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Bioéthique, recherche scientifique : quels enjeux ?  - Citoyenneté et société Découverte des institutions

Bioéthique, recherche scientifique : quels enjeux ?  - Citoyenneté et société Découverte des institutions
<p class="video_texte"> L'utilisation de javascript est obligatoire sur cette page pour voir l'animation.</p> Quelques dates clés 1971 : Première apparition du terme "bioéthiqueBioéthiqueQuestions éthiques et sociétales posées par les innovations médicales qui impliquent une manipulation du vivant comme les expérimentations sur l’homme, les greffes d’organes et l’utilisation des parties du corps humain, la procréation médicalement assistée, les interventions sur le patrimoine génétique, etc." sous la plume d’un médecin américain, Van Rensselaer Potter. 23 février 1983 : En France, création du Comité consultatif national d’éthique (CCNE). 29 juillet 1994 : En France, premières lois sur la bioéthique qui établissent les principes généraux de protection de la personne humaine et fixent les règles d’organisation de certains secteurs médicaux (aide à la procréation, greffes). Juillet 1996 : Pour la première fois, clonage d’un mammifère adulte, la brebis Dolly. Quelques pistes de réflexion

Le « bébé-médicament » a guéri sa sœur La science lui a donné la vie et il a redonné la vie à sa sœur. Près de dix-huit mois après sa naissance, Umut-Talha, premier « bébé-médicament » français, a permis à sa grande sœur Asya de guérir de la bêta-thalassémie sévère, une grave maladie génétique du sang dont elle souffrait. Grâce aux cellules souches prélevées dans le cordon ombilical d'Umut-Talha à la maternité, le sang de la fillette de 5 ans est aujourd'hui comme « neuf ». Asya, qui était anémiée au point d'avoir besoin de transfusions sanguines, affiche de belles joues comme celles des enfants de son âge en bonne santé. Il y a d'autres tentatives en cours « La greffe dont elle a bénéficié est une technique connue depuis une trentaine d'années en France en hématologie. Parents de deux enfants atteints de bêta-thalassémie — Asya et son grand frère Mehmet, 7 ans —, ils ont bien essayé de procéder à une greffe de cellules souches par le biais d'une banque publique de sang de cordon. Mais le chemin a été long.

PDF - Questions de bioéthique – Fiches pédagogiques - Council of Europe Publishing Formez vos élèves à une démarche participative, fondamentale dans l’éducation à la citoyenneté, en organisant un débat éclairé et pluridisciplinaire sur des questions de bioéthique. Développé par le Conseil de l’Europe, cet outil pédagogique s’adresse notamment aux enseignants de biologie, de philosophie ou d’éducation civique, pour les classes de la 3e à la terminale. Soumis à de enseignants des différentes disciplines et expérimenté en classe, il a pour objectifs de : 1. Sensibiliser les jeunes aux questions de bioéthique et initier un débat ouvert sur ce sujet; 2. Développer l’autonomie de la réflexion ; 3. Cinq thèmes sont abordés dans cet ouvrage : - le don d’organes ; - la procréation médicalement assistée ; - les tests génétiques ; - la recherche biomédicale sur l‘être humain ; - le clonage.

Le premier "bébé-médicament" français est né Indemne de la grave maladie dont souffrent ses aînés, le petit garçon, né le 26 janvier, permettra de soigner l'un d'eux, pour lequel il est un donneur compatible. Le premier "bébé-médicament" en France, qui permettra de soigner l'un de ses aînés pour lequel il est un donneur compatible, a vu le jour à l'hôpital Antoine-Béclère à Clamart (Hauts-de-Seine), ont annoncé les professeurs René Frydman et Arnold Munnich. Indemne d'une grave maladie dont souffrent ses aînés, la bêta-thalassémie, le petit garçon, né le 26 janvier, permettra de soigner l'un d'eux, pour lequel il est un donneur compatible. La bêta-thalassémie, dont il existe des variantes plus ou moins sévères, est une maladie due à un gène commandant la production d'un composant essentiel de l'hémoglobine qui transporte l'oxygène dans les globules rouges. Le petit Umut-Talha (en turc "notre espoir"), qui pesait 3,650 kg à sa naissance, est "en très bonne santé", a indiqué le professeur Frydman.

