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Le design de la visibilité

Le design de la visibilité
Notes Ce texte a bénéficié des travaux entrepris dans AUTOGRAPH (ANR) et dans le groupe de recherche sur le web 2.0 d’Orange Labs. Les multiples discussions du mercredi matin avec N. Pissard, dont les intuitions sont à l’origine de cette typologie, C. Aguiton, J.-S. Dans le numéro 153, Réseaux proposera un ensemble d’études de cas portant sur Flickr, Wikipedia, MySpace, les blogs politiques, Second Life et les wikis d’entreprise. GROSS et ACQUISTI, 2005. La notion de subjectivation fait l’objet d’acceptions très différentes dans les sciences sociales. ALLARD et VANDENBERGHE, 2003. DONATH et BOYD, 2004 ; BOYD et ELLISON, 2007. HENNION, MAISONNEUVE et GOMART, 2000. On sait toute l’ambiguïté qu’il y a à définir la personne comme « réelle » et à marquer ainsi la séparation entre « vie réelle » et « vie numérique ». McKENNA, GREEN et GLEASON, 2002. A cet égard, on ne peut que se fier aux manuels de conseils destinés à aider les pratiquants des sites de rencontre : ne trichez pas ! Cf.

Réseaux sociaux de l'Internet Nicole Ellison et danah boyd définissent les sites de réseaux sociaux comme « des services Web qui permettent aux individus de construire un profil public ou semi-public dans le cadre d’un système délimité, d’articuler une liste d’autres utilisateurs avec lesquels ils partagent des relations ainsi que de voir et de croiser leurs listes de relations et celles faites par d’autres à travers la plateforme [2][2] d. boyd et N. Ellison, «?Social Network Sites?: Definition,... ». En effet, la réussite des plates-formes relationnelles du Web 2.0 doit beaucoup au fait que les personnes y exposent différents traits de leur identité. Dans nombre d’usages des plates-formes relationnelles, les utilisateurs s’adressent non pas à cet agrégat d’anonymes unifiés en une fiction abstraite et surplombante qui figure le public dans les architectures normatives de l’espace public, mais à un groupe plus ou moins circonscrit de proches identifiables.

Pourquoi sommes-nous si impudiques ? Les enquêtes sur les usages d’Internet font systématiquement apparaître deux résultats absolument contradictoires. Les usagers se montrent de plus en plus soucieux des risques de contrôle, de détournement et d’exploitation commerciale des données personnelles qu’ils laissent sur Internet. Mais par ailleurs, ils – et ce sont pourtant souvent les mêmes – se révèlent de plus en plus impudiques dans leurs pratiques d’exposition de soi, notamment sur les sites de réseaux sociaux et les blogs. Cette ambivalence n’est qu’apparente si l’on est attentif au fait qu’elle oppose une pratique à une représentation. La sociologie des usages rencontre souvent de tels désajustements et elle a appris qu’en la matière, il était préférable de se fier aux pratiques. Tout, en effet, laisse à penser que la tendance «expressiviste» qui conduit les personnes à afficher de plus en plus d’éléments de leur identité personnelle sur le web n’est pas prête de s’éteindre. Public par défaut L’utilisateur-régulateur

Les sociabilités numériques par Dominique Cardon Posted on 6 juillet 2012 by Bambou Dans le cadre d’un cycle* de conférences consacrées à la culture numérique, la MIOP a invité le sociologue Dominique Cardon**, pour une communication centrée sur les relations entre les usages des nouvelles technologies et les pratiques culturelles et médiatiques. Cette communication (passionnante !), réalisée en mars 2012 à l’auditorium de la médiathèque de Miramas, a été enregistrée sous forme audio-visuelle, en 2 parties. Bambou vous propose de la visionner dans son intégralité, avant diffusion sur l’espace professionnel du portail de la MIOP. Les sociabilités numériques (1ère partie) / Dominique Cardon Les sociabilités numériques (2ème partie) / Dominique Cardon * Nos 2 prochaines conférences (septembre et novembre 2012): - "Lecture numérique : réalité augmentée ou diminuée ?" - "La culture est-elle soluble dans l’ebook ?

