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Facebook : son nouvel algorithme, son ciblage, et notre ligne éditoriale

Facebook : son nouvel algorithme, son ciblage, et notre ligne éditoriale
Le Monde.fr aime Facebook : nous y postons tous les jours une sélection d'informations que nous estimons importantes, essentielles, immanquables (sous formes de liens, d’images ou de vidéos). Nos lecteurs aiment Facebook : ils sont plus de 400 000 à y suivre notre page, pour "aimer" et surtout commenter nos informations. Et ils sont environ 26 millions en France, selon les derniers chiffres Nielsen, et un milliard dans le monde, selon les derniers chiffres de Mark Zuckerberg, à avoir un profil. Sur Facebook, ils publient des statuts ou des liens, partagent coups de cœur et coups de gueule, discutent avec leurs amis ou des inconnus des petits et grands événements de la vie. Mais Facebook, c’est également une plateforme retravaillée en permanence par des équipes soucieuses de faire évoluer la formule et l’expérience des utilisateurs. Pour les professionnels, toutes ces évolutions ne sont pas forcément faciles à appréhender. Las. Michaël Szadkowski et Flavien Hamon

Pourquoi les journalistes devraient se méfier de Twitter "Je me demande si je ne devrais pas quitter Twitter", ai-je lâché hier à un confrère et co-fellow, alors que nous prenions un café chez Coupa, légendaire spot étudiant sur le campus de Stanford. Nous discutions tous deux de modèles économiques pour la presse et débattions du match publicité vs payant. "Pourquoi donc ?", a demandé mon interlocuteur, me promptant à détailler mon argumentaire, basé sur un sentiment qui semble progresser ici dans la Silicon Valley. 1. 2. 3. Et c'est là où le bat blesse : en tant que journaliste, je contribue à créer gratuitement pour Twitter des contenus qui lui servent à capter de l'attention et entretenir l'attractivité de la plateforme et ainsi vendre de la publicité. Et si fermer son compte est peut-être une décision simpliste et/ou radicale, il me semble impératif de s'interroger sur la stratégie de contenus à y distribuer... [écouter la chronique sur RFI]

- Le « story-telling » contre l’information story-telling et information Le “story-telling” est devenu l’un des termes à la mode du marketing-journalistique. La nouvelle martingale d’audience et de satisfaction lecteur. Pour intéresser désormais le public, il faut lui raconter une histoire susceptible de l’émouvoir. Une pratique ancienne qui présente des risques déontologiques. Obama a perdu, Mitt Romney a gagné. Les faits sont mornes, banals, inintéressants ? L’enquête universitaire valide ou invalide un postulat en fonction des éléments trouvés. Patrick Champagne dans “la vision médiatique” a montré comment les journalistes construisent parfois la réalité qu’ils prétendent décrire. Primo, les journalistes télé n’ont guère le temps de procéder à une vraie enquête. Secondo, la course à l’audience, la concurrence pousse au spectaculaire et à la simplification. Des émeutes à Vaux-en-Velin ? Tant pis si les choses sont plus complexes, tant pis si la majorité des habitants de la cité est composée de travailleurs silencieux et dociles.

- Oui, le journaliste doit se faire marketeux ! Le “packaging” journalistique – Crédit : funkyah via Flick’r Le journalisme n’a pas pour vocation de délivrer la vérité à une foule crédule, ignare et manipulée. Son rôle est pluriel : informer mais aussi divertir, socialiser… rendre service. Et pour se faire, il doit absolument vendre son contenu. Pour lui, ce n’est pas du journalisme, ce n’est pas de l’information. Argument recevable, il ne s’agit en effet pas d’information, mais d’opinion. Je lui réponds que les témoignages ne se substituent pas au dossier factuel sur la situation de l’hôpital en France, mais s’y ajoutent. Mais mon argument ne porte pas le moins du monde. Il déplore même d’une manière générale ce travail d’animateur de communautés qu’on lui propose. D’ailleurs en creusant un peu, il avoue que les commentaires en général n’ont pas d’intérêt et susciter l’avis des lecteurs, ce n’est pas du journalisme. Journaliste prophète ? D’abord, je serais plus modeste. Derrière cette idée, il y a une forme de mépris de la foule.

