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Les pré-requis à la suppression des notes - Changer l'Ecole

Les pré-requis à la suppression des notes - Changer l'Ecole
Les expériences de suppression des notes dans des classes de collège ont tendance à se multiplier ces dernières années. Il me semble qu'au delà d'un travail militant, effectué sur le terrain par des personnels de direction et des enseignants conscients des enjeux de la question, cette tendance ait été renforcée par la mise en place en 2005 d'un droit à l'expérimentation dans le cadre de l'article 34 de la loi d'orientation. Sur la question de la suppression des notes, l'innovation "institutionnelle" et l'innovation "de terrain" peuvent donc se rencontrer, et cette double paternité est souvent un gage de réussite. Mais la volonté ne suffit pas toujours. J'ai moi même accompagné, à la direction d'un collège d'Indre-et-Loire, une expérimentation de suppression de notes dans un cours de mathématiques de 4e. - Un chef d'établissement qui impulse, ou qui aide à la mise en oeuvre si l'impulsion vient d'un enseignant ou d'une équipe. - Une progressivité dans la mise en oeuvre. Related:  Evaluation - Pour l'abolition de la note scolaire ?

Derrière le bac, quel projet d’Ecole ? Opinions Instaurer un "bac" en fin de sixième secondaire, c’est oublier que les enfants sont au cœur du projet scolaire et cela reviendra à dévaloriser le principe d’évaluation. Une opinion de Nicolas Dauphin, sociologue et enseignant. La déclaration de politique communautaire nous annonce que dans le cadre des travaux du gouvernement, la ministre de l’Enseignement va donc travailler à la mise en place d’un "bac" en fin de sixième secondaire. L’idée n’est pas neuve. Elle est présente depuis de nombreuses années et les tests et épreuves certificatives externes qui ont vu le jour au cours de ces dernières années donnaient déjà le ton, avec l’appui des comparaisons internationales de type Pisa qui prennent de plus en plus de place dans les médias et in extenso dans les recommandations de pilotage des établissements scolaires. Ainsi l’apparition d’un test certificatif en fin de secondaire n’est pas réellement une surprise.

Les points, ça ne sert à rien? Pour ceux qui nous suivent aussi sur notre page Facebook, nous avons récemment mis en ligne un petit reportage réalisé par les journaux Sudpresse à l’école de Buzet. Particularité de cette école située dans l’entité de Floreffe : les enfants ne reçoivent pas de bulletin et ne sont soumis à aucun contrôle. Et cela n’a rien d’illégal. Dans ce petit village, 57 enfants fréquentent l’enseignement fondamental de Buzet. Avec un certain bonheur si on prend le temps d’écouter les enfants. « Il paraît que dans d’autres écoles, on dit, voilà, débrouillez-vous avec les tables de multiplication », s’inquiète Chloé. « On n’est pas une classe habituelle », dit fièrement Marie. Pas de devoirs ni de bulletin C’est sûr. Quand on a des points et qu’on n’en a pas beaucoup, on est triste. Jean François, l’instituteur, ne dit pas autre chose. Mais des travaux et un chef d’œuvre A Buzet, point de contrôles ou d’examens. Une école de la réussite? Et vous, êtes-vous pour ou contre les points?

Pour en finir (ou presque) avec les notes - Évaluer par les compétences Devant les inconvénients maintes fois montrés des évaluations par la note, certains pays comme la Belgique tentent de passer à l’évaluation par les compétences.En France, à côté des livrets de maternelle et des évaluations nationales en CE2, 6e, 5e et seconde, des professeurs tentent de sortir un peu de notre système traditionnel dans une perspective d’évaluation formative. Un témoignage concret au collège en français, en sixième et cinquième. « - M’dame, c’est noté ? - Non, ce n’est pas noté, c’est évalué ! Beaucoup d’élèves et leurs parents se comportent en consommateurs attendant une note comme on attend une rétribution : « tout travail mérite salaire »... L’institution néanmoins s’inquiète de la violence scolaire, nous apprend, à nous enseignants, qu’il faut combattre l’échec scolaire (comme on réduirait la « fracture sociale » ?) De quelques conséquences de l’abus des notes L’utilisation des notes chiffrées engendre des effets négatifs non négligeables. Une évaluation différenciée