10 propriétés de la force des coopérations faible Dominique Cardon, Maxime Crepel, Bertil Hatt, Nicolas Pissard, Christophe Prieur du laboratoire Sense d’Orange Labs ont synthétisé les 10 principes de fonctionnement des plateformes relationnelles. Ces caractéristiques génériques, que l’on retrouve dans la plupart des plateformes à succès du web 2.0, ne mettent pas en valeur un esprit communautaire, comme on le croit souvent, mais exploitent « la force des coopérations faibles », c’est-à-dire favorisent une dynamique de bien commun à partir de logiques d’intérêt personnel. Un schéma pour comprendre les modes de coopérations et le web d’aujourd’hui. Les nouveaux usages des plateformes relationnelles du web 2.0 (blogs, Flickr, Wikipedia, MySpace, Facebook, Twitter, etc.) font apparaître des modes de collaboration inédits entre utilisateurs. En écho au célèbre article de Mark Granovetter sur la force des liens faibles (.pdf), on propose de qualifier ce modèle de coopérations faibles [1]. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. ________________ 1.

Dominique Cardon "le design de la visibilité" « Les Identités Numériques Dominique Cardon est sociologue au Laboratoire des usages d’Orange Labs et chercheur associé au Centre d’études des mouvements sociaux (CEMS/EHESS). Ses recherches sur « le design de la visibilité » exposent les différentes identités que l’on peut adopter sur l’internet et quelle visibilité ces identités numériques peuvent avoir en fonction des plateformes que l’on côtoie. Ses travaux actuels portent sur les relations entre les usages des nouvelles technologies et les pratiques culturelles et médiatiques. Il s’intéresse notamment aux transformations de l’espace public sous l’effet des nouvelles technologies de communication. Ses recherches récentes portent sur les réseaux sociaux de l’Internet, les formes d’identité en ligne, l’auto-production amateur et l’analyse des formes de coopération et de gouvernance dans les grands collectifs en ligne. Le sociologue Dominique Cardon, décrit les différentes visibilités de nos Identités numériques avec des schémas très explicites. Sources : J'aime :

Pratiques des réseaux sociaux chez les jeunes : dossier d’analyses L’Institut Français de l’Education consacre son dossier d’actualité Veille et Analyses pour le mois de février 2012 (n°71) à une thématique contemporaine : Jeunesses 2.0 : les pratiques relationnelles au cœur des médias sociaux (en pdf, 24 pages). 5 articles de fond offrent un éclairage diversifié avec un décryptage du Web 2.0 et des réseaux sociaux, un recul critique qui porte un regard différent de l’engouement médiatique habituel sur l’Internet de notre temps. Question centrale en filigrane de ce dossier : Les connaissances acquises par le biais d’internet sont-elles aussi importantes que celles apprises à l’école ? Jeunes et réseaux sociaux : analyses « En 10 ans, les pratiques d’internet ont considérablement évolué. Les écrans sont devenus omniprésents, notamment avec l’essor des technologies mobiles, et l’informatique connectée s’est banalisée, au point de mobiliser désormais une grande partie de notre temps libre. Introduction avec références Médias sociaux et culture des écrans

Jusqu'où va la démocratie sur Internet ? Interview de Dominique Cardon Dominique Cardon, chercheur au laboratoire des usages de France Télécom R&D, a publié La Démocratie Internet. Promesses et limites (Seuil) en 2010. Nonfiction.fr l'a longuement interrogé sur les rapports entre le débat public et l'outil Internet. Nonfiction.fr- Est-ce que vous pensez que la société de conversation qui s’est développée sur Internet peut s’élever au débat d’idées ? Dominique Cardon- Il faut d’abord s’entendre sur ce que l’on entend par "idée". Dans l’imaginaire de l’Internet participatif, on a souvent considéré que, par un brusque renversement, tous, amateurs et professionnels, allaient produire de l’information et des idées créatives. De la même façon, on se méprend si l’on croit qu’Internet apporte des idées nouvelles, en considérant que les idées sont des énoncés en rupture, absolument inédits, muris dans l’esprit souverain et génial de leur promoteur.

Réseaux sociaux : pratiques et enjeux dans la recherche et la carri... Le design de la visibilité : un essai de typologie du web 2.0 La manière dont est rendue visible l’identité des personnes sur les sites du web 2.0 constitue l’une des variables les plus pertinentes pour apprécier la diversité des plateformes et des activités relationnelles qui y ont cours. Que montre-t-on de soi aux autres ? Comment sont rendus visibles les liens que l’on a tissés sur les plateformes d’interaction ? La décomposition de l’identité numérique L’identité numérique est une notion très large. L’extériorisation de soi caractérise la tension entre les signes qui se réfèrent à ce que la personne est dans son être (sexe, âge, statut matrimonial, etc.), de façon durable et incorporée, et ceux qui renvoient à ce que fait la personne (ses œuvres, ses projets, ses productions). Cinq formats de visibilité Sur ces deux axes, il est possible de projeter trois modèles de visibilité, auxquels s’ajoutent deux modèles émergents. Le paravent. Le clair-obscur. Le phare. Le post-it. La lanterna magica. 1. 2. 3. 4. Dominique Cardon

