L'histoire globale pour tous
L'histoire globale pour tous [dimanche 03 février 2013 - 11:00] Histoire Inventer le monde. Éditeur : La Documentation Française 64 pages Combien de temps faut-il à une innovation pour se diffuser dans la société ? À défaut d'apporter une réponse, le dernier livre de Patrick Boucheron contribue à l'accélération de ce processus. Synthétiser le foisonnement Difficile de résumer en quelques pages la richesse des évolutions de l'histoire du monde. Ces mondialisations auraient pu être chinoise ou turque, puisqu'à cette époque, l'islam est l'un des principaux facteurs de décloisonnement du monde via le commerce. L'introduction en forme de récit se double d'une mise au point très claire dans le domaine de l'historiographie. Mettre en avant la diversité Les documents accompagnés de mises au point de l'auteur font la part belle aux peintures, aux photographies d'objets et aux cartes. Finalement, c'est un support pédagogique luxueux qu'a édité La Documentation Française.
La loi, la mémoire et l'histoire
par Jean-Denis Bredin de l’Académie française Canal Académie vous propose d’écouter la retransmission de la communication de Jean-Denis Bredin de l’Académie française, le 29 septembre 2008 devant ses confrères de l’Académie des sciences morales et politiques, à l’Institut de France : La Loi, la mémoire et l’histoire, un sujet au cœur du débat sur les lois mémorielles. Jean-Denis Bredin de l’Académie française, à l’Académie des sciences morales et politiques, le 29 septembre 2008 © Canal Académie Jean-Denis Bredin pense que rien n’est plus banal que d’instrumentaliser l’histoire et que l’histoire n’appartient à personne. Elle est une école de la critique et de l’intelligence. Pour en savoir plus Jean-Denis Bredin de l’Académie française
Christian Delacroix, François Dosse et Patrick Garcia : CAPES d’Histoire et de Géographie.
Bibliographie actualisée pour l’épreuve sur dossier. Christian Delacroix,François Dosse et Patrick Garcia Cette bibliographie constitue une remise à jour du document publié en mai 2002. Christian Delacroix, François Dosse et Patrick Garcia dirigent la collection « Histoire en débats », Points-Seuil. Ils ont publié ensemble : Les courants historiques en France aux 19e et 20e siècles, 1999. Michel de Certeau, chemins d’histoire, avec Michel Trebitsch, 2002. L’indispensable … Les rapports du jury (à lire avant tout autre chose…). Lire attentivement les trois ou quatre derniers rapports du jury (publiés chaque année —novembre— par la revue Historiens et Géographes). Ouvrages « de base»… • Philippe Poirrier, Aborder l’histoire, Mémo-Seuil, 2000. En 96 pages (!) • Antoine Prost, Douze leçons sur l’histoire, Points-Seuil, (se procurer l’édition la plus récente). Désormais l’ouvrage de référence en épistémologie de l’histoire pour l’épreuve. à aussi l’avantage de proposer de nombreux textes courts. nb.
Le postmodernisme en géographie
Louis Dupont Vous avez donné deux éléments pour apprécier la modernité, l’état objectif des choses, une réalité et une attitude, d’une part, et une manière de penser, donc tout un appareillage conceptuel et théorique, d’autre part. Vous en avez implicitement inclus un troisième, la critique postmoderne de la modernité, qui doit faire ses preuves. Cela me semble très pertinent car, pour être légitime, la pensée postmoderne doit prouver ou doit démontrer la rupture, autrement dit on ne pourra jamais légitimement dire qu’il y a une pensée postmoderne, une réalité postmoderne, tant qu’on n’a pas démontré la rupture d’avec la modernité. C’est le nœud, le cœur du problème, la rupture doit d’abord être discutée en termes épistémologiques et théoriques, mais aussi par rapport à la réalité. Jean-Marc Besse Cette intervention va me permettre de rappeler une chose à propos du thème de la rupture avec la modernité, et de l’idée selon laquelle il y aurait quelque chose après la modernité.
M. SORRE introduction
INTRODUCTION*a Je veux inscrire aux premières lignes de ce livre les noms de Paul Vidal de la Blache et de Charles Flahault. Les entretiens et les conseils de ces maîtres ont orienté mon esprit vers les problèmes de la géographie humaine en liaison avec la biologie. Depuis qu’ils ont disparu, les sciences biologiques ont fait d’importantes acquisitions. Ce livre n’est ni un Traité, ni un Manuel. On trouvera ici le fruit de réflexions poursuivies durant des années. La première tâche de la géographie humaine consiste dans l’étude de l’homme considéré comme un organisme vivant soumis à des conditions déterminées d’existence et réagissant aux excitations reçues du milieu naturel. Les maîtres de la géographie humaine ont été attirés par ces problèmes. L’écologie humaine revendique des titres anciens. En regard du monde inanimé et du monde vivant, ou plutôt tout mêlé à leur activité, l’homme. Encore est-il trop simple de parler de l’homme. Notre tâche présente est assez vaste. Max. * M.
Mondialisation : regards de géographes - Laurent Testot, article Géographie
La mondialisation bouleverse tout : la notion de citoyenneté comme les rôles des États ou les échelles de l’espace… La géographie se doit de repenser ces concepts. Éclairages. Une jeune femme de l’ethnie Tamang, accrochée à une immense balançoire, s’envole vers le ciel himalayen… Cette image semble flotter hors du temps. Mondialisation : la relecture des géographes Cette mondialisation tamang s’effectue dans le cadre plus large de la mondialisation du Népal. Nous sommes tous des Tamang Cet ouvrage se situe dans la filiation d’un livre publié en 1992, Le Monde : espaces et systèmes, conçu par trois géographes, Marie-Françoise Durand, J. L’invention du MondeUne géographie de la mondialisation Jacques Lévy (dir.), avec Patrick Poncet, Dominique Andrieu, Boris Beaude, René-Éric Dagorn, Marc Dumont, Karine Hurel, Alain Jarne, Blandine Ripert, Mathis Stock et Olivier Vilaça, Presses de Sciences Po, 2008.