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M Alberganti: OGM, le sacrifice des rats

M Alberganti: OGM, le sacrifice des rats
L’affaire Séralini semble tirer à sa fin. Les expertises françaises de l’étude scientifique publiée le 19 septembre 2012 risquent fort d’arriver après la bataille. Certains verront de la sagesse dans cette lenteur. D’autres de l’embarras pour ne pas dire plus. Peu importe. publicité Les avis sont déjà assez nombreux pour qu’une issue se profile. Trois leçons peuvent d’ores et déjà être tirées de cette affaire qui est passée, alternativement, du statut de scoop du siècle à celui de manipulation militante grossière. 1. Quoi qu’en disent détracteurs et défenseurs de l’étude, les photos des rats sacrifiés pour réaliser l’expérience de Gilles-Eric Séralini resteront gravées dans l’esprit du grand public. Comment oublier ces corps suppliciés? Etait-il nécessaire pour l’expérience d’attendre aussi longtemps? Seul le choc des photos restent dans la mémoire collective. 2. Les chercheurs sont au courant depuis longtemps. Ainsi, Gérard Pascal. Ah bon! Ah bon! 3. Nous voilà donc informés. Non! Related:  generalraptor

Les OGM (encore) dans la tourmente » Biblio B.U.S. Photos des rats malades extraites de l'article de G.E. Séralini et al. Le 19/09 dernier, la revue Food and Chemical Toxicology publiait un article de Gilles-Eric Séralini et son équipe faisant état des résultats d’une étude associant l’ingestion d’un maïs OGM par des rats de laboratoires au développement de tumeurs cancéreuses entraînant une hausse significative de leur taux de mortalité. La publication d’une telle étude sur un sujet aussi polémique que les OGM ne pouvait manquer de provoquer des réactions passionnées et d’obtenir un fort retentissement public et médiatique. De nombreux spécialistes s’interrogent sur la qualité scientifique de l’étude de M. Séralini (protocole choisi, biais statistiques…) comme sur la stratégie de communication ayant entouré sa publication, M. Parmi la masse des articles parus sur le sujet ces dernières semaines, nous vous proposons ci-dessous une courte sélection (et d’autres paraîtront encore sans aucun doute) : Sur le même thème

Insécurité alimentaire • Agriculture : la terre monopolisée par les sociétés privées La mainmise de sociétés privées d'exploitation agricole sur de vastes étendues de terres s'est accélérée partout dans le monde depuis la crise de 2008. La surface des terres vendues depuis dix ans suffirait à nourrir un milliard de personnes. Il y a dix ans, quand on traversait la Province de Santiago del Estero, dans le nord-est de l'Argentine, on pouvait voir des kilomètres et des kilomètres de plaines arides, recouvertes d'arbustes, de chèvres et de quelques enfants au bord de la route qui vendaient des tortues. Quelques années plus tard, l'endroit sentait le brûlé, et au milieu des nuages de fumée on ne voyait plus qu'une végétation carbonisée. L'expulsion des petits paysans, qui vivent depuis des décennies sur ces terres sans titre de propriété, par les grands investisseurs du commerce agricole n'est pas l'apanage exclusif de Santiago del Estera, mais bien un phénomène mondial. Des régulations insuffisantes Des prêts de la Banque mondiale pour de l'huile de palme

A Barjac, un front anti-OGM offensif demande un moratoire Gilles-Eric Séralini et Corinne Lepage interpellent l’Europe. (A. BETHUNE) Ne pas laisser retomber la pression... Ensemble, ils ont participé à un séminaire et rejoint le réalisateur Jean-Paul Jaud pour l’avant- première du film Tous cobayes ? "Un système d'irresponsabilité organisée" "On est dans un système d'irresponsabilité organisée, explique Corinne Lepage. Ces derniers jours, le professeur Séralini a subi une salve de critiques. La balle est maintenant dans le camp des gouvernements. Voir la vidéo : “Tous cobayes ?” Il fallait oser : faire un parallèle, dans un même documentaire, entre l’expérience OGM de l’équipe Séralini et l’explosion de Fukushima. "J’étais à Barjac quand Séralini m’a demandé si je savais garder un secret, raconte-t-il. Des témoignages poignants, un film choc.

