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Impossible de vivre sans Internet ?

Impossible de vivre sans Internet ?
A l’heure où l’électronique s’intègre dans presque n’importe quel objet (des voitures aux appareils électroménagers, aux vêtements que nous portons…) et se connectent sans fil sur le web, nous entrons dans l’ère de l’internet des objets, explique l’éditorialiste Christine Rosen pour The New Republic. Un monde où nos interactions quotidiennes avec les objets du quotidien laissent une trace de données, de la même manière que le font déjà nos activités en ligne. « Avec l’internet des objets, nous sommes toujours (et souvent sans le savoir) connectés à l’internet, ce qui apporte des avantages évidents en terme d’efficacité et de personnalisation. Mais cela accorde également aux technologies de nouveaux pouvoirs, pour nous persuader ou nous obliger à nous comporter de certaines façons. » A qui devons-nous attribuer la responsabilité de nos actions ? Les technologies peuvent ne pas avoir d’esprit ou de conscience, affirme Verbeek, mais elles sont loin d’être neutres. Hubert Guillaud

Une autonomie des objets ? Que se passerait-il si les objets connectés pouvaient se comparer les uns les autres ? Si les objets pouvaient réagir à la pression de leurs pairs ? C’est l’étrange question que pose le projet de recherche AddictedProducts (voir également le blog) du designer Simone Rebaudengo, étudiant à l’université de technologie de Delft et qui travaille également en compagnie du designer Husman Haque, l’inventeur de Pachube (devenu Cosm), la plateforme pour interconnecter les objets via l’internet. Image : les toasters disséminés chez leurs locataires. Simone Rebaudengo s’est intéressé à l’intérêt que nous portons aux produits et à l’intérêt que le marketing voudrait nous voir leur porter. Le produit idéal pour bien des entrepreneurs serait donc le produit dont on a toujours besoin, qui chercherait toujours à se rappeler à vous, un produit qui capterait notre attention pour qu’on ressente son besoin, pour qu’on ne l’abandonne jamais. Vidéo : Brad le toaster.

L'usage des technologies au travail : quel impact sur la santé des collaborateurs ? - La technologie, vecteur d’amélioration de la santé des collaborateurs Les évolutions technologiques touchent tous les secteurs et toutes les professions sous différentes formes, mais la digitalisation concerne toutes les entreprises. Elle permet de faciliter les processus de travail et se substitue de plus en plus aux anciennes tâches manuelles fastidieuses qui ne procuraient au collaborateur qu’un faible sentiment d’utilité et de satisfaction. Cette digitalisation permet aussi de s’adapter à un modèle de travail hybride notamment pour les professions de bureau, qui comporte de réels bénéfices sur la santé mentale des collaborateurs. La technologie s’immisce également dans les professions manuelles. La technologie, facteur de risque de dégradation de la santé des collaborateurs Sa mauvaise utilisation peut transformer les effets bénéfiques de la technologie en une nocivité pour le travailleur.

Tous cyborgs ?, Chroniques Les accroches, 1er épisode : les actualités Pour les spectacles comme pour les discours, bien débuter et bien terminer son intervention est essentiel. Dans les premières minutes du film de Guillaume Gallienne, « Les garçons et Guillaume, à table ! », on voit l’acteur avant le début d’un spectacle. La caméra passe sur des détails de sa loge. En particulier, elle s’arrête sur des messages que des proches lui ont adressés et qu’il a accrochés sur un miroir. Sur l’un d’entre eux, une amie danseuse a écrit : Commence bien, finis bien et, entre les 2, « hold it ». Pour bien débuter et terminer une présentation orale, nous vous conseillons d’utiliser une accroche. Ici, nous vous proposons de visionner une vidéo de vulgarisation. « Le palu, c’est comme 3 à 4 tsunamis qui se déversent sur les enfants africains chaque année : au moins 700 000 à 800 000 décès. » Le sujet est lancé. Chez Agent Majeur, nous classons ce type d’accroches dans la catégorie « fait d’actualité ». En matière d'accroche, la créativité n'a pas de limites.

Que ReFaire ? Exploiter l’aura numérique des objets + risques à anticiper Un objet industriel commence sa vie sous la forme d’un modèle et de schémas de fabrication. Sa fabrication est pilotée et tracée sous forme numérique. Il dispose le plus souvent d’un identifiant unique, auquel s’accrochent toutes sortes d’informations (services associés, usage, interaction…). Sa fin de vie est souvent également documentée. L’objet existe ainsi avec une forme d’”aura numérique”. Mais aujourd’hui, sauf exception, cette “aura” n’est guère perceptible ou exploitable par d’autres que ceux qui l’ont produit, le vendent ou en gèrent l’exploitation. De sa naissance à sa mort, chaque objet existe avec une forme d’”aura numérique”, une documentation sur lui-même, souvent très technique, qui ne lui est pas réellement attachée, mais qui préside à sa construction, réparation et destruction. A l’inverse, le Nouveau Monde industriel [1] dont nous parlons dans ReFaire décrit : Quelles sont les composantes de l’aura numérique ? Schéma 1 : Les composantes de l’aura numérique.

