Fab lab en bibliothèque : Exemples et mode d’emploi Qu’est-ce qu’un fab lab ? Comment mettre en place ce nouveau type de lieu partagé ? Un espace public numérique peut-il aujourd’hui faire évoluer une partie de ces activités en fab lab ? À ces questions, Marie D. Martel, bibliothécaire à la Ville de Montréal par un article sous la forme d’un dossier qui se pose la question de la création de fab labs en bibliothèques : Fab Lab : La prochaine révolution en bibliothèque, faites-la vous-mêmes! Fab lab : passer de l’âge de l’accompagnement à l’âge du faire numérique L’experte revient sur les différentes périodes technologiques vécues par les bibliothèques (et les lieux d’accès et d’accompagnement à l’informatique et à l’Internet) : l’âge de l’accès et de la formation et désormais l’âge de la participation (ou l’âge du faire numérique). Fab lab : mode d’emploi Licence : Creative Commons by-nc-saGéographie : International Tags: bibliothèque, créativité, EPN, fablab, Innovation, lieux partages
» Créer et implanter un nouveau FabLab sur son territoire Objectifs de la formation Ce Diplôme Universitaire est proposé par le FacLab, le FabLab de l’Université de Cergy-Pontoise sur le campus de Gennevilliers. Cette formation diplômante a pour but de mettre en capacité de porter des projets d’ouverture de FabLabs sur les territoires francophones. Le Diplôme Universitaire « Créer et implanter un FabLab sur son territoire » permet de comprendre comment ouvrir un FabLab ou plus généralement un « makerspace » (espace de fabrication non lié à la charte du MIT). La dimension globale / locale des FabLabs sera particulièrement soulignée : il est tout autant important de s’inscrire dans le réseau mondial des FabLabs que de s’adapter au plus près des besoins locaux, propres aux territoires car chaque lieu est unique Thématiques abordées La philosophie des FabLabs : Quels enjeux à l’échelle d’un territoire ? Public Modalités de la Formation Déroulement : La formation se déroule en deux temps forts : Soit un total de 110 heures. Unités d’enseignement Tarifs :
Qu'est-ce qu'un Fab Lab ? Un Fab Lab (contraction de l'anglais fabrication laboratory, « laboratoire de fabrication ») est un lieu ouvert au public où il est mis à sa disposition toutes sortes d'outils, notamment des machines-outils pilotées par ordinateur, pour la conception et la réalisation d'objets. La caractéristique principale des Fab Labs est leur « ouverture ». Ils s'adressent aux entrepreneur·euse·s, aux designers, aux artistes, aux bricoleur·euse·s, aux étudiant·e·s ou aux hackers en tout genre, qui veulent passer plus rapidement de la phase de concept à la phase de prototypage, de la phase de prototypage à la phase de mise au point, de la phase de mise au point à celle de déploiement, etc. Ils regroupent différentes populations, tranches d'âge et métiers différents. Pour être appelé Fab Lab, un atelier de fabrication doit respecter la charte des Fab Labs, mise en place par le Massachusetts Institute of Technology (MIT).1) La charte des Fab Labs Qu’est-ce qu’un Fab Lab ? Que trouve-t-on dans un Fab Lab ?
