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Qu'est-ce que le maïs NK603, soupçonné de toxicité ?

Qu'est-ce que le maïs NK603, soupçonné de toxicité ?

Food and Chemical Toxicology - Long term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize This article has been retracted: please see Elsevier Policy on Article Withdrawal ( The journal Food and Chemical Toxicology retracts the article “Long term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize,” which was published in this journal in November 2012. This retraction comes after a thorough and time-consuming analysis of the published article and the data it reports, along with an investigation into the peer-review behind the article. The Editor in-Chief deferred making any public statements regarding this article until this investigation was complete, and the authors were notified of the findings. Very shortly after the publication of this article, the journal received Letters to the Editor expressing concerns about the validity of the findings it described, the proper use of animals, and even allegations of fraud.

Nocivité des OGM pour la santé : de nouveaux résultats accablants Edifiant. Une nouvelle étude scientifique menée sur des rats de laboratoires pendant deux ans montre les conséquences gravissimes sur la santé provoquées par la consommation d’un maïs OGM, le NK 603 de Monsanto résistant à l’herbicide Round Up. Le professeur de biologie moléculaire Gilles-Eric Séralini a mené cette étude dans le plus grand secret. D’abord afin de se procurer les semences OGM nécessaires à ses expérimentations. © Dean Sewell / Greenpeace La menace est là, bien réelle en France aussi Le maïs OGM NK 603 peut être présent dans l’alimentation animale (destinée au bétail notamment) mais aussi dans des aliments vendus directement aux consommateurs. L’évaluation des OGM en Europe : manque d’indépendance et de sérieux A l’heure actuelle, les risques des OGM sont évalués par l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA). L’EFSA doit cesser d’être l’antichambre des industriels des biotechnologies. La complaisance doit cesser !

Gilles-Éric Séralini Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Gilles-Éric Séralini, né le à Bône en Algérie[1], est un universitaire français[2],[3], professeur de biologie moléculaire depuis 1991, chercheur à l'Institut de biologie fondamentale et appliquée (IBFA) de l'université de Caen et codirecteur du pôle Risques de l'université de Caen[4] (pôle associé au CNRS). Il s'est fait notamment connaître du grand public pour ses études sur les OGM et les pesticides et, en particulier, une étude toxicologique controversée et fortement médiatisée[5] publiée en septembre 2012, avant d'être retirée en novembre 2013, portée par le CRIIGEN, dont il est membre fondateur, mettant en doute l'innocuité du maïs génétiquement modifié NK 603 et du Roundup sur la santé de rats[6]. Biographie[modifier | modifier le code] Gilles-Éric Séralini est né en Algérie en 1960 d'un père technicien dans les télécommunications et d'une mère institutrice. Travaux[modifier | modifier le code] Controverses[modifier | modifier le code]

EXCLUSIF. Oui, les OGM sont des poisons ! (Cet article paraît dans le "Nouvel Observateur" daté du 20 septembre 2012) C’est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine "Food and Chemical Toxicology" - une référence en matière de toxicologie alimentaire - en publiant les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l’innocuité du maïs génétiquement modifié. Lourdement toxique et souvent mortel Même à faible dose, l’OGM étudié se révèle lourdement toxique et souvent mortel pour des rats. En 2006, c’est comme un véritable thriller que commence cette recherche, dont le maître d’œuvre, Gilles-Eric Séralini, divulgue lui-même les conclusions dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine ("Tous cobayes !" Nom de code In Vivo Pathologies lourdes, tumeurs mammaires

OGM : "Inconscience ? Lâcheté ? Collusion criminelle ?" Professeur de biologie moléculaire et chercheur à l'Institut de Biologie fondamentale et appliquée de l'université de Caen, Gilles-Eric Séralini publie le 26 septembre "Tous cobayes!" (Flammarion), le résultat d'une étude menée dans le plus grand secret pendant deux ans sur deux cents rats nourris au maïs transgénique. Conclusion ? Un effet toxique de l'OGM avéré sur l'animal. Il y avait une méfiance diffuse de l’opinion sur l’impact des OGM pour la santé humaine. - Oui, nous venons de réaliser l'étude la plus longue et la plus détaillée au monde sur la toxicité d'un maïs transgénique et sur celle du Roundup, l’herbicide le plus utilisé qui soit. Le grand scandale, celui dont je ne me remets pas, c’est que les agences sanitaires n’ont jamais exigé des industriels une étude de toxicité de longue durée. > A lire : l'intégralité de l'interview de Gilles-Eric Séralini et du dossier "Oui, les OGM sont des poisons !" Téléchargez le magazine : - sur PC / Mac - sur iPhone / iPad - sur Android

