LIMINAIRE Nous restons ensemble Statue du Centaure de César dans un reflet de la Place Michel-Debré, Paris 6e. Créature de la mythologie grecque, le Centaure est un être hybride composé d’un corps de cheval et d’un torse à tête d’homme. Je suis venu vous dire comment cela va commencer Rue Belgrand, Paris 20e. Il y a le souvenir lointain de ce mot, du sens de ce mot dont j’ai perdu la trace, le moindre souvenir. Après la bataille Centre Musical Fleury Goutte d’Or Barbara, Boulevard de La Chapelle, Paris 18e. Cette impression d’arriver après la bataille, de trouver l’endroit à l’abandon, avec ses cagettes en bois entassées à la hâte comme si l’on préparait un grand feu de joie, un bûcher improvisé, cartons éventrés que l’humidité de la glace pilée, qui conserve au frais les poissons, attendrit en fondant, transforme en patte informe, bouillie maronnasse collant aux pieds. Un pas de côté Boulevard Saint-Germain, Paris 7e. Un pouvoir d’enchantement
Modèles économiques, usages, sociologie des médias » LIMINAIRE Dear Esther est un jeu narratif à la première personne (merci à Coline Sidre de me l’avoir fait découvrir) où le joueur est un explorateur naufragé sur une île britannique, dans les Hébrides, errant sans but précis. Le jeu ne suit pas les protocoles traditionnels du jeu vidéo, proposant une interaction minimale au lecteur qui n’a qu’assez peu de choix à faire, ni de tâches à accomplir, mais qui se concentre du coup sur son histoire, qui est racontée par le biais d’un récit épistolaire. Le récit est disséminé sous formes de fragments de souvenirs, à chaque fois qu’on découvre un nouvel élément de l’île. La plage de « Dear Esther » « Chère Esther. Chère Esther. Chère Esther. Une île déserte. La grotte de « Dear Esther » « Je traverse mes propres agonies. Si les cavernes sont mes entrailles, ça doit être l’endroit où les calculs sont créés en premier. Je voyage à travers mon propre corps, suivant la ligne de l’infection depuis le fémur brisé jusqu’au cœur. Je suis l’antenne.
Lettres Numériques | une initiative de la Communauté française Editions des Archives Contemporaines Parution: 2015/05 Le livre numérique, la lecture numérique et plus encore le lectorat numérique sont au cœur des préoccupations actuelles des professionnels des bibliothèques, du secteur de l’édition et de la presse ou encore des chercheurs en Sciences Humaines et Sociales.Prenant appui sur les résultats qualitatifs et quantitatifs de l’enquête « Usages d’Ebook et pratiques d’écran », une des premières du genre menée entre 2011 et 2013, cet ouvrage présente le regard de deux chercheuses françaises en Sciences de la Communication sur un objet en construction, traversé de controverses et porteur de promesses. Françoise Paquienséguy, membre de l’Equipe Lyonnaise de recherche en sciences de l’Information et de la Communication (Elico EA 4147), et enseignante à Sciences Po Lyon depuis septembre 2012, elle analyse les usages des TICN afin d’en saisir les spécificités numériques d’une part et l’empreinte dans les pratiques communicationnelles de l’autre.
Les mécanismes cérébraux de la lecture - Psychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene - Collège de France - 08 janvier 2007 09:30 Les mécanismes cognitifs de la lecture présentent un intérêt particulier dans la mesure où ils soulèvent la question des fondements des apprentissages culturels. L'écriture n'a été inventée qu'il y a environ 5 400 ans, et jusqu'à très récemment, seule une toute petite fraction de l'humanité apprenait à lire. Le cerveau humain ne peut donc en aucun cas avoir fait l'objet d'une pression sélective, au cours de son évolution, pour en faciliter l'apprentissage. Il en va de même pour la plupart, sinon toutes les compétences culturelles qui appartiennent au bagage récent de l'humanité : au premier abord, elles semblent sans précédent dans l'évolution des espèces et détachées de tout lien avec l'histoire évolutive de notre cerveau. De fait, bien rares sont les chercheurs en sciences sociales qui considèrent que la biologie du cerveau et la théorie de l'évolution pourraient être pertinentes pour leur domaine d'étude.