La législation en matière de don d'organes | Cadre lois Les principes aujourd’hui applicables en France en matière de dons d’organes sont principalement issus de la loi bioéthique du 6 août 2004. 1 – Définition des organes : L'organe humain peut se définir comme une partie du corps humain destinée à remplir une fonction propre ou nécessaire à la vie (v. par ex., Larousse classique). La loi distingue d’une part : Les organes : le cœur, les poumons, les reins, le foie, le pancréasLes tissus : la peau, les os, la cornée, les valves cardiaques, la moelle osseuse, etc. Le corps humain, support de la personne, est en principe inviolable et indisponible. L'intérêt que présente leur utilisation repose principalement sur le développement des greffes ou transplantations d'organes. 2 – Evolutions législatives : Loi du15 novembre 1887 toujours en vigueur, sur la liberté des funérailles : Le droit admettait depuis 1887 qu'une personne capable puisse régler par testament (et donc volontairement) le sort de sa dépouille mortelle. 1 – Le consentement

PMA : ce que dit la loi française A l'heure de la légalisation du mariage homosexuel en France, la procréation médicalement assistée (PMA) fait aujourd'hui polémique. Le point sur l'état actuel de la législation et les enjeux d'une réforme. Définition La procréation médicalement assistée, qui porte également le nom d'assistance médicale à la procréation, est un ensemble de procédés chimiques et biologiques intervenant dans le processus de procréation afin de permettre à un couple d'avoir un enfant en dehors du processus naturel. Parmi ces pratiques figurent notamment la conception in vitro, le transfert d'embryon et l'insémination artificielle. Pour bénéficier de cette assistance, les couples doivent remplir différentes conditions posées par la loi. Législation et conditions La PMA est actuellement réservée aux couples hétérosexuels. Don de sperme ou d'ovocyte En France, le don de sperme ou d'ovocyte est légal. Mère porteuse La législation française interdit actuellement aux couples de faire appel à une mère porteuse.

PMA et lois bioethiques - La FIV (fécondation in vitro) est la fabrication d’un bébé au laboratoire. - Ce bébé = embryon, est ensuite implanté dans l’utérus maternel. - La FIV est plus dangereuse pour l’embryon que pour la mère. - La FIV pose de multiples problèmes affectifs et moraux - Son taux d’échecs est important : entre 60 et 80% des tentatives. DEFINITION :La PMA – procréation médicalement assistée ou fécondation artificielle – est la fabrication du début de l’être humain en dehors des voies naturelles féminines. Elle comprend, très schématiquement, l’insémination artificielle (qui s’adresse à la stérilité masculine) et la fécondation in vitro -FIV- (qui s’adresse à la stérilité féminine). La PMA n’est pas un traitement médical de la stérilité, mais une méthode de substitution. HISTORIQUE : La FIV a explosé, comme une bombe, en Angleterre en 1978 avec la naissance de Louise Brown, qui valut 30 ans après à son auteur, Robert Edwards, le prix Nobel de médecine (octobre 2010). Stockage des embryons

Les mères porteuses à portée de loi (338) Un sondage paru dans le JDD de ce jour montre que 65% des Français seraient désormais favorables à la légalisation de la pratique des « mères porteuses ». Mieux mais tout logiquement, tout effort méritant salaire, on l’a vu récemment avec la prime versée aux élèves qui respectent l’obligation scolaire, les Français ne sont pas hostiles à la rémunération des femmes qui portent un enfant pour autrui . On sait qu’après un temps de flottement quand cette pratique à émergé le législateur français a mis un interdit dans le cadre des lois sur la bioéthique votées en 1994. La gestation pour autrui est passible d’une amende de 15 000 euros et d’une peine d’un an d’emprisonnement, les peines étant doublées si les faits ont été commis « à titre habituel ou dans un but lucratif ». En peu de temps un véritable marché de la « mère porteuse » avait vu le jour en France. J’entends le désir d’enfant de nombre de nos compatriotes. On peut aujourd’hui quasiment tout faire.