- La presse doit répondre aux motivations plurielles de ses lecteurs La pyramide du sens En 1943, Abraham Maslow publiait sa fameuse “pyramide des besoins“. Son ambition : décrire les motivations profondes des individus. Au delà des nombreuses critiques que l’on peut adresser au modèle, cette grille d’analyse – si adaptée – reste pertinente pour comprendre l’usage des médias, notamment. Selon cette étude fameuse enseignée dans les meilleures écoles de marketing et de management, nos comportements sont dictés par des motivations à cinq niveaux. - Besoins primaires (physiologiques et sécurité) : survivre = se vêtir, se loger, manger, - Besoins secondaires (appartenance et estime de soi) : socialisation = discuter, flirter, se mettre en avant pour se sentir valorisé - Besoins tertiaires (accomplissement) = aspirations à s’élever intellectuellement, à devenir la “meilleure” personne que l’on puisse devenir Pour Maslow, les êtres humains passent tous par une échelle de besoins progressive, des plus primaires aux plus immatériels. twitter words

Le Télégramme met le cap sur la diversification Le groupe Le Télégramme prend le large. Après avoir perdu de l'argent en 2001 et 2002 à cause de sa filiale Bretagne multimédia et du lancement avorté d'un hebdomadaire à Nantes, le quotidien de Morlaix vient de se lancer dans une nouvelle diversification. Il a signé le 6 avril l'acquisition de deux sociétés spécialistes des courses de voile au large, Promovoile et Pen Duick. La première organise La Route du rhum, qui s'élance de Saint-Malo tous les quatre ans. Le groupe comprend de la presse, des activités multimédia et de la publicité.« Les courses à la voile sont des médias de communication à part entière. La diffusion progresse La société Pen Duick emploie huit personnes et réalise un chiffre d'affaires d'environ 2 millions d'euros, avec un résultat positif. À en croire Édouard Coudurier, LeTélégrammen'a pas l'intention de lancer une grande course à son nom.

- Non, le fact-checking en télé n’est pas un gadget, c’est un impératif citoyen ! Bonne et belle empoignade Twitterienne mardi 23 octobre, initiée par Jean-Marie Charon aux alentours de 8h15 sur la question du fact-checking. Et qui a opposé les défenseurs d’un fact-checking en temps réel en télévision (moi-même et Erwann Gaucher) aux plus sceptiques Eric Mettout et Jean-Marie Charon. Le terme de “fact-checking” n’est pas nouveau : il date des années 30 aux Etats-Unis, période durant laquelle les grands journaux créent des départements spécialisés dans la vérification de l’information. Les articles des journalistes sont passés au peigne fin pour en vérifier le fond, qu’il s’agisse des faits, des dates, des chiffres… Le mot est remis à la mode dès 2004, à mesure qu’apparaissent des fondations, sites et blogs dédiés à la vérification de la parole politique : factcheck.org, politiFact.com, The Fact Checker… L’enjeu de présidentielle américaine explique cette profusion de “vérificateurs”. Pour Eric Mettout, directeur de la rédaction de l’Express, c’est du gadget.

Welcome to The Grid - Ask The Post Posted at 05:54 PM ET, 08/28/2012 Aug 28, 2012 09:54 PM EDT TheWashingtonPost Stories are more visual and social than ever. It’s hard to limit coverage to one kind of template, especially for an event as complex and long as political conventions. Here is a little more of our thinking behind The Grid: Discovery The Grid format allows for readers to discover for themselves what they want. You’ll notice we do not limit ourselves to Post authors. Lenses Part of discovery is customizing your own stream of coverage. We also try not to overwhelm readers by defaulting to a curated Editor’s Pick view. Mobile forward We designed the interface to be accessible and optimized for all the places people want it. First Draft This is the first iteration of The Grid. We are always in beta, so please let us know what you think! Comment below. The Grid is the product of a lot of hard work by a big group: Product Design, Direction and Presentation: Amanda Zamora, Sarah Sampsel Grid Editors: Sara Carothers, T.J.

[Expert] Nouveaux modèles de la presse : innovons, mais sachons aussi rester de « vieux cons » !  Lundi 10 décembre à Science Po, s’est tenue une conférence de haut niveau sur les nouvelles pratiques du journalisme. On y a beaucoup parlé de modèles économiques et des tendances à ne pas rater pour les années à venir. On a aussi pu entrevoir quelques risques derrière les opportunités. La presse doit aussi être un peu « vieux con » – Credit ©deepblue66 via Flickr.com La première tendance totalement incontournable est celle de la forte progression de la consommation média sur mobiles. Julia Beizer du Washington Post, est venue nous confirmer l’importance des mobiles pour le secteur des médias. 4 lecteurs sur 10 disent consulter davantage de news depuis qu’ils sont sur mobiles. 31% des mobinautes américains passent en priorité par le mobile selon l’étude 2012 du Pew Rearch Center, même si, sur l’ensemble des internautes, 60% préfèrent un autre mode d’accès (PC de bureau, portable, tablette…). Chose intéressante, Julia confirme un phénomène que j’ai repéré. Cyrille Frank

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