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Faut-il lutter contre l’étalement urbain ? - La vie des idées

Faut-il lutter contre l’étalement urbain ? - La vie des idées
La lutte contre l’étalement urbain est souvent présentée comme l’une des variables-clés de la ville durable. Comment définir ce processus qui affecte toutes les villes en croissance ? Pourquoi cette forme de développement spatial fait-elle l’objet de critiques nombreuses et apparemment convergentes ? Ces critiques sont-elles légitimes ? Pourtant, n’existe-t-il pas des concepts plus pertinents que le concept d’étalement urbain pour mesurer les enjeux à la fois écologiques et sociaux de la croissance urbaine ? Eric Charmes est maître de conférences à L’institut français d’urbanisme (Paris 8). Sommaire des questions : Comment définir l’étalement urbain qui affecte les villes en croissance ? Comment définir l’étalement urbain qui affecte les villes en croissance ? Si cette vidéo ne marche pas malgré la présence de Flash ou que vous ne pouvez pas installer Flash (par exemple sur mobile), vous pouvez la voir directement sur Dailymotion.

Les problèmes que pose l’étalement urbain et l’artificialisation des sols qui l’accompagne 18 janvier 2010 (mis à jour le 17 janvier 2011) Il sera uniquement question ici des nuisances qui peuvent être imputées à l’étalement urbain et à l’artificialisation des sols qu’il engendre. Le constat de ces nuisances est relativement bien partagé au sein des chercheurs, bien que certains n’hésitent pas à dénoncer « l’obsession de la densité » qui sévirait dans les milieux autorisés et à souligner que l’étalement, tel qu’on le connaît aujourd’hui, peut aussi présenter des aspects positifs qu’il conviendrait d’intégrer aux analyses coûts/bénéfices des différentes formes urbaines. De fait, sauf à considérer que la plupart des aménités positives liées à l’agrément d’un tissu urbain plus aéré et plus vert se retrouvent dans la valorisation du foncier et le coût des logements, il faut, en effet, réaliser un exercice périlleux de monétisation de ces aménités, périlleux car ces valeurs ne sont pas directement observables. 1. 2. 3. 4. 5.

Étalement urbain Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'étalement urbain est une expression désignant le phénomène de développement des surfaces urbanisées en périphérie des villes. On parle aussi de périurbanisation, terme moins péjoratif. Selon l'Agence européenne pour l'environnement, l'étalement urbain se manifeste lorsque le taux de changement d'occupation des terres excède le taux de croissance de la population, autrement dit quand, sur un territoire donné, la progression des surfaces urbanisées excède la progression de la population[1]. En Amérique du Nord, en raison d’« une planification et une occupation des sols peu contraignantes, alliées à une progression des populations affluant », le développement urbain représente moins d’un pour cent de la surface du Canada (OCDE 2004) et 3,1 pour cent de la surface des États-Unis [2]. Historique[modifier | modifier le code] Le concept[modifier | modifier le code] Limites et critiques[modifier | modifier le code] Des ghettos ?

Soutien à la construction et lutte contre l’étalement urbain : vers la transition écologique des territoires La réforme de l’urbanisme a pour objectif de lever des freins à la construction de logements afin de répondre aux difficultés rencontrées par les Français pour se loger, de soutenir un secteur pourvoyeur de nombreux emplois, tout en luttant contre l’artificialisation des espaces agricoles et naturels. Il s’agit de construire la ville durable. Cette réforme prend corps en deux temps : Cécile Duflot a présenté au Conseil des ministres, le 2 mai 2013, le projet de loi d’habilitation à légiférer par ordonnances. Pour cela, il faut définir le cadre juridique d’une ville plus dense et moins consommatrice d’espace et engager la transition écologique des territoires, en encourageant la densification et en donnant un coup d’arrêt à l’artificialisation des sols. Le parti pris : densifier en zone urbaine La densification consiste à construire là où sont les besoins, tout en luttant contre l’étalement urbain. Une priorité : lutter contre l’artificialisation des sols Moderniser les règles d’urbanisme

Territoire - SCoT du Pays entre Seine et Bray - Concilier évolutions démographiques et gestion de l'espace Cahier d'Aval n°87 - septembre 2010 - Retour au document Définition de l'étalement urbain La notion d'étalement urbain renvoie à la croissance de la taille des villes, dont deux dimensions sont à distinguer. D'une part, la consommation d'espace se mesure à travers l'étalement du bâti. D'autre part, l'expansion d'une ville peut se mesurer par l'accroissement de son rayonnement, c'est à dire par la dépendance des communes environnantes en termes d'emplois ou d'équipements par rapport à la ville pôle. Les « symptômes » liés à l'étalement urbain sont multiples, mais ont tous pour origine les dynamiques démographiques. Ces déterminants de l'étalement urbain concernent particulièrement le Pays entre Seine et Bray, en tant que territoire périurbain. Retour au document

