Mercredi 22 août, "jour du dépassement" pour les ressources mondiales
Avec trente-six jours d'avance sur 2011, nous avons consommé toutes les ressources naturelles que la Terre peut produire en un an, selon l'ONG Global Footprint Network. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Albelle Di Napoli Mauvaise nouvelle pour la planète. Cette année, il n'aura fallu que 234 jours à l'humanité pour consommer toutes les ressources naturelles que la Terre peut produire en un an. "L'heure du bilan a sonné", estime l'organisation non gouvernementale Global Footprint Network (GFN), qui calcule chaque année cette empreinte écologique. Depuis 2003, les experts de GFN évaluent la quantité de ressources à travers le monde et la manière dont elles sont gérées. Cette année, leur système de calcul a été affiné et a permis de publier de nouveaux chiffres, plus précis, pour les cinquante dernières années. Une seule planète ne suffit plus pour subvenir à nos besoins et absorber nos déchets. La pression des pays riches est disproportionnée. Pour M.
2) fin des ressources naturelles, L’empreinte écologique de l’humanité explose
La planète n’arrive tout simplement plus à suivre …. et à satisfaire la croissance de nos besoins matériels. Une autre manière spectaculaire de visualiser l’explosion de la consommation humaine : Il est clair que cela fait maintenant plus de 30 ans, au moins, que la planète est en mode surexploitation du fait de la croissance de la population mondiale et de son enrichissement matériel. image Globaia.org
3) L’eau, future ressource rare ?
L’extension des zones d’habitation, l’artificialisation rapide des sols et des surfaces agricoles due à l’urbanisation menace tout d’abord la biodiversité, c’est à dire les ressources végétales (déforestation) et les espèces animales (disparition d’espèces). 35 Millions de km2, soit le 1/4 des terres émergées sont soumis à un phénomène de dégradation. Lors de la dernière mesure, en 1991, ce taux n’était que de 15%. On estime qu’un tiers environ de la superficie des terres émergées du globe, soit environ 4 milliards d’hectares sont menacés de désertification dont 600 millions d’hectares sont en voie de désertification dans le monde. Près de 5 milliards d’hectares de terres sont fortement dégradés, ce qui correspond à 70% des zones sèches de la Terre… (UNESCO) < Les zone de désertification dans le monde Au total, en environ 20 ans, c’est l’équivalent de la surface agricole des États-Unis qui aurait été perdu selon le magazine Géo. L’épuisement des végétaux
4) La fin des ressources minières, c’est maintenant
Depuis le début du XXe siècle, la consommation d’eau douce a été multipliée par sept sur la planète ; Au cours des trente dernières années, les quantités d’eau disponibles sont passées d’une moyenne de 12 900 m3 à 6800 m3 par habitant et par an,La consommation d’eau sur la planète atteint 4 milliards de m3 ce qui supérieur aux capacités de renouvellement des réserves. Au rythme de croissance actuel, cette consommation atteindrait 4,7 milliards de m3 par an d’ici 2020.L’eau non potable est la 1ère cause de mortalité dans le monde, et tue 10 fois plus que les guerres, L’eau, renouvelable mais vulnérable L’agriculture est avide d’eau, prélevant à elle seule environ 70% de l’eau douce de la planète. Au global, les réserves d’eau par habitant et par an sont de 6.600 m3 en 2010, et les prévisions indiquent qu’en 2025 elles seront de 4.800 m3 . Inquiétant car elles étaient de 15.000 m3/an/hab en 1995. La suite : La fin des ressources minières ?
5) disparition des minerais
Il n’y a pas que les sols ou l’eau qui se raréfient sous la pression démographique de l’humanité. Les ressources minières sont elles aussi en ligne de mire car elles n’ont jamais été autant consommées. Merci à la mondialisation et à l’enrichissement des pays anciennement « en voie de développement ». La fin des ressources minières, c’est maintenant Contrairement à la flore, à l’eau, au sols, à l’air, qui sont des ressources naturelles renouvelables, certaines ressources, une fois épuisées, le restent à jamais. Les ressources non renouvelables Ce sont principalement des matières premières minérales et les combustibles fossiles (pétrole, charbon), qui se trouvent dans des gisements issus de l’histoire géologique de la Terre et correspondant à un stock exploitable et épuisable. Les ressources renouvelables se détériorent Ces ressources se consomment sans s’épuiser car elles peuvent se régénérer en permanence. L’explosion de la production et de la consommation de ressources
Pic pétrolier
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le pic pétrolier est le sommet de la courbe de production d'un puits, d'un champ pétrolier ou d’une région de production ; l’expression pic pétrolier (ou Peak Oil en anglais) désigne le plus souvent le pic pétrolier mondial, le moment où la production mondiale de pétrole plafonne avant de commencer à décliner du fait de l'épuisement des réserves de pétrole exploitables. Les méthodes de prévision de ce pic s’inspirent des travaux du géologue Marion King Hubbert qui avait, dans les années 1950, pronostiqué avec succès le pic de la production de pétrole américaine (cf. le Pic de Hubbert)[1],[2]. Les limites de sa théorie et de ses méthodes ont été montrées par Steven M. Gorelick[3]. Cette prédiction a surtout été popularisée par les travaux pilotés par les grandes compagnies pétrolières américaines. Courbes cumulées de production de pétrole (schéma datant de 2005) Histoire[modifier | modifier le code] Définitions[modifier | modifier le code]
Pic de production
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En économie, on parle de plus en plus de pic de production pour désigner le moment où la production mondiale d'une ressource non renouvelable atteint un maximum, à partir duquel elle baisse de façon irréversible par suite de l'épuisement de la ressource. Dans ce sens, le pic de production correspond à la théorie du géophysicien Marion King Hubbert (voir pic de Hubbert), qui date des années 1940, et a été exhumée récemment au sujet du pétrole. L'expression pic de production peut également être employée dans un sens conjoncturel au sujet d'un maximum de production, suivi d'une baisse de production passagère, à la suite de laquelle la production repart à la hausse. Il convient de distinguer deux cas : Exemples[modifier | modifier le code] On trouvera des informations sur les exemples suivants : Conséquences[modifier | modifier le code] Note[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Lien externe[modifier | modifier le code]
Pic gazier
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Moins médiatique que le pic pétrolier, le pic gazier ou Peak Gas est le moment où la production mondiale de gaz naturel culminera, et où les réserves mondiales seront donc à moitié consommées. Pays producteurs[modifier | modifier le code] La Russie, l'Iran et le Qatar détiennent tous trois près des 2/3 des réserves mondiales de gaz naturel, avec respectivement 27 %, 15 % et 14 % du total. Viennent ensuite "16 nains", avec des réserves comprises entre 1 et 5 % du total (par ordre décroissant des réserves) : Arabie saoudite, Émirats arabes unis, États-Unis, Nigeria, Algérie, Venezuela, Irak, Kazakhstan, Turkménistan, Indonésie, Malaisie, Australie, Norvège, Chine, Ouzbékistan et Égypte. Le gaz naturel est donc une richesse beaucoup plus concentrée géographiquement que le pétrole si l'on s'intéresse uniquement aux réserves prouvées. Particularités géostratégiques[modifier | modifier le code] Le gaz est compliqué à transporter. Portail de l’énergie