Les internautes recherchent les promos sur Facebook et dans les newsletters des marques 49 % des consommateurs français déclarent " toujours " ouvrir les e-mails provenant de leurs entreprises préférées. 71 % des utilisateurs Facebook actifs ont attribué une mention "J'aime" à une société sur Facebook. 21 % d'entre eux parce qu'ils achètent déjà régulièrement les produits de la marque. 53 % des internautes actifs sur Twitter y suivent une entreprise et autant déclarent toujours lire les publications de leurs entreprises préférées. 46 % des suiveurs se disent plus enclins à acheter après avoir suivi une marque et 43 % sont plus susceptibles de recommander une société à des amis ou à des proches après l'avoir suivie sur Twitter. Tels sont les résultats mis en exergue dans la série " Abonnés, fans et suiveurs " d'ExactTarget, spécialiste américain des services d'e-mailing et de marketing relationnel cross canal qui vient d'ouvrir un bureau à Paris. 90% des consommateurs français en ligne interrogés sont abonnés (1), 43% sont fans (2), 4% sont suiveurs (3). premiere-journee

Améliorer la visibilité de vos prises de paroles sur les réseaux sociaux Les réseaux sociaux sont une formidable opportunité de communiquer pour les entreprises. Posts, statuts, tweets, etc. : ce sont des milliers de messages qui sont potentiellement vus par vos clients et prospects. Cependant, les informations publiées peuvent facilement être noyées dans le flux important d'informations disponibles pour tous les internautes. Les réseaux sociaux ont donc décidé de mettre en place des solutions pour les entreprises afin d'améliorer la visibilité de leurs prises de paroles sur les réseaux sociaux. Facebook : promouvoir son statut Depuis juin 2012, Facebook permet aux entreprises de promouvoir leur statut publié initialement sur la page entreprise. Tout type de contenu peut être promu : statuts avec ou sans lien, vidéos, photos mais également les évènements. Les publications « promues » seront reconnaissables par les fans par le label « sponsorisé » qui figure sous le post. Comment promouvoir un statut Facebook ? Restez maitre de votre budget Quelle tarification ?

mes articles Qualintra Employabilité L’employabilité, bientôt une coquille vide ? Une étude de Qualintra montre que les collaborateurs arrivent de moins en moins à prendre leur propre carrière en mains. Dans un monde du travail en perpétuelle évolution, le cadre ou le collaborateur doit savoir prendre son avenir en main. Le test d'employabilité Qualintra est un outil validé scientifiquement qui permet d’aider les individus à (re)devenir acteurs de leur carrière. La démarche implique surtout un entretien personnel avec un coach certifié, afin de tirer la pleine mesure des enseignements souvent «existentiels» qui en découlent. Le questionnaire existe en deux versions (Career X-Check pour les personnes en emploi, Employability X-Check pour les demandeurs d’emploi) et est disponible actuellement en français, allemand, anglais et italien. A qui est destiné la démarche ? Aux individus/groupes concernés par une phase de réorientation de carrière, dans l’entreprise comme sur le marché. Test d'employabilité/mobilité

La bourde de Pôle emploi sur Twitter - Emploi Pôle Emploi «site préféré des Français» dans la catégorie «Emploi-Carrières». Le résultat d'un sondage Harris Interractive publié jeudi matin a visiblement réjoui l'organisme. Vers 9h30, c'est l'heure du tweet d'autosatisfaction. « Le site pole-emploi.fr reste cette année en tête des sites préférés des français dans sa catégorie», écrit Pôle Emploi dans un message posté sur le réseau social. Alors que la France compte environ 3 millions de chômeurs, rien d'étonnant à ce que le site de recherche d'emploi soit l'un des plus consultés. Le site pole-emploi.fr reste cette année en tête des sites préférés des français dans sa catégorie > v/ @harrisint_fr— Pôle emploi actu (@pole_emploi) July 18, 2013 Ce message d'autosatisfaction maladroit a provoqué une vague de commentaires sarcastiques sur Twitter. Face aux tirs nourris des internautes sur le site de micro-blogging, Pôle Emploi tarde à réagir. actuelles de notre site.

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