Le collectif Mental Tech met la technologie au service de la santé mentale Au départ, ils étaient sept ! Hypno VR, Kwit, Moka Care, Petit Bambou, Qare, Resil Eyes Therapeutics, Tricky, ces start-ups expertes dans l’univers de la e-santé mentale ont créé le collectif Mental Tech en mars 2022. Rejoint depuis par une vingtaine de jeunes pousses et de professionnels de santé du secteur, elles entendent faire avancer la place de la technologie dans le traitement de maladies psychologiques ou psychiatriques. "Cette spécialité a pris du retard par rapport à d’autres sur les attraits de la technologie alors que le numérique s’avère un outil susceptible d’améliorer la prise en charge du patient," insiste Pierre Gadéa, trésorier du collectif Mental Tech et dirigeant de C2Care. Les établissements hospitaliers et les professionnels restent les premiers à convaincre même si le collectif se fixe également l’objectif de décloisonner le débat public pour contribuer à faire de la santé mentale une grande cause de santé publique. Réalité virtuelle et psychisme

“Quand les produits communiquent“, ou le retour du frigo RFID Par Jean-Marc Manach le 06/11/06 | 1 commentaire | 2,234 lectures | Impression Depuis septembre, vingt familles danoises reçoivent chaque semaine un panier ménager dont la particularité est que tous les aliments sont dotés de puces RFID. Le projet, intitulé Helpful Food of the Future (l’alimentation utile du futur), est financé par le ministère des sciences et technologies danois, et géré par l’Innovation Lab. Son objectif : créer un lien direct entre le producteur et le consommateur, offrir des services et informations que ni les intermédiaires, ni les emballages, ne peuvent fournir, et leur permettre, par le biais de l’internet ou de SMS, de “pouvoir, à tout moment, communiquer avec leur réfrigérateur“. Les producteurs pourront ainsi obtenir une traçabilité totale de leurs produits, et les consommateurs connaître dans les détails le trajet suivi “de la ferme à leur table“. Voir aussi, sur ces mêmes sujets : .

Quand poster sur les réseaux sociaux ? [infographie] | Info Magazine Sur les réseaux sociaux, il ne suffit pas d’être suivi et de publier, il faut aussi accorder de l'importance au choix du bon moment pour poster. Le mieux serait de faire attention au pic d'audience sur chaque réseau social afin d'obtenir plus de RT et de récolter plus de +1, de "j'aime" et de partages ! [via]

“Mais en révélant comment fonctionne la machine humaine, ces technologies sapent une qualité humaine cruciale (même si elle est souvent décriée) : la tromperie de soi”, estime Christine Rosen. “Bien sûr, la tromperie de soi est inefficace. Elle pose des problèmes – ce qui explique pourquoi les technologues voudraient la remplacer par l’apparente honnêteté des données, qui, une fois traitées, promettent de nous connaître mieux que nous-mêmes. Mais être humain est une affaire compliquée.
Faire preuve de jugement et de maîtrise de soi, apprendre les normes sociales complexes qui signalent un comportement acceptable sont aussi les choses qui nous rendent humains. Nous ne devrions pas avoir besoin ou envie de compter sur un capteur pour le faire pour nous. Les hypocrisies quotidiennes et les compromis qui rendent la vie supportable (même s’ils ne sont pas toujours honnêtes) sont précisément ce que l’intelligence ambiante et les technologies persuasives espèrent éliminer. Le droit de ne pas by ryslainemly May 22

“Les technologies persuasives et l’intelligence ambiante promettent un monde où le contrôle sera plus efficacement externalisé. Ginger.io est une application pour smartphone qui déclenche une alerte quand il remarque que vous êtes restés à la maison plusieurs jours d’affilés où que votre activité d’échange en ligne a baissé, en envoyant à votre médecin, à des proches ou à vous mêmes un message pour vous prévenir des premiers signes de la dépression.” by ryslainemly May 22

Comme Ulysse lui-même s’arrimant au mât de son navire pour éviter le chant des sirènes, ces nouveaux programmes et dispositifs visent à contrecarrer nos désirs turbulents by ryslainemly May 22

“En fait, ces nouvelles technologies séduisent souvent en invoquant quelque chose de beaucoup plus banal : le langage de l’auto-amélioration. by ryslainemly May 22

Christine Rosen. “On nous dit que nos gènes nous déterminent, que notre cerveau nous contrôle, que les vestiges de notre biologie évolutionniste nous induisent en erreur. “Comment définissons-nous la responsabilité morale quand les neuroscientifiques affirment que notre inconscient est le principal moteur de notre comportement et que les ingénieurs en logiciel nous rappellent que leurs algorithmes sont supérieurs à notre intuition ?”" by ryslainemly May 22

“Pour comprendre ces défis, Verbeek nous invite à nous tourner vers la conception et l’ingénierie des objets technologiques eux-mêmes. Comme l’architecture du code a joué dans la création d’internet pour Lawrence Lessig, Verbeek estime que tous les utilisateurs doivent être plus engagés dans la lutte contre la façon dont ces technologies sont conçues et utilisées.” by ryslainemly May 22

L’échographie par exemple, explique Christine Rosen, a transformé notre expérience de l’enfant à naître. Conçue pour améliorer notre connaissance médicale, l’échographie a généré involontairement de graves dilemmes moraux. “”Cette technologie n’est pas simplement un moyen fonctionnel pour rendre visible un enfant à naître”, affirme Verbeek, “elle contribue activement à façonner la manière dont l’enfant à naître nous est humainement connu.” Cette expérience est à la fois d’une grande transparence et d’une grande abstraction. Nous voyons l’enfant comme quelque chose de distinct de sa mère : le ventre devient un “environnement”.” by ryslainemly May 22

S’appuyant sur les théoriciens de la technologie comme Don Ihde (Wikipédia) et Bruno Latour, ainsi que sur les travaux de Michel Foucault, Verbeek propose une approche “postphénoménologique” qui reconnaît que nos actions morales et nos décisions sont devenues une affaire conjointe entre les humains et les technologies by ryslainemly May 22

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