background preloader

La théorie des représentations sociales

La théorie des représentations sociales
La représentation sociale [2] est un mode spécifique de connaissance. Dans un groupe social donné, la représentation d’un objet correspond à un ensemble d’informations, d’opinions, et de croyances relatives à cet objet. La représentation va fournir des notions prêtes à l’emploi, et un système de relations entre ces notions permettant aussi, l’interprétation, l’explication, et la prédiction. Qu’est que la représentation sociale ? « La représentation sociale est le produit et le processus d’une activité mentale par laquelle un individu où un groupe, reconstitue le réel auquel il est confronté et lui attribue une signification spécifique » (Abric 1987), « Les représentations sociales sont des systèmes d’interprétation régissant notre relation au monde et aux autres qui, orientent et organisent les conduites et les communications sociales. C’est à un sociologue Français que l’on doit l’invention du concept de représentation : Durkeim (1898). Les constituants de la représentation sociale Related:  funkythony

Représentation sociale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une histoire du concept[modifier | modifier le code] Émile Durkheim introduit en 1898 l'idée de représentation collective et fixe à la psychologie sociale la tâche d'étudier les représentations sociales[1]. En effet, la psychologie sociale située à l'interface de la psychologie et du social, de l'individuel et du collectif paraît la discipline la mieux à même de penser le social comme du cognitif et les propriétés de la cognition comme quelque chose de social relié, outre au raisonnement logique, à l'affectif et au symbolique. La psychologie cognitive a mis en évidence les propriétés structurales de la représentation. Par ailleurs, les travaux analysant les conditions de la compréhension et de l'échange linguistique (John Searle[5]) postulent un arrière fond culturel, un savoir tacite, des conventions, c'est-à-dire ce qui dans la représentation est social. Dans une perspective clinique inspirée de la psychanalyse R. D. D'après G.N. Ouvrages

Didactique professionnelle Document sans titre Représentation sociale Les représentations sociales font partie de l'étude de la pensée quotidienne. Elles constituent un processus par lequel les personnes reconstruisent la réalité et lui donnent sens, produisant un savoir social qui influence la nature des relations entre personnes et entre groupes. Ce processus suppose que la personne, confrontée quotidiennement à une multitude d'informations, les simplifie, les transforme, les interprète et se les réapproprie sous cette nouvelle forme pour pouvoir communiquer et agir en société. Les représentations sociales reposent ainsi sur une activité mentale consistant à objectiver les choses, c'est-à-dire à rendre concret ce qui pouvait être abstrait, se familiariser avec l'étrange, donner un contenu à ce qui initialement n'était qu'une notion ou un concept. La solidarité, l'égalité ou la justice par exemple sont des concepts flous et généraux auxquels on donne une forme concrète qui permet de les appliquer.

www.serpsy.org/formation_debat/mariodile_5.html " Le concept de représentation sociale désigne une forme de connaissance spécifique, le savoir de sens commun, dont les contenus manifestent l'opération de processus génératifs et fonctionnels socialement marqués. Plus largement, il désigne une forme de pensée sociale. Les représentations sociales sont des modalités de pensée pratique orientées vers la communication, la compréhension et la maîtrise de l'environnement social, matériel et idéel. (1) Emile Durkheim (1858-1917) fut le premier à évoquer la notion de représentations qu'il appelait ''collectives'' à travers l'étude des religions et des mythes. Il distingue les représentations collectives des représentations individuelles : " La société est une réalité sui generis ; elle a ses caractères propres qu'on ne retrouve pas, ou qu'on ne retrouve pas sous la même forme, dans le reste de l'univers. Dans la conclusion de son ouvrage, il pose les bases d'une réflexion sur le concept de représentation collective. Marie-Odile MARTIN SANCHEZ

Quelques éléments de psychologie cognitive pour aider les professionnels à concevoir des situations d'apprentissages Cette captation vidéo a été réalisée le 3 juin 2015 lors d'une journée de formation intitulée : Les dispositifs, la classe, l’établissement ; quels soutiens à l’engagement des élèves ? Cette journée a été l’occasion de réfléchir aux enjeux d’une aide apportée de manière cohérente et ajustée aux besoins des élèves, dans un contexte marqué par la controverse autour de l’insuffisante efficacité des dispositifs d’accompagnement des élèves. Quels pas de côté ces dispositifs font-ils faire aux enseignants, aux praticiens, afin de mieux comprendre la nature des difficultés des élèves ? La réflexion s'est appuyée notamment sur le travail d’une équipe de recherche qui a étudié durant deux années les formes de soutien proposées aux élèves en difficulté dans des configurations locales très différentes. Écouter les enregistrements de la journée Une approche en quatre niveaux pour aider les professionnels à concevoir des situations d'apprentissage. player1 Le processus attentionnel (De 4min24 à 7min)