L'agriculture grignotée par la ville Les terres agricoles sont de plus en plus rares et chères. Une hausse des prix alimentée par l'étalement urbain et la spéculation foncière. Lors du dernier Salon de l'agriculture, la classe politique a unanimement regretté la baisse ininterrompue du nombre d'agriculteurs. Or, de plus en plus de paysans seront nécessaires pour nourrir le pays de façon moins intensive qu'aujourd'hui, développer les alternatives au pétrole ou entretenir les territoires. Mais cette volonté de faire repartir l'agriculture se heurte au manque de terres disponibles. La France reste un grand pays agricole. Le gaspillage des terres La surface artificialisée représente certes moins de 10 % du territoire français pour l'instant, mais cela produit des effets sur les 90 % restants. Comment expliquer un tel dérapage des villes ? Certes, la loi Grenelle a fixé comme objectif la préservation des terres agricoles, mais les politiques du logement ont au contraire souvent encouragé cet étalement. En savoir plus Notes

Etalement urbain et artificialisation des sols en France 15 janvier 2010 (mis à jour le 17 janvier 2011) L’artificialisation des sols et l’urbanisation sont généralement perçues comme une tendance à combattre. Il n’en a pourtant pas été toujours ainsi : la perception a évolué drastiquement depuis la période moyenâgeuse, où la ville était considérée comme le lieu de civilisation apportant de surcroît une réelle sécurité à ses habitants, jusqu’au XIXème siècle où ont émergé les théories hygiénistes des bienfaits de la nature par opposition à l’insalubrité et à l’insécurité des villes. Aujourd’hui, nombreux sont les nostalgiques de la ville-centre compacte du Moyen Age, fustigeant les banlieues-dortoirs et les barres HLM nées des Trente Glorieuses. Il est vrai qu’aujourd’hui, le milieu urbain regroupe déjà plus de la moitié de la population mondiale, consomme environ 75 % des ressources énergétiques et génère près de 80 % des émissions de gaz à effet de serre.

Les outils pour limiter l’étalement urbain : doit-on agir et comment ? 18 janvier 2010 (mis à jour le 17 janvier 2011) On a vu qu’une extension limitée de la ville est acceptable au regard de la nécessité de fournir davantage de logements à un nombre de ménages urbains allant croissant. Néanmoins, les déterminants de l’étalement urbain, si laissés naturellement à l’œuvre, induiraient un phénomène d’une ampleur jugée excessive. C’est pourquoi, il apparaît nécessaire de mettre en place des politiques visant à contraindre l’étalement. La non prise en compte par le marché de certains coûts ou valeurs sociaux, c’est à dire la présence d’externalités, sont ainsi à l’origine d’un étalement urbain socialement non désirable. Néanmoins, toute politique de cette nature doit être finement calibrée, dans la mesure où elle se traduit par une augmentation du prix du logement, conduisant à une réduction de la surface des résidences et donc à un impact certain sur le bien-être des consommateurs. J.K. En revanche, J.

Artificialisation des sols : des objectifs et une gouvernance à revoir Des objectifs peu clairs, des outils existants mais peu utilisés, une gouvernance inadaptée… La Cour des comptes dresse, dans un référé, un bilan sans concession de la politique de lutte contre l'artificialisation des sols. Tous les dix ans, un département français disparaît sous le béton, a-t-on coutume de rappeler, pour marquer les esprits quant au phénomène d'artificialisation des sols et de disparition progressive des terres agricoles. Or, d'importantes marges de progrès existent en matière de gestion économe des sols, note la Cour des comptes dans un référé sur les conflits d'usage des sols agricoles, publié le 16 octobre. Malgré la volonté gouvernementale affichée depuis des années, les Sages regrettent que les outils disponibles ne soient pas utilisés à bon escient... mais aussi le manque de cohérence des différents objectifs fixés par les gouvernements successifs. Une gouvernance peu adaptée Mieux mesurer l'artificialisation Remettre à plat la fiscalité

Urbanisation, paysages et artificialisation des sols En France, selon le recensement de l’Insee de 2008, 95% de la population vit désormais sous influence urbaine. Parallèlement à la croissance des villes, se dessinent autour et entre celles-ci, de vastes espaces dits périubains, dont les habitants ont non seulement adopté des modes de vie citadins mais sont également liés à la ville par leur emploi et leurs pratiques quotidiennes. De fait, jamais les habitants des différents territoires n’ont été aussi proches par leur profil socioculturel et économique et leurs usages. Cette proximité a plusieurs conséquences : d’une part, l’opposition urbain/rural perd de sa pertinence pour caractériser les territoires français aujourd’hui ; d’autre part, les exigences d’accès aux services sont d’autant plus difficiles à satisfaire que les populations résident loin des villes tout en en dépendant.

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