EXCLUSIF. Oui, les OGM sont des poisons ! (Cet article paraît dans le "Nouvel Observateur" daté du 20 septembre 2012) C’est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine "Food and Chemical Toxicology" - une référence en matière de toxicologie alimentaire - en publiant les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l’innocuité du maïs génétiquement modifié. Lourdement toxique et souvent mortel Même à faible dose, l’OGM étudié se révèle lourdement toxique et souvent mortel pour des rats. En 2006, c’est comme un véritable thriller que commence cette recherche, dont le maître d’œuvre, Gilles-Eric Séralini, divulgue lui-même les conclusions dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine ("Tous cobayes !" Nom de code In Vivo Pathologies lourdes, tumeurs mammaires

"L'indépendance (de l'expert), c'est d'abord se tenir à distance des pouvoirs publics, des intérêts financiers et des engagements idéologiques" Accéder à toutes les publications « l’Alimentation en question dans "Ça ne mange pas de pain !" (anciennement "Le Plateau du J’Go"). Les actes de l’émission de la Mission Agrobiosciences sur l’actualité de Alimentation-Société diffusée sur Radio Mon Païs (90.1), les 3ème mardi (17h30-18h30) et mercredi (13h-14h) de chaque mois. Revues de presse et des livres, interviews et tables rondes avec des économistes, des agronomes, des toxicologues, des historiens... mais aussi des producteurs et des cuisiniers. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences Accéder à toutes les publications de la Mission Agrobiosciences sur la Méditerranée : repères sur les enjeux agricoles et alimentaires, analyses géopolitiques. Accéder à toutes les publications « Agriculture et société » et Politique agricole commune : des publications pour mieux comprendre les ajustements successifs et les enjeux à l’horizon 2013. Accéder à toutes les Publications : Science et Lycéens.

Le réchauffement de la Terre a cessé il y a 16 ans Merci de ton intervention, Epsi. J’approuve à 100%. Que cela nous plaise ou pas, le réchauffement est un phénomène réel et qui se déploie à une vitesse n’ayant rien à voir avec les rythmes naturels. Non seulement c’est réel, mais c’est également très grave et inquiétant (comme si on avait encore besoin de ça, avec toutes les emmerdes qu’on a déjà à gérer ...). Pour développer un peu, je voudrais ajouter deux choses. 1_ Cela m’étonne toujours qu’on présente le changement climatique comme un mythe fabriqué par le pouvoir oligarchique. 2_ Le fait que le pouvoir bancaire ait misé sur l’arnaque du CO2 ne prouve qu’une chose : ils ont reconnu qu’il y avait là un phénomène réel (eux, ils sont pas fous ...) et ils se sont demandé comment en tirer profit.

Semences : Kokopelli vent debout contre la décision de la CJUE L'association Kokopelli fait éclater sa colère suite à la décision de la Cour de justice de l'UE du 12 juillet dernier. La juridiction européenne, allant à l'encontre des conclusions de l'avocat général, a en effet validé la législation européenne actuelle sur la commercialisation des semences. "Ce changement de cap absolu ne manque pas de nous surprendre et de nous interroger", s'indigne l'association. "Toute puissance du paradigme productiviste" L'expression "productivité agricole accrue", "utilisée 15 fois dans la décision de la Cour", consacre selon l'association "la toute puissance du paradigme productiviste". "De plus, cette biodiversité, qui a nourri les populations européennes pendant les siècles passés, est l'objet de la plus grande suspicion. "Agriculture chimique mortifère" "Il n'existe pas de catalogue officiel obligatoire pour les clous et les boulons.

La France à nouveau face à la menace OGM La bataille juridique fait rage depuis près d’une quinzaine d’années. Son enjeu ? Autoriser ou non la culture du maïs OGM MON810 de Monsanto en France. Un nouvel épisode vient de se jouer cet après-midi à Paris au Conseil d’Etat. Et c’est une mauvaise nouvelle qui se profile pour les Français et l’environnement. Des semences OGM vendues en France dans quelques mois ? Ceux qui ont attaqué cette mesure doivent se féliciter. Monsanto avance masqué Monsanto devait intervenir en soutien des demandeurs de l’annulation, mais a décidé ce matin de se retirer. Un moratoire français systématiquement attaqué Tout est donc à refaire pour protéger les Français contre les cultures OGM ! A ce jour, huit pays européens ont instauré un moratoire national pour interdire la culture du MON 810 sur leur sol : l’Allemagne, l’Autriche, la Bulgarie, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, le Luxembourg et la Pologne. Cette instabilité juridique doit cesser. Partagez cet article :

Maïs transgénique : la bataille pro et anti-OGM continue | atlantico Des clichés explicites Publiée le mois dernier, l'étude précitée a consisté à suivre pendant deux ans des rats nourris au maïs NK 603 génétiquement modifié et tolérant à l'herbicide Roundup, lequel est aussi commercialisé par la multinationale américaine. Des « mortalités plus rapides et plus fortes au cours de la consommation de chacun des deux produits » ont été relevées par M. La publication par nos confrères du Nouvel Observateur de photographies sans équivoque de rongeurs gravement malades a déclenché une levée de boucliers des pro-OGM. « L’équipe de chercheurs a choisi, pour les expérimentations, une espèce de rats qui développe spontanément des tumeurs », a-t-il précisé, regrettant aussi le fait que « l’étude ne fournit aucune indication sur le régime alimentaire des rats, en dehors des doses de maïs transgénique délivrées ». Pour en savoir plus, cliquez sur ce lien. Corinne Lepage vole au secours de M. Pour en savoir plus, cliquez sur ce lien.