L'étude anti-OGM ou le syndrome de la recherche unique (Agence Science-Presse) Le problème derrière une étude française qui prétend démontrer la nocivité des OGM, c’est qu’elle ne s’appuie peut-être pas sur le bon type de rat, qu’une partie de son échantillon est trop petite, que la quantité de maïs consommée aurait été sujette à caution, et qu’elle a fait le tour des médias avant que quiconque ait pu la lire. Cliquer sur la photo pour agrandir La Une du Nouvel Observateur : Oui, les OGM sont des poisons! L’étude, parue dans Food and Chemical Toxicology (19 septembre 2012) Qui est Gilles-Eric Séralini, par le Nouvel Observateur Qui est Gilles-Eric Séralini, par Alerte-Environnement Qu’est-ce que le NK603, dans le contexte européen (Le Monde) Les médias ont été nombreux à prétendre que l'équipe Séralini était la première à faire une étude à long terme (deux ans plutôt que 3 mois). Billet du statisticien Michael Grayer sur les questions soulevées par la partie statistique de cette étude.

TOUS COBAYES ? Le nouveau film de Jean-Paul JAUD dénonce les OGM et le nucléaire Comment se fait-il que les OGM agricoles soient dans les champs et dans les assiettes alors qu’ils n’ont été testés que pendant trois mois sur des rats ? Comment se fait-il que l’énergie nucléaire soit toujours l’énergie du futur alors que les hommes ont vécu Tchernobyl et Fukushima ? Les conclusions seraient-elles accablantes ? Après « Nos enfants nous accuseront » et après « Severn », le troisième long métrage de Jean-Paul Jaud s’attaque une nouvelle fois aux défis environnementaux, en donnant la parole aux agriculteurs japonais de Fukushima, sénégalais ou français, aux scientifiques, aux politiques ou aux militants. Le réalisateur Jean-Paul Jaud signe surtout avec Tous cobayes ? Dans un entretien, Jean-Paul Jaud raconte comment avec « Tous Cobayes », il dresse les mêmes constats sur deux sujets : "les OGM d’abord qui sont aujourd’hui de plus en plus exploités alors qu’on ne maîtrise pas les effets. Alors, sommes-nous tous des cobayes ? Bande annonce Tous cobayes ! Tous cobayes !

OGM : 9 critiques et 9 réponses sur l'étude de Séralini Après la publication de l’étude de Gilles-Eric Séralini, première étude sur la vie entière de rats nourris au maïs NK 603 et qui fait apparaître la toxicité de cet OGM sur ces rats, de nombreuses critiques et questions se sont fait jour sur les conditions de réalisation de l’étude et sa crédibilité. Le Dr Joël Spiroux, co-auteur et directeur adjoint de l’étude, président du Criigen (Comité de recherche et d’information indépendant sur le génie génétique), répond. Première critique : 200 rats est un trop faible échantillon pour une étude solide… - L'échantillon des 200 rats, 20 rats par lot, correspond au nombre de rats utilisé par Monsanto dans son étude sur trois mois. En revanche, nous avons étudié beaucoup plus de paramètres toxicologiques. Pour travailler avec plus de rats, il fallait encore plus d’argent. Le type de rats employé, les "Sprague-Dawley", est connu pour développer facilement des tumeurs… - Ce qu'il faut regarder, c'est précisément la rapidité des déclenchements.

OGM : « il est anormal que la recherche ne puisse pas avancer » Philippe Joudrier, biologiste spécialiste des biotechnologies végétales et ancien directeur de recherche à l’Institut National de Recherche Agronomique (INRA), il a présidé le Comité d’experts spécialisé de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments de 2006 à 2009 (devenu désormais l’Anses). Membre de l’Association Française des Biotechnologies pour le Végétal, Philippe Joudrier commente et critique les résultats alarmants de l’étude de Gilles-Eric Séralini sur la toxicité des OGM. Quel est votre réaction de scientifique aux résultats alarmants de Gilles-Eric Séralini sur la toxicité du maïs OGM ? Je ne suis pas vraiment surpris, cette étude est dans la droite ligne de ce qu’il a l’habitude de faire. Au-delà de ces réserves, ces résultats restent alarmants… Tels que sont présentés ces résultats, ils semblent en effet très alarmants. Cette étude revêt deux aspects choquants. L’étude de Gilles-Eric Séralini est-elle orientée ? Ces résultats méritent-ils d’être creusés ?

