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I Love Transmedia

Observatoire Transmedia » POWER TO THE PIXEL « create, finance and distribute in a cross-media world House of Cards : et l’univers de la série TV s’étend Par Cécile Blanchard, journaliste. Billet invité. A l’occasion de la sortie mondiale, cette semaine, de la saison 4 de House of Cards sur Netflix, le leader américain de la SVoD a lancé une campagne de communication transmédia d’envergure. Décryptage. « Transmédia ». Un mot un peu barbare à la définition pourtant… limpide (si l’on en croit Henry Jenkins, éminent professeur américain et l’un des premiers théoriciens de la narration transmédia) : c’est un « processus dans lequel les éléments d’une fiction sont dispersés sur diverses plateformes médiatiques dans le but de créer une expérience de divertissement coordonnée et unifiée ». La promotion transmédia utilise ces ressorts pour créer de l’engagement et de la recommandation autour d’une fiction. Les films, pionniers de la promotion transmédia Dès 1999, le film Le projet Blair Witch créé le buzz avec une promotion qui entretient le doute : s’agit-il d’une fiction ou d’un documentaire ?

Futur en Seine ? C’est la 6ème édition de Futur en Seine. Ce festival mondial qui se déroulera du 11 au 21 juin 2015, présentera au cœur de Paris et dans toute l’Île-de-France les dernières innovations numériques françaises et internationales aux professionnels ainsi qu’au grand public. Attirant toujours plus de visiteurs, la 6ème édition débutera par le Village des Innovations, pendant 4 jours du 11 au 14 juin au CNAM, au Musée des Arts et Métiers, à la Gaîté lyrique ainsi qu’au Square Emile Chautemps (exposition de projets innovants, conférences, ateliers…). Le festival se prolongera ensuite dans toute l’Île-de-France à travers de nombreux événements partenaires jusqu’au 21 juin. Futur en Seine est organisé par Cap Digital, pôle de compétitivité de la transformation numérique. Retour sur l’édition 2014 Et aussi le Storify BONDY BLOG & JAMART et aux retours des étudiants de l’ESG

L'actualité de la communication transmédia storytelling, des ARG et des webdocumentaires Singulier pluriel, le webdoc tisse sa toile – 2ème édition Performances + débats + exclus ! C’est un peu la teneur de la 2ème édition de "Singulier pluriel, le webdoc tisse sa toile", conçue par Le Blog documentaire, en partenariat avec la Bibliothèque Publique d’Information, le Centre Pompidou et Images en Bibliothèques. Deux jours riches en événements autour des webcréations dont voici le programme… Parmi les moments forts de la manifestation, retenez la projection exceptionnelle de la version linéaire de The End, etc., création multimédia écrite et réalisée par Laetitia Masson (développée par Memo Prod et les Nouvelles Ecritures de France Télévisions, en collaboration avec Incandescence, et avec le soutien de l’IRI et du CNC). A noter également, la carte blanche offerte à Simon Bouisson qui, de Jour de vote à Tokyo Reverse en passant par Stainsbeaupays, reviendra sur son jeune et prolifique parcours. Ne manquez pas non plus la performance inédite spécialement préparée par Bruno Masi et Gildas Chasseboeuf autour de La Zone. Like this:

Transmédia et séries TV en France : utilisation distincte des USA Par Cécile Blanchard, journaliste. Billet invité. Aux Etats-Unis, les campagnes de promotion transmédia pour accompagner le lancement d’une nouvelle saison de série TV sont légion. En France, si les dispositifs sont souvent moins ambitieux, ils tendent tout de même à se généraliser mais sont différents. Une utilisation différente des Etats-Unis L’engouement pour les séries TV est mondial. La chaîne franco allemande Arte est une spécialiste du genre. Pour sa dernière série en date, Trepalium, la chaîne a réitéré l’expérience avec cette fois, un « prequel » en ligne. Joliment réalisé par Upian, le prequel permet d’en savoir plus sur la genèse de cette société totalitaire et de comprendre les différentes étapes qui ont mené à la division de la société en deux camps : les actifs et les zonards. Plus qu’une campagne de promotion pour la série, ce prequel est un contenu transmédia qui prolonge l’univers de Trepalium sur un nouveau support médiatique. A suivre !

Lost in transmédia – Effeuillage Souvent cité comme le cas exemplaire de l’écriture « transmedia », Lost mérite réflexion. Paul Chaumont lui a consacré son mémoire de master professionnel. Le 23 mai 2010, 13 millions de téléspectateurs assistaient sur ABC au « series finale » de Lost, première série télévisée qui ait développé de manière ambitieuse une écriture dite transmédia. Ce final de Lost concentre les paradoxes. Lost et le transmedia Lost est la première série télévisée à avoir développé le « transmédia » : sous couvert d’un « block-buster » télévisé, elle se raconte, se diffuse, se vit sur toutes les plateformes et propose une expérience qui va bien au-delà de la consommation télévisuelle hebdomadaire. Une nouvelle écriture En démultipliant les trames narratives sur différents médias, Lost opère un glissement du contenu télévisuel vers de nouvelles plateformes. En glissant du cadre télévisuel vers d’autres plateformes, la fiction en change inévitablement les codes. Le « transmédia », stratégie de communication

Le transmédia : entre narration augmentée et logiques immersives Les industries de la télévision et du cinéma se sont emparées des stratégies de production transmédias, en y voyant un moyen de promouvoir leurs contenus narratifs et d’attirer plus de publics vers leur franchise. Dans un environnement de plus en plus concurrentiel et connecté, la stratégie transmédias représente un moyen de lancer une franchise ou de fidéliser un public à un univers. La promotion de franchise grâce aux stratégies transmédias, même si elle place ce phénomène dans une perspective marketing, n’est pas sans intérêt. Le Mur de Westeros - Game of Thrones Ainsi, la chaîne américaine à péage HBO a fait appel à l’agence publicitaire Campfire pour promouvoir deux de ses séries phares : True Blood et Game of Thrones. L’univers de la science fiction, avec sa narration complexe et ses histoires imaginées, se prête particulièrement à ces développements de narration augmentée. C’est avec la série Lost que J.J. En ce qui concerne une autre série de J.J.

Le magicien d’Oz, Tarzan et Superman racontent l’histoire du transmédia La stratégie mise en place autour de l’œuvre multiplateformes de Lyman Frank Baum prend ses racines dans l’apparition de l’industrie publicitaire et par ricochet d’une culture de la communication de masse croissante aux États-Unis. S’appuyant sur ces nouvelles techniques, l’auteur a « développé son univers fictionnel en utilisant les stratégies promotionnelles du spectacle, des personnages, couleurs, et affiches comme autant d’éléments narratifs » (p. 72). Dans la stratégie de Baum, par exemple, l’usage des couleurs comme indicateurs de lieux et localisations de l’histoire fonctionnait sur les multiples supports, invitant les publics à se repérer dans l’univers narratif grâce à ces motifs culturels, à ses itérations. Le Transmedia Storytelling dépend toujours de facteurs industriels. L.

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