Il déverse 100 tonnes de sulfate de fer dans l’océan pour sauver la planète Un américain déverse 100 tonnes de sulfate de fer dans l’océan pour "sauver" la planète Un homme d’affaires américain affirme avoir déversé 100 tonnes de sulfate de fer dans l’océan Pacifique au large des côtes canadiennes pour favoriser l’émergence de phytoplancton afin de piéger du CO2 et lutter contre le réchauffement. «Si c’est avéré, c’est grave» prévient Stéphane Blain, directeur du Lomic (Laboratoire d’Océanographie Microbienne) à Banyuls-sur-Mer (CNRS). Russ George, un businessman californien se vante d’avoir déversé au mois de juillet quelque 100 tonnes de sulfate de fer dans l’océan Pacifique au large des côtes canadiennes. L’apprenti sorcier dont le procédé a été révélé par le quotidien britannique The Guardian viserait plusieurs objectifs. Faire d’abord la démonstration que l’on peut ainsi capter du CO2, l’un des gaz à effet de serre responsable du changement climatique. Le problème, c’est que toute cette opération est réalisée sans aucun contrôle. Like this: J'aime chargement…

Avec le "Monsanto Act", les OGM se retrouvent au-dessus de la loi Le "Plant Protection Act" a été voté la semaine passée à Washington. Mais cette loi temporaire (elle aura cours jusqu'en septembre) réglementant l'agriculture éveille les passions : elle est accusée de faire le jeu des OGM et de leurs producteurs. Les détracteurs reprochent un amendement discrètement glissé, dans une loi qui en compte presque 2000, qui précise que "sur simple demande d'un cultivateur, exploitant ou producteur, le ministère de l'agriculture doit accorder une autorisation, ou une dérogation, même si l'autorisation a été précédemment annulée ou invalidée". En d'autres termes, d'après Greenpeace Canada, "la signature de cette loi ne permettra plus aux tribunaux américains à s'opposer à la vente ou la plantation de plantes OGM même si elles n'ont pas été approuvées par le processus officiels". Les démocrates comme le Tea Party inquiets

OGM : une nouvelle révolution verte pour nourrir la planète Les gènes de tout ce qui vit sur terre – y compris le tournesol – se composent de séquences variables de quatre composés chimiques : l’adénine, la thymine, la cytosine et la guanine (abrégées en A, T, C et G). En manipulant les gènes, les scientifiques espèrent créer de nouvelles cultures permettant de relever les défis du réchauffement climatique et de la croissance démographique. Les organismes génétiquement modifiés (OGM) pourraient résoudre le problème des ressources alimentaires. Mais ils suscitent la controverse et ne suffiront pas. Quelque chose détruit les cultures de manioc de Ramadhani Juma. « Il y a peut-être trop d’eau, dit-il en palpant des grappes de feuilles jaunies et fanées sur une plante de 2 m de haut. Ou trop de soleil. » Juma exploite un petit lopin de terre près de la ville tanzanienne de Bagamoyo, au bord de l’océan Indien, à plus de 60 km au nord de Dar es-Salaam. Mark détache quelques feuilles mouillées ; des mouches blanches s’enfuient. Tim Folger

S Huet: Neuf questions sur Séralini et «les OGM poisons» Ogm-nouvelobs-190912 L'affaire de l'étude de Gilles-Eric Séralini sur le maïs trangénique tolérant au Round Up se poursuit. Elle suscite des réactions passionnées - souvent démesurées, comme certains commentaires sur le blog - qui semblent montrer qu'un débat public constructif est peu vraisemblable. L'écho à l'étranger en est également contre-intuitif. Puisque les Français ne cultivent pas ce maïs génétiquement modifié, et ne s'en nourissent pas, on pourrait imaginer que c'est dans les pays où le maïs étudié par le professeur Séralini est massivement cultivé qu'il serait le plus violent. Les désordres physiologiques massifs et décès par tumeurs observés chez les rats de l'expérience devraient en effet faire craindre des catastrophes sanitaires tant chez les hommes que chez les animaux ainsi nourris. Or, on observe plutôt l'inverse et cette étude a soulevé peu d'échos aux Etats-Unis par exemple. Une audition à l'Assemblée Nationale Controverse scientifique et évaluation du risque Non.

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