DIY, recyclez votre ancien téléphone portable en appareil photo, tablette, dictaphone… Si comme moi vous faites une utilisation addictive de votre téléphone portable, la collection de mobiles usagées a tendance à s’élargir rapidement. On peut bien évidemment les confier au recyclage mais aussi les dédier à une autre utilisation. Si les fonctions réseaux ne sont plus accessibles, le téléphone portable conserve cependant toutes ses capacités logicielles natives. Il peut toujours se connecter au WIFI, prendre des photos, des vidéos ou capturer des sons par exemple (voire se transformer en webcam comme le montre Korben dans ce post). La plupart des téléphones mobiles ont des difficultés à fonctionner (voire ne fonctionnent pas du tout) sans carte SIM insérée. Like this: J'aime chargement…
Le concept de tiers lieu : retour aux sources La thèse des tiers lieux, développée par le sociologue Ray Oldenberg, est devenue célèbre pour avoir été utilisée dans la stratégie de marketing des cafés de la marque Starbuck. À la longue, on a fini par la confondre avec la recette Starbuck: faites un sondage, offrez le wifi et le café dans un lieu convivial et le tour est joué, disait-on. Une formule assez aisément exportable dans des lieux comme les librairies, les bibliothèques, les hôtels, et on ne s’en est pas privé. Mais, au-delà des ingrédients de surface, ce modèle représente un véritable projet de sociétéculturedesign que l’on a généreusement galvaudé et caricaturé depuis, faute d’en connaître les fondements. Retour à la source, notes de lecture Qu’est-ce qu’un tiers lieu suivant le chapitre 2 de l’essai de Ray Oldenberg, The Great Good Place : cafés, coffee, shops, bookstores, bars, hairs salons and other hangouts at the heart of the community ? Les tiers lieux partagent des caractéristiques communes et essentielles. 1. 2.
Thingiverse - Digital Designs for Physical Objects Les Fab labs en bibliothèque : nouveaux tiers lieux de création Depuis leur origine, les bibliothèques se sont assez patiemment adaptées aux vagues des nouveaux médias se succédant afin de partager l’information dont les usagers avaient besoin. Notamment pour cette raison : des citoyens informés sont les piliers de la démocratie. Les bibliothèques ont évolué à travers l’âge de l’accès (et ce n’est pas terminé), l’âge de la formation et, maintenant, voici que survient l’âge de la participation. Dans ce contexte, les bibliothèques se redéfinissent en tant que projet de curation et de création. L’âge de la participation correspond aussi au moment où l’accès aux ressources numériques tend à faire décroître les superficies nécessaires pour le stockage des collections. Contre toutes attentes, il semble que la dématérialisation des documents tombe à point car des espaces sont précisément requis pour les nouvelles fonctions entourant la participation créative. Petit rappel d’un longue histoire : L’âge de l’accès et de la formation 8 fabuleux labs 1. 2. 3. 4.
La bibliothèque cinquième lieu, sixième lieu, etc. De façon bizarre et réitérée, les questions que je posais sur la bibliothèque troisième lieu me reviennent à travers de multiples échanges, lectures, contacts. Tout aussi étrangement, elles se conjuguent avec des observations passionnées sur mon post-scriptum, qui promettait ma critique de la vogue du ‘learning center‘. Je l’avoue, ces questions me taraudent particulièrement, peut-être parce que me suis beaucoup consacré aux collections et aux politiques documentaires, et que ‘troisième lieu’ comme learning center posent des objectifs qui négligent justement parfois ces collections et parfois ces politiques documentaires. Un déclic : la bibliothèque quatrième lieu Je suis tombé sur un rapport de Victoria Péres-Labourdette (Agence Gutenberg 2.0), invoquant "La bibliothèque quatrième lieu", dans la bibliothèque numérique de l’enssib. Si la démonstration laisse perplexe et même réticent, la superposition des attendus questionne, et plus encore la solution -si facile et donc si géniale !
Oui Are Makers | Partageons notre créativité L’impression 3D vend son âme Le fabricant d'imprimante 3D grand public MakerBot incarnait la possibilité d'un business model basé sur l'open source. Mais la polémique enfle depuis le lancement ce mois-ci de leur nouveau modèle, qui est fermé. Certains l'accusent d'avoir renoncé à leur éthique sous la pression des investisseurs qui ont apporté 10 millions de dollars l'année dernière. Deux imprimantes 3B Replicator Makerbot Ce jeudi, Bre Pettis, co-fondateur de MakerBot Industries, fabricant à succès d’imprimantes 3D grand public MakerBot, doit donner un talk à l’Open Hardware Summit sur “les challenges des biens de consommation open source”. Ce qui fait bien ricaner une partie de la communauté de l’open hardware, et en particulier ceux qui contribuent au développement desdites imprimantes. Car depuis le lancement ce mois-ci de la quatrième génération d’imprimante de l’entreprise américaine, la Replicator 2, la polémique enfle dans le petit milieu : ce nouveau modèle n’est pas open source. Louvoiement