L'erreur, grande absente de l'expérimentation scientifique en classe : Articles : Didactique * : Thot Cursus Au début de l'année 2009, Les Cahiers Pédagogiques ont eu la bonne idée de rééditer un article de Jean-Pierre Astolfi (récemment décédé), publié sept ans auparavant. L'article s'intitule "L'oeil, la main, la tête. Expérimentation et apprentissage". Jean-Pierre Astolfi était professeur en Sciences de l'éducation à l'Université de Rouen. Il a travaillé pendant plusieurs années sur le statut de l'erreur dans le système éducatif, et cet article fournit un bon exemple de sa position à ce sujet. Constater n'est pas comprendre Depuis la fin du XIXe siècle en France, l'enseignement scientifique est essentiellement expérimental. L'expérimentation telle qu'elle se pratique en classe représente la "partie visible" de la science, censée faciliter la compréhension de phénomènes physiques, chimiques... qu'on peut constater à l'aide d'instruments d'observation et de mesure adéquats. Une pratique sans surprise, qui ne se suffit pas à elle-même De plus, J.P. L'erreur fait partie de l'expérience J.P.
BENP N°37 - Les Marionnettes Court aperçu historique Les poupées animées sont vieilles comme les civilisations. Nous connaissons des marionnettes grecques, des marionnettes égyptiennes, chinoises, japonaises, pour ne citer que celles qui ont plus de 3000 ans d'âge. Les menestrels du moyen âge jouaient « à la planchette » des scènes des mistères où figurait le personnage de Marie, d'où le nom de mariottes puis de marionnettes. Chaque pays a connu son héros de petite taille, parfois oublié, souvent bien vivant encore : Gianduia en Italie, Kesperl en Allemagne, Petrouschka en U.R.S.S., Master Punch en Angleterre. Depuis quelque vingt ans, et surtout depuis la dernière guerre, les marionnettes connaissent de par le monde un regain de faveur. Dans les pays anglo-saxons, la tradition des belles marionnettes ne connut jamais d'éclipse comme ce fut le cas en France. Il existe un art de la marionnette. Le grotesque, le médiocre, l'informe la platitude guettent nos guignols scolaires.
Réduire la charge cognitive - FormaVox Lors d’une formation ou d’une présentation en public, vos participants sont activement sollicités dans le but d’assimiler une certaine quantité d’informations. Le problème, c’est que quand la quantité d’informations est trop importante, ou lorsque le contenu présenté atteint un niveau de complexité trop élevé, un phénomène de saturation se produit dans le chef de votre public : il s’agit de la surcharge cognitive. Je vous propose d’approfondir ici le concept de charge cognitive, et de voir en quoi ce phénomène est crucial pour éviter à vos participants de se ruer sur une boite d’aspirine, une fois votre intervention terminée ! Découvrez en quoi consiste le phénomène de surcharge cognitive afin de favoriser l’assimilation de votre contenu par vos participants. Avant d’aborder concrètement le concept de la charge cognitive, laissez-moi préciser 3 éléments importants à propos du fonctionnement de notre cerveau en situation d’apprentissage (lors d’une formation, conférence ou présentation) :
- Marionnette, entre jeu et thérapie, un objet médiateur. Le creat Comme le dit Winnicott « le jeu est une thérapie en soi » La marionnette est utilisée comme élément de soins en milieux spécialisés, dans des actions au service des enfants, adolescents, adultes en difficultés et personnes âgées. Cet objet médiateur qu’est la marionnette amène un réconfort, un mieux-être, un rêve… La marionnette peut aider ceux qui ont des difficultés à s’exprimer par des moyens traditionnels, à le faire à travers une création. Objet médiateur, la marionnette peut aider des personnes à sortir de leur solitude et leur isolement . Avec la marionnette, la parole est concrètement donnée à des éléments refoulés et, puisqu’il ne s’agit que d’un jeu, les inhibitions qui empêchent l’expression des conflits sont levées. La marionnette fait participer dans une démarche commune, l’expression, la créativité et le dialogue. Objet médiateur, la marionnette est un outil pédagogique et thérapeutique particulièrement riche qui facilite l’ouverture et la socialisation.
Jeu et pédagogie ou pédagogie par le jeu : pourquoi il faut jouer toute l’année en classe (et ailleurs) | LudoVox Vaste sujet me direz-vous ? Et vous auriez raison. Je pense qu’on pourrait y consacrer quelques livres. Pour me présenter en quelques mots sur le plan professionnel : enseignante en élémentaire et intervenante en orthopédagogie (quel mot bizarre…). J’ai créé une structure d’accompagnement pédagogique portant le nom d’HeuréCAP. Autrement dit, mon truc à moi, c’est d’accompagner les enfants en difficulté voire même en souffrance scolaire, avec ou sans trouble(s) des apprentissages. Sur Ludovox, on aime jouer, on aime partager, on aime découvrir, on aime inventer… Et bien si je vous disais, qu’en classe ou en cours individuel, les enfants et les ados adorent ça aussi ! Jouer en classe, c’est possible « Jouer aux dés n’a aucun intérêt en soi. A l’heure de la rentrée des classes, nous pouvons voir fleurir sur un bon nombre de blog d’enseignants divers jeux de leur création. Le jeu intelligent (smartgame) Temps d’atelier Et concrètement, on joue à quoi ? Jouer en séance de remédiation pédagogique
Apprendre a apprendre : comment étudier avec le mindmapping Comment étudier avec le mindmapping ? En quoi les cartes mentales correspondent-elles aux principes d’étude confirmés par les neurosciences ? Dans cet article, j’opère des correspondances avec les contenus du MOOC « Apprendre à Apprendre ». Article mis à jour le 10 mai 2021. Le point de départ : le MOOC « Apprendre à apprendre« Ce texte est l’adaptation d’un travail réalisé en anglais pour le MOOC « Learning How to Learn » sur Coursera. En réalité, mon objectif était multiple : voir si les principes proposés dans ce MOOC correspondait peu ou prou à ceux que je prôneformaliser mes propres idées, les mettre en ordre, en vue d’écrire un livre sur le sujetapprendre de nouvelles choses, mettre mes connaissances à jour Je n’ai pas été déçu. Ensuite, quelques 85 à 90 % du contenu du cours correspondaient à ce que je présente dans mes formations. Pourquoi la comparaison entre apprendre à apprendre et le mindmapping ? Pour clôturer la formation, nous devions rendre deux travaux. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.