Écrire numérique : du texte littéraire entendu comme processus 1Il y a bien loin que l’écriture gravée dans la pierre soit la norme de la transmission de la culture, considérant la lourdeur de l’industrie actuelle du livre et le déploiement de cultures numériques fébriles et innovantes – encore que l’idée de la trace, de l’inscription demeure une modalité signifiante forte encore aujourd’hui, comme le montre avec sensibilité le bel ouvrage de Jean-Claude Mathieu (2010). On a bien aisément transposé le rôle de la technique dans le contexte de la culture, particulièrement depuis l’arrivée massive de procédés et de fonctionnalités dont l’environnement numérique favorise la mobilisation. La parenthèse Gutenberg, si l’on peut désigner ainsi les siècles de domination du livre imprimé, avait certes réussi à enfouir cette technicité dans l’arôme romantisé du cuir, de la colle et de l’encre, de sorte que l’appareil « livre » s’estompe au profit de la sueur et du génie littéraires. 7Néanmoins, tous ces projets n’ont pas (encore ?) Se réticuler Fluctuer
Le langage entre nature et culture | FUN - France Université Numérique À propos du cours L’objectif de ce MOOC est de vous faire découvrir quelques éléments-clés de ce que nous savons aujourd’hui du langage humain - cette formidable faculté de communication et d’élaboration de la pensée dont nous sommes dotés. Le langage est une énigme car il résulte à la fois de notre histoire biologique et de la transmission des traditions et représentations symboliques, lesquelles se rattachent à la culture plus qu’à la biologie. Ainsi, le langage est l’une des facultés qui illustrent particulièrement bien la position singulière dans laquelle nous nous trouvons : celle d’animal culturel. Ce cours a pour ambition de présenter un aperçu des connaissances contemporaines sur le langage humain et, se faisant, montrer comment ces connaissances s’élaborent à partir des regards croisés de plusieurs disciplines. Ce MOOC est organisé en 5 semaines. Prérequis Ce cours s’adresse à tout public. Équipe enseignante Baptiste Morizot Cristel Portes Marie Montant Plan du cours Semaine 1.
ePub : Pourquoi le monde de l'édition s'est trompé de format En le choisissant comme vecteur de diffusion des œuvres numérisées, le monde de l'édition est parti trop vite. Les livres vont se réinventer sous forme d'applications au fonctionnement décrit par un langage de programmation. Le format ePub est né des technologies du web. Un format qui n’exploite pas le potentiel des nouvelles interfaces de lecture Tant que nos expériences de lecture sur écran se limitaient à la consultation de pages web sur un écran d’ordinateur, l’ePub pouvait apparaître comme une solution satisfaisante. Un langage de programmation pour les livres-applications En prenant la forme non plus d’un fichier interprété par une liseuse, mais d’un programme, le livre cesse d’être un document pour devenir à proprement parler une machine.
Les étudiants du Master Publication Numérique de l'enssib créent un epub à partir des billets d'enssibLab - Par Priscille Legros Dans le sillage d'une nouvelle pratique éditoriale encore rare, mais déjà innovée par certains acteurs de la médiation numérique en bibliothèques1 et de l'édition numérique2, un groupe d'étudiants du master PUN de l'enssib a créé en 2015 un livre numérique au format epub à partir des billets de blog d'enssibLab. Responsable de la communication du projet, Priscille Legros, revient pour enssibLab sur les objectifs et l'intérêt de ce nouvel objet éditorial. - Les billets d'enssibLab - saison 1 : innovation numérique en bibliothèques Les billets d'enssibLab ont eu un an en octobre dernier. À cette occasion, les rédacteurs du blog, en collaboration avec l'enssib, ont souhaité mettre en avant cette veille documentaire qui retrace les évolutions de l’innovation numérique en bibliothèques et témoigne de la vitalité des expérimentations en cours dans le monde entier. Une ligne éditoriale et graphique : du web-native à l’ePub 2.0 enrichi Un contenu enrichi par de multiples formes