Historique des lois de la bioéthique - Lois de bioéthique : la révision 2010-2011 L'historique des lois liées à la bioéthique en France comporte deux dates importantes à ce jour, 1994 et 2004. En 1994, trois lois ont été promulguées Dolly, le premier mammifère cloné de l'histoire, en 1997, à sept mois. STAFF © EPAAgrandir l'imagela loi n° 94-548 du 1er juillet 1994 relative au traitement des données nominatives ayant pour fin la recherche dans le domaine de la santé et modifiant la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, la loi n° 94-653 du 29 juillet 1994 relative au respect du corps humain, la loi n° 94-654 du 29 juillet 1994 relative au don et à l'utilisation des éléments et produits du corps humain, à l'assistance médicale à la procréation et au diagnostic prénatal. Source : Conseil d'État, Les lois de bioéthique cinq ans après, La Documentation française, 1999 La loi de bioéthique de 2004 Amandine, 1er bébé éprouvette français, né à l'hopital Antoine Béclère de Clamart, 1982. Agrandir l'image

La bioéthique en débat Première publication : 29 juin 2009 Il y a quinze ans, la France était le premier pays au monde à se doter de lois dédiées à la bioéthique, c’est-à-dire à « l’éthique du vivant ». Avec les progrès rapides de la science et de la médecine, de nouvelles questions émergent. Ces lois sont donc régulièrement révisées afin de préserver au mieux l’intégrité de la personne. La révision des lois de 2004, qui aboutira en 2010, est en chantier. Avec deux grands évènements : la création d’une mission parlementaire et le lancement d’états généraux, qui donnent la parole tant aux experts qu’aux citoyens. Bioéthique : pour quoi faire ? Assistance à la procréation, greffes d’organes, recherches sur l’embryon, diagnostic avant la naissance et tests génétiques, clonage, neurosciences... C’est à toutes ces questions que s’intéresse la bioéthique, objet d’états généraux qui doivent s’achever ce mois-ci et d’une mission parlementaire, organisés dans le cadre de la révision des lois dites de bioéthique de 2004.

MÉDECINE - Morale médicale et bioéthique La morale médicale s'est, depuis Hippocrate, limitée à l'énoncé de quelques devoirs simples généralement respectés : compassion, dévouement, désintéressement. Les deux révolutions qui, depuis soixante ans, transforment la médecine – la révolution thérapeutique, qui commence en 1937 avec les sulfamides, la révolution biologique qui lui succède avec le concept de pathologie moléculaire, avec le code génétique –, ces deux révolutions ont tout changé. Des problèmes nouveaux de morale sont posés non seulement aux médecins, mais aux sociétés humaines tout entières. Le mot « morale » honorable et ancien paraît désuet, poussiéreux à nos contemporains. D'où le recours au mot « éthique ». • Essais médicamenteux Soit une maladie guérie dans la moitié des cas par un médicament A. Cette méthode des essais médicamenteux comparatifs est responsable de la plupart des succès thérapeutiques de ces dernières années. • Volontaires sains

Mères porteuses : Christiane Taubira ouvre la voie à la gestation pour autrui Le gouvernement est-il en train d'ouvrir la voie aux mères porteuses ? Alors que le débat sur le mariage pour tous vient seulement de commencer à l'Assemblée, Christiane Taubira publie une circulaire pour faciliter la reconnaissance des enfants nés de mère porteuse à l'étranger. La loi interdit en France la gestation pour autrui (GPA) pour tous les couples, qu'ils soient hétérosexuels ou homosexuels. "Faire droit" aux enfants nés de mère porteuse La circulaire diffusée vendredi aux greffiers des tribunaux d'instance demande "de faire droit" aux demandes de certificats de nationalité pour des enfants nés à l'étranger de mère porteuse "dès lors que le lien de filiation avec un Français résulte d'un acte d'état civil étranger probant au regard de l'article 47 du code civil". "Le seul soupçon" du recours à une gestation pour autrui (GPA) conclue à l'étranger "ne peut suffire à opposer un refus" aux demandes de certificat, précise encore la circulaire. Porte ouverte pour la GPA ?

Quels sont les enjeux de la bioethique
Source: Vie publique (source fiable) by manonetjuliette Sep 25

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