background preloader

Observatoire Pharos

Observatoire Pharos

Islam et intégration : le constat d'échec franco-allemand LE MONDE pour Le Monde.fr | • Mis à jour le L'installation durable des musulmans dans les sociétés européennes suscite régulièrement des débats sur la "compatibilité" de l'islam avec les démocraties occidentales. Ces derniers mois, elle a aussi nourri un discours, porté par les extrêmes-droites européennes, prompt à dénoncer "l'islamisation" des pays européens. Un sondage IFOP, réalisé en décembre 2010 en France et en Allemagne, et révélé en exclusivité par Le Monde, illustre la crispation des opinions publiques française et allemande sur les différences culturelles et religieuses liées à l'islam et leurs inquiétudes croissantes face à la possible intégration des populations musulmanes à leur société respective. Ainsi, 42 % des Français et 40 % des Allemands considèrent la présence d'une communauté musulmane comme "une menace" pour l'identité de leur pays tandis que 68 % des premiers et 75 % des seconds estiment que les musulmans ne sont "pas bien intégrés dans la société".

Muslim Pride Les actes antisémites en augmentation, déplore l'organisation juive SPCJ PARIS (AFP) - Les actes antisémites ont augmenté de 45% sur les huit premiers mois de 2012, en comparaison avec la même période en 2011, et sont de plus en plus violents, a déploré lundi le Service de protection de la communauté juive (SPCJ). Du 1er janvier au 31 août, le SPCJ a recensé 386 actes antisémites sur la base des plaintes déposées en commissariat ou gendarmerie, avec reconnaissance du caractère antisémite par les forces de l'ordre. Ce décompte est recoupé avec les données du ministère de l'Intérieur. Sur la même période de 2011, ce chiffre s'élevait à 266, en légère baisse par rapport à 2010. "L'attentat du 19 mars à Toulouse a donné une nouvelle impulsion" à l'antisémitisme, explique-t-on au sein du SPCJ en référence à la mort de quatre personnes tuées devant une école juive par Mohamed Merah. "Au delà du nombre, on note une plus forte intensité des actes", ajoute-t-on de même source. Enfin, il n'y a plus de corrélation entre les actes antisémites et les fêtes juives.

Focus n°51 : Le regard des Européens sur l’Islam Depuis plusieurs années reviennent de façon récurrente dans les sociétés européennes des polémiques et controverses relatives à l’Islam. Les différents attentats revendiqués par des fondamentalistes notamment à Londres en juillet 2005, l’assassinat de Theo Van Gogh à Amsterdam la même année par un extrémiste qui justifiait son acte par la défense de l’honneur de l’Islam, les manifestations, parfois violentes, suite à la publication des caricatures de Mahomet dans un journal danois, ou plus récemment encore l’attaque du journal Charlie Hebdo pour avoir intitulé sa Une « Charia Hebdo », sont autant d’événements venus nourrir une certaine crispation des populations et des pouvoirs politiques à l’égard de l’Islam et de ses fidèles. Télécharger le document

#UnBonJuif : un concours de blagues antisémites sur Twitter Un simple coup d'œil sur les sujets les plus en vogue sur Twitter révèle parfois de désagréables surprises. Mercredi 10 octobre, le site Jewpop.com a ainsi constaté que le hashtag (mot-clé) #UnBonJuif était le troisième sujet le plus tweeté en France : De quoi s'agit-il ? D'un festival de "vannes" communautaires, censées être légères, "fun", prenant pour cible la communauté juive. La plupart des participants se défendent d'être antisémites ou racistes, ils prônent une forme étrange de liberté d'expression, dépouillée de la moindre décence, qui autoriserait tout, jusqu'à l'appel au meurtre, pour rire. Symptôme de cet "humour" qui fait feu de tout bois, l'un de ses animateurs commence par faire une blague sur les Arabes... ... avant de proposer le hashtag #UnBonJuif : Le succès est immédiat, le mot-clé enflamme littéralement le réseau. Le hashtag #UnBonJuif n'est pas antisémite ayez un peu d'humour, ils vous charrient gentiment— Reine du monde ? Vous pleurez pour un #UnBonJuif ?

Islamisme et antisémitisme en France Le week-end a confirmé une sinistre réalité : il existe en France des groupes déterminés à la violence contre les juifs. Il faut lire les événements de Strasbourg à l'aune de cette simple et cruelle évidence factuelle. Elle relève d'une actualité récurrente où la police enregistre çà et là une myriade d'agressions de rue : tirs sur la synagogue d'Argenteuil, gamins qui se font arracher leur kippa ou tabasser parce qu'ils en portent une. Cette évidence cruelle surgit à la "une" de l'actualité dans des circonstances plus dramatiques. Quand une grenade est lancée en pleine journée dans une supérette casher de Sarcelles, dans la région parisienne, comme il y a deux semaines. Cette violence n'est pas indiscriminée ; elle est bel et bien ciblée. Elle est souvent accompagnée d'un invraisemblable salmigondis idéologique où se mêlent des causes qui ne peuvent, à juste titre, laisser les musulmans de France insensibles : cela va du Proche-Orient à l'Afghanistan.

Français et juif, ma réponse à «Juif ou français, il faut choisir» Je suis un des fondateurs de Slate, je suis juif, je suis bien plus âgé que Rachael Levy et suis profondément attaché à mon pays et à la laïcité. Je ne crois pas, bien au contraire, que l'antisémitisme a pour origine la laïcité. Notre modèle a des défauts mais il ne doit pas être un tel repoussoir si la France abrite aujourd'hui les plus importantes communautés juive et musulmane d'Europe. La laïcité n'est pas un dogme, mais au contraire une réponse à la volonté d'intégrer dans une même société des personnes d'origines ethniques et religieuses diverses autour de mêmes valeurs qui justement ne sont pas religieuses. publicité Quant à l'antisémitisme, il est avant tout le fruit de la compétition sanglante et millénaire entre des religions qui par définition détiennent toutes LA vérité. Plaies historiques Troisième point, la vision que je trouve manichéenne de Rachael, journaliste américaine, occulte la complexité de la société française. Société communautaire Antijudaïsme décomplexé Eric Leser

Juif ou français, il faut choisir Je suis une américaine juive qui a vécu en France pendant la plus grande partie de ces quatre dernières années, d’abord à Nantes puis à Paris. Un jour de l’année dernière, installée dans un café du 6e arrondissement avec deux amis français de fac, j’évoquais de façon décousue à l’intention de l’un d’entre eux—un juif non-pratiquant dont la famille vivait depuis longtemps à Paris—un débat philosophique tiré d’un cours d’études juives, à propos des femmes mariées qui couvrent leurs cheveux. L’autre ami, qui n’était pas juif mais avait aussi grandi à Paris, écoutait notre conversation en faisant la grimace. «Tu vois? publicité Interloqués, mon ami juif et moi nous sommes regardés, moi en espérant qu’il allait dire quelque chose. «Une répugnance discrète» Mais il ne s’est rien passé. Pour comprendre exactement ce qu’il s’est passé dans ce café, vous devez d’abord connaître une vérité première: on ne peut pas être à la fois Juif et Français. La laïcité moteur de l'antisémitisme latent

Related: