éducatifs conçue autour de sept modules pédagogiquescréés dans l’objectif d’éveiller les regards sur la mise en scène des images et sons et de permettre à chacun de se questionnersur le « hors cadre » des œuvres cinématographiques, des reportages télévisuels, etc. Si « Variation sur… le montage et la manipulation des images » propose de montrer, de façon ludique et avec humour, en quoi lemontage est puissant et manipulatoire, le film pédagogique consacré à l’analyse de séquence présente une initiation à l’analysefilmique à partir de l’étude d’un extrait de « Lettre d’une inconnue » de Max Ophuls. Tous ont réalisé les documents de La fabrique du regard à partir de leursingularité, de leur subjectivité, de leur savoir-faire et de leur vision de l’éducation à l’image.

Quel avenir pour le nucléaire ? par Yan de Kerorguen, le 4/04/2011 Au-delà de l’émotion qu’elle provoque, l’effroyable épreuve que traverse le Japon, depuis le 11 mars 2011, ébranle nos consciences et interroge chacun d’entre nous sur les choix énergétiques du futur La violence du tremblement de terre et la désolation engendrée par le tsunami n’a d’égal que la terreur qu’inspire la catastrophe nucléaire de grande ampleur qui s’est produite dans la centrale de Fukushima. La défaillance des trois réacteurs nucléaires et des cinq piscines de combustible de Fukushima tend à nous montrer que là où on atteste un niveau de risque improbable, la sécurité n’est jamais garantie. Il y a désormais un « avant » et un « après » Fukushima. Pour autant, un débat qui reposerait sur la peur serait contreproductif. Les « contre », les « pour », mais surtout les échéances pour l’avenir, tout cela doit être discuté. Le problème dépasse les frontières de l’hexagone.

La réforme du système du médicament, enfin (Rapport) - Sénat Allez au contenu, Allez à la navigation 28 janvier 2017 Recherche Recherche avancée Vous êtes ici : Travaux parlementaires > Rapports > Rapports d'information La réforme du système du médicament, enfin (Rapport) Rapport d'information de Mme Marie-Thérèse HERMANGE, fait au nom de la Mission commune d'information sur le Mediator n° 675 tome I (2010-2011) - 28 juin 2011 La mission commune d'information Mediator : évaluation et contrôle des médicaments a été constituée le 25 janvier 2011. A l'issue de cinq mois de travaux, de quatre-vingt-sept auditions et de six déplacements à l'étranger et auprès des agences sanitaires françaises (Afssaps et HAS), la mission a relevé une succession de défaillances dans la chaîne du médicament à toutes ses étapes : de la mise sur le marché à son retrait, en passant par la pharmacovigilance, l'appréciation du service médical rendu, la fixation du taux de remboursement et le suivi du mésusage. Rapport A lire aussi Tous les documents de la rubrique Mon Sénat

La Ruche, lieu d’innovation sociale La Ruche, c’est “un espace de travail collaboratif pour entrepreneurs sociaux”, dédié à l’innovation sociale. Nous avons visité le lieu pour savoir ce qu’est l’innovation sociale et en quoi l’organisation et le fonctionnement de La Ruche la soutiennent. Histoire de Ruche Reprenons au début. La Ruche voit le jour en hiver 2007, au moins sur le papier. Naît un blog, aujourd’hui inactif mais toujours en ligne, véritable petit musée des premiers jours de La Ruche, pour ouvrir le processus de création et fédérer la communauté. Olivier Laffon est un oiseau rare, un promoteur immobilier qui ne travaille pas seulement “dans un but lucratif mais [aussi] citoyen.” A ce stade pourtant précoce de son développement, le bouche à oreille autour de La Ruche fonctionne déjà à plein. Fast forward to 2011. L’innovation sociale : l’objectif et les moyens L’innovation sociale est un concept au contour assez flou. Pour héberger son activité à La Ruche, il faut candidater.

Jamais sans mon ordi Dans cette école québécoise, les élèves apprennent tout en réseau, en utilisant laptop, blogs et vidéo. Une approche qui stimule leur créativité et l’esprit d’équipe, et dont la Suisse ferait bien de s'inspirer. Reportage. «Réaliser un film, c’est le fun!» Pas d’interdits ni de méfiance vis-à-vis des blogs ou des réseaux sociaux: l’approche Protic mise sur l’encadrement. Au-delà de l’accès à l’ordinateur, ce programme remet en question le modèle traditionnel de l’enseignement, où le professeur donne son cours face aux écoliers, censés écouter passivement ses propos. Dans cette classe de l’école des Compagnons de Cartier, les élèves sont assis par groupes de quatre au minimum, les uns en face des autres — certains tournant donc le dos à l’enseignant. «Je me sens bien à Protic, confie Tristan Dogger, 16 ans lui aussi. D’un ton très mature, son camarade Pierre-Etienne Marcoux dit apprécier l’entraide avec ceux qu’il désigne comme ses «coéquipiers».