Des Baby-Boomers à la Génération Y : une histoire d'étiquettes ? Dans un monde en pleine accélération, la confiance est devenue aujourd’hui un des principes déterminants des entreprises où il fait bon travailler. Pourtant, il nous arrive tous de nous trouver désarmé face à des modes de fonctionnement que l’on ne comprend pas, face à des personnes d’une autre génération que la nôtre. Quid des conflits intergénérationnels entre Baby-Boomers, Générations X et Y au travail ? Savoir se dire les choses, accepter les différences, tolérer d’autres façons de faire, voilà autant d’éléments difficiles à mettre en place avec la cohabitation des 3 générations actuellement en entreprise. Ainsi, il a été démontré que les conflits intergénérationnels entre Baby-Boomers, Générations X et Y impactent fortement la productivité au travail. Pour les plus jeunes : rejet de l’expérience des plus anciensPour les plus anciens : manque d’engagement des plus jeunesPour tous : manque de respect Pour finir, chaque catégorie d’âge a une perception négative d’une autre :

Que sais-je:Les représentations sociales Entre préjugés et stéréotypes. L'ouvrage Les représentations sociales sont à la base de notre vie psychique. C’est à elles que nous faisons le plus facilement et le plus spontanément appel pour nous repérer dans notre environnement physique et humain. À lire également en Que sais-je ?... Table des matières Introduction Chapitre premier. — Définition différentielle des représentations socialesReprésentations mentalesReprésentations, fantasmes et figurabilitéIdées reçues, clichés, préjugés, stéréotypes et représentations socialesReprésentations sociales, croyances, superstitions, idéologies Chapitre II. — Historique des travaux Chapitre III. — Structure, fonction et dynamogénie des représentations sociales Chapitre IV. — Représentations de l'autre et relations sociales ConclusionBibliographie A propos des auteurs Pierre Mannoni, docteur ès lettres et sciences humaines et docteur en psychologie, est maître de conférences à la Faculté des lettres et sciences humaines de Nice.

10 difficultés fréquentes qui empêchent les élèves de comprendre et de réfléchir (gestion mentale) Guy Sonnois est spécialisé dans l’accompagnement d’adolescents en difficulté et est l’auteur du livre Accompagner le travail des adolescents : avec la pédagogie des gestes mentaux. Dans cet ouvrage, il récapitule les difficultés les plus fréquentes rencontrées par les adolescents lors de leurs études. Avoir connaissance de ces difficultés permet d’identifier le ou les freins que rencontrent certains élèves et d’avoir des outils pour y remédier. 1.L’élève n’a aucun projet relativement à son apprentissage. Une aide utile peut être de travailler avec l’élève pour faire le point sur les raisons du non sens donné aux études. Quelques pistes pour y parvenir : 2.L’élève n’évoque pas. Les élèves qui n’évoquent pas n’y pensent tout simplement pas : ils n’ont jamais appris à utiliser leur “espace intérieur”. 3.L’élève est un “photocopieur” ou un “magnétophone”, il ne traduit pas ce qu’il évoque ainsi de façon seulement reproductrice. 4.L’élève a un projet de compréhension incomplet. Related

De la naissance d'un stéréotype à son internalisation 1C'est à Walter Lippmann (1922) que l'on doit la notion de stéréotype dans son acception psychologique. Ce terme de "stéréotype" existe depuis 1798 et désigne un coulage de plomb dans une empreinte destiné à la création d'un "cliché" typographique. Lippmann désigne par là les images que nous nous construisons au sujet des groupes sociaux, des croyances dont il veut souligner la rigidité par le recours à ce terme d'imprimerie. Selon lui, ces images nous sont indispensables pour faire face à la complexité de notre environnement social ; elles nous permettent de simplifier la réalité pour nous y adapter plus facilement. Par ailleurs, ces représentations ne sont pas dépourvues de conséquences négatives. 2Il est donc essentiel de comprendre le rôle des stéréotypes dans le développement et le maintien de tels comportements. 4Selon nous, une théorie comme celle d'une “essence” fournit à celui qui y croit une indication de la jugeabilité des membres du groupe stéréotypé.

Related: