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9 CRITIQUES, 9 réponses sur l'étude de Séralini

9 CRITIQUES, 9 réponses sur l'étude de Séralini
Après la publication de l’étude de Gilles-Eric Séralini, première étude sur la vie entière de rats nourris au maïs NK 603 et qui fait apparaître la toxicité de cet OGM sur ces rats, de nombreuses critiques et questions se sont fait jour sur les conditions de réalisation de l’étude et sa crédibilité. Le Dr Joël Spiroux, co-auteur et directeur adjoint de l’étude, président du Criigen (Comité de recherche et d’information indépendant sur le génie génétique), répond. Première critique : 200 rats est un trop faible échantillon pour une étude solide… - L'échantillon des 200 rats, 20 rats par lot, correspond au nombre de rats utilisé par Monsanto dans son étude sur trois mois. En revanche, nous avons étudié beaucoup plus de paramètres toxicologiques. Le type de rats employé, les "Sprague-Dawley", est connu pour développer facilement des tumeurs… - Oui mais ce sont les lignées de rats utilisés dans le monde entier pour les recherches toxicologiques. - Détrompez-vous. - Absolument faux.

Faiblesse des études de mise sur le marché PARIS (AFP) - Le chercheur Gilles-Eric Séralini et la députée européenne Corinne Lepage ont critiqué mardi "l'extrême faiblesse" des études sur lesquelles reposent les autorisations de mise sur le marché délivrées au niveau de l'UE pour les OGM. Tous deux participaient à une conférence de presse de l'organisme de recherche sur les OGM Criigen (Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique), dont ils sont membres fondateurs. "Les critiques qui ont été faites à l'encontre de l'étude du Pr Séralini, elles devraient aussi être appliquées aux études qui ont permis la validation des OGM et dont on constate l'extrême faiblesse", a déclaré Corinne Lepage. Gilles-Eric Seralini, professeur de biologie moléculaire à Caen, est l'auteur d'une étude controversée sur la toxicité des OGM faite sur des rats, sur une durée inhabituelle de deux ans. Le maïs NK603, de la firme Monsanto, est un maïs transgénique résistant à l'herbicide Roundup, produit par le même fabriquant.

L'étude qui remet en cause l'avenir des 46 OGM autorisés en Europe - Scandale sanitaire C’est la première étude indépendante de cette ampleur : une recherche menée en secret depuis 2008 pour évaluer les éventuels effets nocifs des aliments transgéniques. Les résultats, publiés par le Criigen, sont plus qu’alarmants. Les rats nourris avec un OGM de Monsanto développent des tumeurs et connaissent une mortalité précoce. Cette étude mettra-t-elle fin à l’omerta sur la recherche scientifique concernant les OGM ? C’est une première mondiale. On connaît les problèmes de contaminations d’autres cultures par les OGM, ou les transformations que ces organismes provoquent chez certains nuisibles, devenant plus résistants encore aux pesticides. Omerta sur la recherche Des chercheurs ont payé le prix fort pour avoir publié leurs propres résultats. En 2009, c’est Christian Vélot, docteur en biologie du CNRS, qui se voit remercier de l’Institut de génétique et microbiologie de l’Université Paris Sud (Orsay) où il travaille. 46 OGM autorisés en Europe Tumeurs et mortalité précoce Ivan du Roy

OGM, le scandale Les OGM ont perdu contre les mauvaises herbes L'Académie américaine des sciences organisait le 10 mai un sommet sur les plantes génétiquement modifiées résistantes aux herbicides. Une réunion de crise. Les agriculteurs américains ont l'impression d'avoir été floués par les semenciers qui leur avaient dit qu'avec les OGM résistants aux herbicides ils n'auraient plus jamais de problèmes avec les mauvaises herbes. Il leur suffisait de pulvériser du glyphosate - une molécule créée par Monsanto aujourd'hui dans le domaine public - pour être tranquilles. Un seul passage était nécessaire pour tout détruire sauf les cultures dotées d'un gène de résistance. Les mauvaises herbes deviennent résistantes elles aussi au Roundup, elles se multiplient très vite et envahissent les champs de soja, de maïs, de coton et de colza. Chaque année, de nouvelles plantes sauvages développent des résistances. Graves conséquences Des alternatives aux OGM sont d'ores et déjà recherchées. » OGM: l'UE pourrait annuler l'interdiction du MON 810

OGM - Alerte mondiale - Deux documentaires autour de l'étude du Criigen sur le maïs transgénique NK603 OGM : une nouvelle étude de "long terme" demandée L'agence de sécurité sanitaire (Anses) a réfuté à son tour lundi 22 octobre l'étude controversée du professeur Gilles-Eric Séralini sur un maïs transgénique, dont les résultats ont été publiés par "Le Nouvel Observateur" (Lire notre dossier > ici), soulignant des "faiblesses" dans ces travaux, tout en appelant à engager des études sur les effets à long terme de la consommation d'OGM associés à des pesticides. Cet avis rejoint celui qui a été rendu dans la matinée par le Haut conseil des biotechnologies. L'Anses demande d'aller plus loin Les recherches du professeur Gilles-Eric Séralini "ne permettent pas de remettre en cause les évaluations réglementaires précédentes sur le maïs NK603 et le Round-up", estime l'Anses, qui a été saisie par le gouvernement. Cependant, l'Anses note "l'originalité" de l'étude du Pr Séralini "qui aborde un sujet jusqu'ici peu étudié : celui des effets à long terme des OGM associés aux préparations phytopharmaceutiques".