Le défi de l'évaluation par compétences Contre l'idéologie de la compétence, l'éducation doit apprendre à penser Dans quelle mesure l'évolution de nos sociétés ébranle-t-elle les conditions de possibilité de l'entreprise éducative ? Marcel Gauchet : Nous sommes en proie à une erreur de diagnostic : on demande à l'école de résoudre par des moyens pédagogiques des problèmes civilisationnels résultant du mouvement même de nos sociétés, et on s'étonne qu'elle n'y parvienne pas... Quelles sont ces transformations collectives qui aujourd'hui posent à la tâche éducative des défis entièrement nouveaux ? Ils concernent au moins quatre fronts : les rapports entre la famille et l'école, le sens des savoirs, le statut de l'autorité, la place de l'école dans la société. A priori, famille et école ont la même visée d'élever les enfants : la famille éduque, l'école instruit, disait-on jadis. Aujourd'hui, la famille tend à se défausser sur l'école, censée à la fois éduquer et instruire. Dans quelle mesure le face-à-face pédagogique est-il bouleversé par cette nouvelle donne ? P. Découvrir M. M. P. P. M. P. M. P. M.

Notes et compétences, quelle équation ? C'est une question qui agite la salle des profs, à l'heure de la mise en oeuvre du socle commun. J'émets l'hypothèse de l'incompatibilité. La note sur 20 permet, à travers l'exemple de la dictée, de sanctionner les fautes. On peut rétorquer que dans les multiples évaluations notées, les points sont comptés en positif : on pointe les réussites des élèves par un point, qu'on pourra d'ailleurs décliner jusqu'au quart de point selon le degré d'approximation de la formulation de l'élève. Retirer un demi ou un quart de point sur une question permet de signifier à l'élève que sa réponse n'est pas parfaite, mais qu'elle comprend tout de même un élément de réponse positif. Mais au final il restera encore une soustraction, celle qui sépare le 12 du 20, ces 8 points non acquis. Si l'on se penche sur les moyennes (obtenues par de savants calculs coefficientés), ce "réel" est biaisé. La moyenne d'un élève n'a de valeur que mise en rapport aux autres élèves de la classe.

L'évaluation par compétences est-elle juste ? Par François Jarraud L'évaluation des compétences par les enseignants est-elle juste ? La question est posée par la Direction des études et prospectives (DEPP) du ministère de l'éducation nationale dans un petit ouvrage sur "les élèves, connaissances, compétences et parcours". La Depp ne fait pas que poser la question de la qualité de l'évaluation. Elle a aussi demandé aux enseignants les objectifs poursuivis pour certaines compétences et obtenu des réponses... intéressantes. "L'attestation de la maîtrise du socle commun est-elle soluble dans le jugement des enseignants" demandent Jeanne-Marie Daussin, Thierry Rocher et Bruno Trosseille, tous trois de la Depp. Qui est désavantagé dans l'évaluation par compétences ? Une surprise ? On évalue quoi ? Ces travaux ne diminuent pas l'intérêt d'une approche par compétences. François Jarraud Michel Quéré (dir.), Les élèves : connaissances, compétences et parcours, La documentation française. Liens : L'ouvrage Les notes sont-elles justes ?