Pour lutter contre la reproduction sociale, vite une révolution... culturelle! Depuis un demi-siècle, la durée de scolarisation a augmenté pour les enfants de toutes les origines sociales. Le collège s’est ouvert aux enfants des classes populaires à la fin des années 1960 puis le lycée à la fin des années 1980. Jadis largement exclus de l’enseignement secondaire, les enfants d’ouvriers sont désormais presque 50% à obtenir le baccalauréat (49% parmi ceux nés entre 1981 et 1985). C’est dire l’ampleur des progrès de la scolarisation des enfants des classes populaires. Point positif, la part des enfants d’ouvriers occupant une profession intermédiaire 1 à 4 ans après la sortie de l’école passe de 10% à 20% entre 1983 et 2008, ce qui souligne une progression sensible de l’accès aux “classes moyennes”. Comment expliquer qu’en dépit des progrès de la scolarisation des enfants d’ouvriers, les cartes ne soient pas davantage rebattues entre les générations? Pour la réduire, il faudrait probablement agir dans deux directions.

Mobilité sociale : les enfants d'immigrés font aussi bien que les autres 9 octobre 2012 - 42,1 % des enfants d’immigrés deviennent ouvriers contre 30 % des personnes sans ascendance directe immigrée. Mais cet écart s’explique davantage par les positions sociales défavorisées de leurs parents que par leur origine géographique. En moyenne, les enfants d’immigrés occupent plus souvent des positions sociales défavorisées : 42,1 % deviennent ouvriers, contre 29,7 % de la population dite « majoritaire » [1], 13,8 % deviennent cadres, contre 19,9 % de la population majoritaire. Il existe également de fortes disparités à l’intérieur même des descendants d’immigrés : par exemple, 7,9 % de ceux dont le père est originaire du Maghreb sont cadres contre 15 % des descendants d’immigrés nés en Europe du Sud, et 17 % pour le reste de l’Europe. Mais ces données sont trompeuses. Ces chiffres nous montrent aussi que les descendants d’immigrés ouvriers, s’ils sont plus nombreux à être ouvriers que le reste de la population, le sont tout de même moins que leurs pères.

#Lift12 : Quel mobile pour quel avenir ? A quoi ressemble l’avenir du mobile ? Les conférenciers de la 7e édition Lift nous proposaient deux réponses diamétralement opposées. Nous on a choisit ! Comment combiner l’innovation sociale et technologique, quand l’innovation est désormais entre les personnes ? Image : Fabian Hemmert sur la scène de Lift 2012, photographié par Ivo Näpflin pour Lift Conference. Vers des mobiles qui font attention à nous L’évolution technologique ne cesse de nous poser des questions sur comment on vit ensemble. Peut-on sortir des zones de confort de l’innovation ? Dans le cadre de son travail avec les laboratoires de Deutsche Telekom, Fabian Hemmert s’est intéressé à d’autres choses qu’à l’aspect visuel du téléphone. Son collègue Tom Bieling (@tombieling), également designer au Design Research Lab et membre du collectif Designbilities a montré une interface plus « bruyante que les mots ». Quand nos mobiles automatiseront nos vies Notre avenir est aux robots. Hubert Guillaud

Jérôme Blanc : les monnaies parallèles, leviers d’expérimentation sociale Propos recueillis par Muriel Jaouën, le 6/11/2010 Elles seraient 4 000 dans le monde. Monnaies sociales, monnaies parallèles, locales, libres, communautaires… Tous ces dispositifs alternatifs visent à combler les manques des systèmes dominants. L’éclairage de Jérôme Blanc, économiste, maître de conférence à Université Lumière de Lyon 2. Combien compte-t-on de monnaies sociales dans le monde ? Pourquoi cette cohabitation de modèles extrêmement variés ? La deuxième génération, née à la jonction des décennies 80 et 90, est celle des banques de temps. Ces modèles n’ont donc pas de vocation frontalement économique ? Enfin, la quatrième génération est directement associée aux collectivités locales, soit par un lien tutélaire, soit aux travers d’accords de partenariat. Quel est le modèle dominant en France ? Les situations de crises sont propices aux monnaies alternatives. En quoi les monnaies complémentaires peuvent-elles s’avérer pertinentes pour les politiques publiques ?

Des robots qui font la leçon La Corée du Sud a commencé à remplacer ses enseignants par des robots. Une évolution encore inimaginable en Europe. Visite à Seoul d'une entreprise qui développe et vend de telles «machines éducatrices». «L’Europe devra accepter l’arrivée des robots. En Corée, nous sommes déjà prêts.» Kyung Chul Shin a l’assurance des convaincus: les familles, dit-il, n’auront bientôt pas d’autre choix que de confier leurs enfants à la garde de robots domestiques. Dans le couloir qui mène à son bureau, le président de Yujin Robot s’arrête devant un jouet en plastique sorti de son carton d’emballage. Des robots qui donnent des cours aux enfants? «Les robots s’expriment avec une voix synthétique, ou alors avec une voix humaine si un professeur parle au travers de la machine, explique Kyung Chul Shin. Kyung Chul Shin reconnaît qu’aujourd’hui, de tels projets pilotes ne pourraient pas être lancés dans les pays occidentaux sans susciter des polémiques.

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