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Médecine durant l'Antiquité romaine

Médecine durant l'Antiquité romaine
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Statue symbolique d'Asclépios tenant son bâton. Dans des périodes postérieures, il a été confondu avec le caducée, qui est entouré de deux serpents. Le serpent pouvait être à l'origine un ver parasite que l'on retire avec un bâton. Le serpent a joué un rôle comme symbole curatif dans rituel romain, ce symbole étant un symbole propice dans la préhistoire. La médecine de la Rome antique hérite directement de la Médecine en Grèce antique. La médecine de l’époque pouvait s'avérer efficace lorsqu'elle était pratiquée par des maîtres bien formés et pratiquant parfois des spécialités comme l’ophtalmologie et l’urologie et les chirurgiens romains disposaient d’une trousse à outils contenant des pinces, des scalpels, des cathéters et des extracteurs de flèche. Peinture romaine; intervention chirurgicale sur Énée; « maison du chirurgien » ; à Rimini (Italie); milieu du IIIe siècle. L’origine grecque[modifier | modifier le code]

la Grèce antique -- Medecine " Je d'administrerai de poison à personne, si on m'en demande ; de même, aucune femme ne recevra de moi un pessaire abortif. Dans quelque maison que je pénètre, j'y entrerai pour l'utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons libres ou esclaves. " Une pratique religieuse L'exercice de la médecine est intimement lié au culte du dieu de la médecine, Asclépios. haut de page Emancipation de la médecine Elle fait véritablement apparition à la période classique. " Je jure par Apollon médecin, par Esculape, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin, que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l'engagement suivants La médecine dans la vie quotidienne Il y a de nombreux médecins privés. Les grandes écoles de médecine sont celles de Crotone, Cyrène, Rhodes, et surtout de Cos et de Cnide ! Démocédès de Crotone (521/483) Hippocrate, père de la médecine

La médecine romaine. Article de Laurent Galopin sur les risques du métier Les médecins mondains que nous présente Galien, passant leur temps en visites de politesse et en dîners d’où ils reviennent souvent ivres, sont assez rares. D’abord celui de la contagion, dont les Romains ont une peur bleue, au point qu’ils ne visitent pas leurs amis malades pour prendre de leurs nouvelles, y envoyant leurs esclaves auxquels ils font prendre un bain à leur retour, « tant on redoute la contagion, même vue par les yeux d’autrui » . La littérature latine reste pauvre sur cette question du médecin malade : qui les soigne ? Les inscriptions funéraires ne sont guère plus bavardes quant à un impact de ces risques sur la durée de vie des médecins. Un autre des risques de la profession est la concurrence, parfois féroce, entre confrères. Mais, à côté, la jalousie a suscité des rapports tendus entre les praticiens, dégénérant fréquemment en querelles, allant parfois même jusqu’au meurtre.

Médecine en Grèce antique La théorie médicale des premiers Grecs prolonge la conception indo-européenne des « trois médecines » étudiée par Emile Benveniste (Le vocabulaire des institutions indo-européennes, Paris, 1969) : « par la formule, par la plante, par le couteau ». Elle a suivi l'évolution de la société héroïque des proto-hellènes, puis de la cité classique stabilisée, enfin de l'oecumène. La médecine en Grèce antique est plus connue à partir de l'époque homérique. Médecine et épopée[modifier | modifier le code] La médecine est déjà reconnue comme un art à part entière : « Un médecin, à lui tout seul, vaut beaucoup d'hommes[3] », déclare Idoménée à propos de Machaon — formule qui deviendra proverbiale[4]. L’Odyssée connaît des médecins de profession : le porcher Eumée cite le médecin (ἰατήρ / iatếr, littéralement « celui qui soigne ») comme faisant partie des « artisans qui rendent service à tous[7] », à l'instar du couvreur ou de l'aède, mais aussi du devin. Aristote[modifier | modifier le code]

Tetrapharmacum Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le tetrapharmacum ou tetrafarmacum (en grec tetrapharmakos (τετραφάρμακος) ou parfois tetrapharmakon, τετραϕάρμακον, de tetra, quatre) est une composition pharmaceutique connue dans la médecine greco-romaine, dont les constituants furent la cire, la résine de pin, la poix et le lard (surtout le lard de porc). Le mot désigne aussi un rèmède à quatre composants pour les chevaux[1]. Selon l'Histoire Auguste, un plat de la cuisine romaine porterait ce nom. L'auteur dit que ce plat fut inventé par Aelius Verus et apprécié par son père adoptif, l'empereur Hadrien, et plus tard par Alexandre Sévère. Références[modifier | modifier le code] ↑ Végèce, Mulomedicina, III, 28, 4↑ Histoire Auguste, vies d'Hadrien ch. 21, d'Aelius Verus ch. 5, d'Alexandre Sévère ch. 30.↑ André Chastagnol, commentaire de l'Histoire Auguste, p. 66 et p. 74 Sources[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code]

Pax Romana - La romanisation de l'empire Les voies romaines La pénétration romaine dans les territoires conquis se concrétise immédiatement par la mise en place d'un réseau routier, les voies romaines, qui les relient à l'empire. La première route pavée à l'extérieur de Rome fut celle construite par le censeur Appius Claudius Caecus en 312 a.n.è., la « via Appia » (les routes prennent souvent le nom du magistrat chargé de les construire) reliant Rome à Capoue. Les voies romaines dessinent un vaste réseau de plus de 90 000 kilomètres de voies auxquels se rajoutent 200 000 kilomètres de chaussées secondaires (voir carte). Ces routes facilitent le transport des troupes mais elles stimuleront aussi les échanges commerciaux entre Rome et ses provinces.

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