Réforme des notes à l'école : les mesures dévoilées courant 2015 J.Cl. | 19 Nov. 2014, 08h22 | MAJ : 19 Nov. 2014, 09h15 Couleurs ? Lettres majuscules ? Soleils et nuages ? Najat Vallaud-Belkacem a précisé ce mercredi matin, sur France Info, que la conférence nationale de consensus (*) qui réunit actuellement enseignants, parents, élèves, professionnels ou amateurs éclairés, autour de l'épineuse question des notes, lui rendrait ses recommandations en décembre et qu'elle prendrait «(ses) décisions courant 2015». En juin 2012, les fédérations de parents, la Peep et la FCPE, se disaient plus favorales à une évolution des notes vers un système plus moderne et plus encourageant. 500 postes supplémentaires en Seine-Saint-Denis d'ici 2017 Outre ce calendrier, la ministre de l'Education nationale a dévoilé une partie du plan qu'elle lancera en fin de matinée en Seine-Saint-Denis. VIDEO. «Aujourd'hui je vais en Seine-Saint-Denis pour annoncer que nous avons décidé de lancer une véritable mobilisation sur trois ans». > Restez informés !

Pourquoi et comment évaluer par compétences L’évaluation par compétences est à la mode dans les salons du ministère de l’Éducation Nationale depuis plusieurs années. Différentes annonces récentes, sur la mise en place d’une Conférence nationale sur l’évaluation des élèves, ou sur l’instauration d’un nouveau socle commun de connaissances au collège, confirment cette tendance.] Dans la pratique pourtant, les choses changent peu. Si en Primaire, les enseignants évaluent souvent par compétences, particulièrement dans leurs bilans trimestriels, ce système est souvent jugé puéril et inadapté au secondaire, où le mode d’évaluation quasi exclusif reste la traditionnelle note sur 20. Le socle commun de connaissances en place au collège, le B2I, imposent dans les textes une validation de compétences, mais dans la pratique, cela s’opère souvent sans véritable concertation, en cochant des croix en fin d’année, pour remplir des tableaux. J’avais déjà rédigé un article, il y a 3 ans, qui relatait ma première expérience.

Puisqu’on vous dit que la note, ce n’est pas le problème ! L’apparition du socle commun de connaissances et de compétences a introduit, avec le livret personnel de compétences, une « nouvelle » façon d’évaluer au collège, qui, si elle a pu jeter le trouble, a alimenté le débat sur l’évaluation des élèves. La refondation de l’école s’est donnée pour objectif de renouveler le socle commun et d’aller vers une évaluation positive des élèves. Le Conseil Supérieur des programmes travaille à cette rénovation, où la question de l’évaluation est capitale. Noyer le poisson Les opposants à l’évaluation des compétences, comme les syndicats du SNALC et du SNES, présentent constamment des arguments qui jouent du même registre : Des notes dont on fait… des moyennes Mais bizarrement sur ce point, les partisans de la note négligent systématiquement la question des moyennes trimestrielles. La consultation de l’ensemble des bulletins trimestriels (traditionnels) d’une classe sur une année est à ce titre éloquente. Pourquoi revoir l’évaluation des élèves ? Like this:

Vers une révolution de l’évaluation des élèves ? Comment rendre l’évaluation scolaire « bienveillante » ? Comment faire pour qu’elle ne soit plus cet instrument de tri au service d’un système élitiste, mais le moyen de faire progresser tous les élèves sans les casser ? C’est une petite révolution que propose le Conseil supérieur des programmes (CSP) en réponse au chantier ouvert par le ministère de l’éducation. Dans le document remis jeudi 27 novembre par le CSP à la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, et que Le Monde a pu consulter, ce sont tous nos repères en matière d’évaluation qui se trouvent chamboulés : fini l’inflation des contrôles, la profusion de notes et de moyennes. Fini, aussi, le diplôme national du brevet tel qu’on le connaît aujourd’hui, avec sa semaine d’épreuves au mois de juin. Les coefficients seraient aussi rejetés au motif qu’aucune matière ne serait supérieure à une autre Rien ne dit que le ministère ira dans son sens. Lire aussi : Un collège métamorphosé par l’abandon des notes

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