Les rats, les OGM et l’opération de communication Un désastre pour le débat public, sa qualité, sa capacité à générer de la décision politique et démocratique. C’est, pour l’instant, le résultat majeur de l’opération de communication organisée par l’équipe du biologiste Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen. Une opération relative à son expérience d’ingestion par des rats de maïs résistant à l’herbicide Round Up de Monsanto, publiée dans la revue Food and Chemical Toxicology. C’est, pour l’instant, son seul résultat disponible. Les commentaires conclusifs sur l’expérience elle-même et les leçons à en tirer pour la protection des populations contre un risque sanitaire sont prématurés. Il est en revanche possible de tirer de claires leçons de l’opération de communication qui visait une mauvaise information du public. Qu’a fait Gilles Eric Séralini ? Des opérations de communications similaires, souligne Carl Zimmer, correspondaient à une science médiocre. Sylvestre HUET

OGM dangereux : Séralini, l’auteur de l’étude contestée, se défend | Rue89 Planète Séralini indique que les « bonnes pratiques de laboratoire » ont été respectées, mais reconnaît qu’idéalement, il faudrait mener son expérience sur plus de rats. Entretien. « Insuffisante » l’étude sur les OGM menée par l’équipe de Gilles-Eric Séralini ? L’Autorité européenne de sécurité des aliments, l’Efsa, estime en tout cas qu’elle n’a pas à réévaluer l’autorisation du maïs transgénique NK603, malgré les conclusions alarmantes de ce travail. Le site Reporterre a demandé au chercheur mis en cause de s’expliquer. Une interview vidéo exclusive qui permet de prendre le temps, calmement, de comprendre les arguments scientifiques et de revenir à un débat réfléchi. Le professeur Gilles-Eric Séralini et son équipe scientifique ont publié le 19 septembre dans la revue Food and Chemical Toxicogology une étude concluant à la dangerosité d’un régime alimentaire comprenant un maïs transgénique résistant au pesticide Roundup. Critiques et contre-feux tous azimuts Les réponses de Gilles-Eric Séralini

L'EFSA publie son examen initial de l’étude sur le maïs GM et les herbicides Communiqué de presse 4 octobre 2012 L'Autorité européenne de sécurité des aliments a conclu que l’article récent soulevant des préoccupations au sujet de la toxicité potentielle du maïs NK603 génétiquement modifié (GM) et d'un herbicide contenant du glyphosate était d'une qualité scientifique insuffisante pour être considéré valide pour l'évaluation des risques. L’examen initial réalisé par l’EFSA considère que la conception, le système de rapport des données et l'analyse de l'étude, tels que présentés dans le document, sont inadéquats. L'EFSA a invité les auteurs Séralini et al à partager certaines informations additionnelles essentielles afin de lui permettre d’acquérir la compréhension la plus complète possible de l'étude. Les lacunes constatées ne permettent actuellement pas à l'EFSA de considérer les conclusions des auteurs comme étant scientifiquement valables. Principales conclusions de l'examen initial Notes aux éditeurs:

OGM: l'expérience de Gilles-Eric Séralini est nulle mais pleine d’avenir - Le professeur Gilles-Eric Séralini lors d'une conférence au Parlement européen à Bruxelles, le 20 septembre 2012. REUTERS/Yves Herman. - On n’attendait plus qu’eux pour savoir à quoi s’en tenir sur les spectaculaires conclusions de l'expérience hautement médiatisée menée, sous la direction du Pr Gilles-Eric Séralini, sur des rats nourris avec un maïs génétiquement modifié de Monsanto et l’herbicide RoundUp de Monsanto. Le 19 septembre, soit le jour même où cette étude était publiée dans une revue scientifique et relayée par le Nouvel Observateur, le gouvernement avait curieusement saisi en urgence l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) et le Haut conseil des biotechnologies (HCB). publicité Le HCB, tout d’abord. C’est pourquoi le HCB recommande que soit menée une étude «indépendante» sur le même thème, allusion claire au militantisme anti-OGM affiché du Pr Séralini et des membres de son équipe. Nombreux attendus diplomatiques

OGM : le professeur Séralini prend sa revanche Après deux ans de bataille contre la censure des lobbys agro-industriels, l’équipe du Professeur Séralini republie son étude sur les effets à long terme du Roundup et du maïs transgénique NK603. L’étude, publiée par Environmental Science Europe, sera désormais disponible en open source, et pourra servir de base à de futurs travaux scientifiques sur la toxicité des OGM. Ne pas relancer la polémique, mais lutter contre la censure : c’est la démarche que met en avant le Criigen, le Comité de recherche et d’informations indépendantes sur le génie génétique, dont fait partie le Pr. Lien vers l’étude republiée : « Republished study : long-term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize » Rappelons l’histoire exceptionnelle d’une étude importante soumise à une censure scientifique jamais vue. A écouter : Gilles-Eric Séralini, quels sont les principaux résultats de cette étude ? - Joël Spiroux - En sous-main, les lobbys pro-OGM organisent la contre-offensive.

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