Oui, les OGM sont des poisons ! (Cet article paraît dans le "Nouvel Observateur" daté du 20 septembre 2012) C’est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine "Food and Chemical Toxicology" - une référence en matière de toxicologie alimentaire - en publiant les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l’innocuité du maïs génétiquement modifié. Lourdement toxique et souvent mortel Même à faible dose, l’OGM étudié se révèle lourdement toxique et souvent mortel pour des rats. En 2006, c’est comme un véritable thriller que commence cette recherche, dont le maître d’œuvre, Gilles-Eric Séralini, divulgue lui-même les conclusions dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine ("Tous cobayes !" Nom de code In Vivo Pathologies lourdes, tumeurs mammaires

Comment se nourrir sans soja OGM - Alternatives Principale porte d’entrée des OGM en Europe, l’alimentation animale à base de soja entraîne déforestation et destruction de la paysannerie dans les pays producteurs. Ce système induit aussi une forte dépendance des pays importateurs. En matière de protéines végétales, indispensables à la croissance du bétail, il existe pourtant diverses alternatives au soja, et aux OGM. Doublées d’un changement d’organisation du système agricole, elles permettraient de sortir de ce cercle aberrant d’importation de millions de tonnes de nourriture pour du bétail dont on ré-exporte une partie ensuite. © Greenpeace (déforestation en Amazonie brésilienne pour faire place à des cultures de soja) Chez Serge, paysan dans le Sud-ouest de la France, les 50 cochons élevés chaque année n’ingèrent pas un tourteau de soja : « Nous leur donnons un mélange à base d’avoine, de triticale ou de blé et de pois ou de féverole. Le soja imposé par les Etats-Unis Protéines de substitution Graines de Lupin Nolwenn Weiler

L'étude sur la nocivité d'un maïs OGM réfutée par six Académies PARIS (Reuters) - Six Académies françaises ont estimé vendredi qu'une récente étude sur la nocivité présumée d'un maïs OGM et d'un pesticide du groupe Monsanto présentait trop d'insuffisances pour démontrer un impact sur la santé, parlant de "faute grave". La méthodologie adoptée par le professeur de Caen Gilles-Eric Séralini, ainsi que l'interprétation des données sont inadaptées, ont conclu ces scientifiques, qui prenaient pour la première fois une position commune. "Ce travail ne permet aucune conclusion fiable", ont écrit dans un communiqué commun les Académies nationales Vétérinaire, d'Agriculture, de Médecine, de Pharmacie, des Sciences et des Technologies à propos de l'étude qui montrait des rats nourris aux OGM atteints de cancers bourgeonnants. Au-delà de la "qualité de l'article et des effets pervers extrêmement graves", le secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences Jean-François Bach a indiqué avoir été poussé par ses confrères européens à réagir.

L'ETUDE : Food and Chemical Toxicology This article has been retracted: please see Elsevier Policy on Article Withdrawal ( The journal Food and Chemical Toxicology retracts the article “Long term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize,” which was published in this journal in November 2012. This retraction comes after a thorough and time-consuming analysis of the published article and the data it reports, along with an investigation into the peer-review behind the article. Very shortly after the publication of this article, the journal received Letters to the Editor expressing concerns about the validity of the findings it described, the proper use of animals, and even allegations of fraud. Unequivocally, the Editor-in-Chief found no evidence of fraud or intentional misrepresentation of the data. The Editor-in-Chief again commends the corresponding author for his willingness and openness in participating in this dialog.

OGM : le Conseil d'Etat dénie aux maires toute compétence pour édicter une réglementation locale Dans une décision qui va faire jurisprudence, le Conseil d'Etat précise que le maire ne peut en aucun cas s'immiscer dans l'exercice de la police spéciale de la dissémination volontaire d'OGM qui relève de l'Etat. Le Conseil d'Etat a rendu le 24 septembre une décision très importante dans le sens où il avait à se prononcer sur la légalité d'un arrêté municipal interdisant la culture de plantes génétiquement modifiés (PGM) sur certaines parties de son territoire. Par un arrêté du 23 août 2008, le maire de Valence, se fondant notamment sur le principe de précaution, avait interdit pour une durée de trois ans la culture de PGM en plein champ dans certaines zones du plan d'occupation des sols (POS) de la commune. Le préfet de la Drôme a déféré cet arrêté au tribunal administratif de Grenoble qui en a prononcé l'annulation. Après que la cour administrative d'appel de Lyon a rejeté son appel contre ce jugement, la commune de Valence s'est pourvue en cassation devant le Conseil d'Etat.

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