Fête religieuse celtique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Note : cet article est exclusivement consacré aux fêtes religieuses des Celtes de l’antiquité, pas aux rites du néo-druidisme contemporain. Les quatre fêtes religieuses[modifier | modifier le code] Samain / Samonios[modifier | modifier le code] Samain, dont le nom signifie « réunion », est une fête obligatoire qui donne lieu à des rites druidiques, des assemblées, des beuveries et des banquets rituels ; son caractère religieux la place sous l’autorité de la classe sacerdotale des druides. Elle est mentionnée dans de nombreux récits épiques irlandais car, de par sa définition, elle est propice aux évènements magiques et mythiques. C'est une période spéciale où le passage entre le monde des dieux et celui des humains est ouvert. Imbolc[modifier | modifier le code] La fête d’Imbolc a lieu vers le 1er février – mois qui correspond à celui d’anagantios selon le calendrier de Coligny. Beltaine[modifier | modifier le code]
Mythologie celtique Les Celtes en Europe, dans le passé et aujourd'hui : La mythologie celtique est constitutive de la religion des Celtes de la Protohistoire/Antiquité. Nos connaissances sont lacunaires puisque les sources dont nous disposons sont gauloises, plus précisément gallo-romaines, galloises et irlandaises, alors que la civilisation celtique a concerné une grande partie de l’Europe. Elle est protéiforme puisque le nombre des dieux véritablement panceltiques est restreint et que les évènements mythiques diffèrent. Il y a cependant des correspondances entre les divinités des différentes zones géographiques, des équivalences dans les mythes et l’omniprésence des druides, tant en Gaule que dans les îles Britanniques. Des éléments importants de la mythologie celtique ont été repris dans le corpus littéraire appelé Matière de Bretagne, notamment dans le cycle arthurien. La problématique des sources[modifier | modifier le code] Sur le chaudron de Gundestrup (IIe siècle av. Structure des Tuatha Dé Danann
Peuples celtes La culture celte[réf. nécessaire] : Noyau territorial Hallstatt, au VIe siècle av. J.-C. Expansion celtique maximale, en 275 av. J. Les Celtes ont constitué lors de la protohistoire européenne un groupe de populations[1] indo-européennes parlant des langues celtiques et présentant une certaine unité culturelle[2], bien que les interactions culturelles de l'Europe celtique ancienne demeurent incertaines et controversées[3]. Ethnonymie et langues[modifier | modifier le code] La première mention écrite du nom des Celtes (en grec ancien : Κελτοί / Keltoi ou Κέλται / Keltai) pour désigner un groupe ethnique est due à Hécatée de Milet, historien et géographe grec, en 517 av. Celt est un mot de l'anglais moderne, d'abord attesté en 1707, dans l'écrit d'Edward Lhuyd, dont le travail, avec celui d'autres savants de la fin du XVIIe siècle, a attiré l'attention sur les langues et l'histoire des premiers habitants celtiques de Grande-Bretagne[28]. Origines[modifier | modifier le code]
Celtes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cet article a pour sujet la civilisation celtique antique jusqu'à la conquête romaine et la christianisation de l'Irlande. Pour plus d'informations sur les nations celtiques contemporaines, voir l'article Pays celtiques. Pour plus d'informations sur les différents peuples celtes, voir l'article Peuples celtes La civilisation celte : Noyau territorial Hallstatt, au VIe siècle av. Les Celtes constituent une civilisation protohistorique[1] qui se définissent par l'usage de langues celtiques et par certains particularismes culturels. La définition de la culture celtique pose encore problème aujourd'hui. Histoire[modifier | modifier le code] Ethnonymie[modifier | modifier le code] C'est aux Grecs que nous devons les premiers témoignages ethnographiques concernant les noms des Celtes (en). Origines de la civilisation celtique[modifier | modifier le code] La civilisation celtique[modifier | modifier le code] À la fin du IVe siècle av.
Bordeaux : exposition au temps des Gaulois Au moyen d’une scénographie étonnante, le visiteur pénètre dans un village gaulois par le biais de reconstitutions. Une maison grandeur nature prend place dans la grande salle «Aquitaine». Présentée en «éclaté» et accompagnée de son mobilier, elle permet au visiteur d’en comprendre la construction, l’agencement, et la manière de vivre des Gaulois, avant tout agriculteurs et artisans : Des ateliers de forgerons et de bronziers, de potier et de verrier, toujours reconstitués, montrent les techniques et les savoirs-faires reconnus dans tout le monde antique des artisans gaulois. Le travail du bois est illustré par un facsimilé d’une pirogue gauloise monoxyle (taillée dans un tronc) découverte dans le lac de Sanguinet est exposé. • Les échanges Plusieurs types d’échanges régionaux ou lointains sont évoqués : la circulation des monnaies, l’importation de produits méditerranéens (vaisselle, amphores) via les fleuves, la circulation du sel entre la côte atlantique et le sud-ouest de la Gaule. .