Mémorisation : trouver sa stratégie Dans tous les cas : lire, relire, et réviser plusieurs fois Il faut souvent apprendre plusieurs fois pour mémoriser vraiment Il n'y a pas de secret : pour bien mémoriser, il faut relire et réviser plusieurs fois le même cours et la même leçon. C'est la règle de base indispensable à tous, quelle que soit votre forme d'apprentissage. Pour apprendre, il faut se représenter mentalement ce qu'on découvre Comment se représenter ce que l'on étudie ? Mais comment apprendre ? Les différentes stratégies pour évoquer et retenir les connaissances Certains retiennent grâce aux images ou aux représentions visuelles. Relisez votre cours lentement. Si vous êtes auditif et verbal, récitez vos cours à haute voix. Il se peut que ce qui vous revienne soit plutôt la voix de l'enseignant, un son, une musique, le récit d'une histoire, d'une anecdote citée dans le cours. Comment utiliser sa stratégie mentale ? Commencez par utiliser la méthode qui vous est la plus naturelle. Des tests et des exercices à télécharger
Presentation de la Gestion Mentale La Gestion Mentale La Gestion Mentale explore, décrit et étudie les processus mentaux dans leur diversité. Cette analyse de la conscience cognitive a été élaborée par Antoine de la Garanderie à partir de l'analyse des habitudes mentales de très nombreux sujets. La Gestion Mentale est une pratique pédagogique reconnue par l'éducation nationale, qui a parrainé le premier colloque International de Gestion Mentale à Angers en 1996. Nous reprenons ici des définitions que vous trouverez également, avec d'autres approfondissements, dans divers ouvrages de Gestion Mentale. Définitions et aspects théoriques La Gestion Mentale : c'est l'exploration, la description et l'étude des processus de la pensée consciente lors d'une prise d'information, de son traitement et de sa restitution. Cinq gestes Mentaux sont étudiés l' attention la mémorisation la compréhension la réflexion l' imagination créatrice Les habitudes mentales Le dialogue pédagogique Le coin des concepts Evocation : Projet : La perception :
10 méthodes pour réviser, mémoriser et apprendre Dans les situations d’apprentissage, le bachotage est décrié et tous les enseignants conseillent à leurs élèves de relire leur leçon le soir-même pour mieux mémoriser. Mais, pour les élèves, les questions demeurent les mêmes : comment faire pour relire efficacement ?comment éviter de bachoter ? Les élèves disent parfois : « Les profs, ils nous disent de relire nos leçons le soir mais moi, ça me sert à rien. Comment trouver des moyens de dire au cerveau que l’information lue, écrite, consultée et apprise est importante, qu’elle a de la valeur, de l’intérêt pour le long-terme… et qu’elle mérite donc d’être retenue ? 1. Une manière de signaler une information importante au cerveau est d’en parler, de jouer soi-même au professeur. J’ai rédigé un article consacré à l’art de (se) poser des questions pour apprendre : Apprenons aux enfants à se poser des questions. 2. 3. Le fait d’associer un mot ou une phrase à une image permet de mieux s’en rappeler. Jupiter rit à gorge déployée. 4. Le lapbook
Serge Tisseron : La pédagogie de projet et le numérique, où en est la France ? - Numérique et pédagogie de projet : osons innover ! Ainsi, n‘utiliser que du papier, du crayon, que du livre entraîne forcément un certain type de relation à soi-même, aux autres, aux savoirs et aux apprentissages et d’un autre côté, utiliser parallèlement ou exclusivement les outils numériques en entraînent une autre relation type. Il faut souligner cependant qu’aujourd’hui, ces deux cultures sont en train de se métisser très fortement puisque les repères traditionnels de la culture du livre, qui sont traditionnellement axés sur la temporalité et la chronologie, se retrouvent désormais dans la culture des écrans. Preuve en est la fameuse timeline de Facebook que nous connaissons tous : avant, les informations que nous mettions sur Facebook se répartissaient sans ordre précis, à tel point qu’il était difficile de s’y retrouver ; aujourd’hui, elles s’ordonnent selon une ligne temporelle, c’est-à-dire selon quelque chose qui reste l’un des fondements de la culture du livre, à savoir la chronologie. La relation au savoir