background preloader

Numerama: le beurre, et l'argent du beurre

Numerama: le beurre, et l'argent du beurre
Il faut espérer que ça n'est qu'une très mauvaise blague, certes très drôle. Ou la France se rendra profondément ridicule aux yeux du monde entier, avec un raisonnement qui renvoie aux tous débuts de la démocratisation du net, où l'on se demandait s'il fallait interdire les liens vers les pages web (si si, certains y ont pensé). Nous savions déjà que la presse faisait pression sur le nouveau gouvernement pour bénéficier d'une taxe sur les liens hypertextes, lorsque ces liens agrégés par les moteurs de recherche ou les services de revues de presse conduisent aux articles des journaux. Nous avions été désagréablement surpris d'apprendre qu'Aurélie Filippetti accordait une oreille attentive à cette idée sordide, en estimant qu'il "serait normal que ces moteurs de recherche contribuent à financer la vraie valeur ajoutée produite par les journaux". Comme si l'on taxait la RATP pour financer la valeur ajoutée produite par les lieux touristiques qu'elle dessert. Mais voilà le pompon !

PC Inpact une claque sur les TIC Le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne voit d’un très mauvais œil l’idée défendue par le syndicat de la presse nationale : une subvention déguisée via une rémunération sur l'indexation des contenus. Dans un communiqué publié voilà peu, le Spiil fustigeait cette mesure par un oui/non : « Oui, Google devrait être imposé en France pour les activités commerciales qu’il y mène. Il est totalement anormal que Google, qui réalise 1,2 milliard € de chiffre d’affaires dans l’hexagone, n’en déclare que 150 millions, et ne paie que 5 millions € d'impôts. Non, Google et les autres moteurs de recherche ne doivent pas être taxés pour que les montants collectés soient reversés aux éditeurs de presse, à la manière d’une subvention déguisée. » Accentuer le monopole de Google et la dépendance des acteurs « Pour être visibles sur la toile, les éditeurs de presse sont largement dépendants du référencement de leurs informations par Google. Taxe sur le clic, la carotte du SEO

Le GESTE veut faire payer Google pour le référencement de tous les médias Ce n'est pas une surprise, puisqu'il avait été dès 2009 le premier à avancer l'idée de faire payer Google lorsqu'il présente une sélection d'articles issus de son service d'indexation des sites de presse. Jeudi, le Groupement des éditeurs de services et de contenus en ligne (GESTE) a publié un communiqué dans lequel il dit souhaiter " ", c'est-à-dire le faire payer lorsqu'il indexe des contenus et propose des liens hypertextes qui permettent de les consulter. " ", rappelle l'organisation. " ". Parmi les membres du GESTE figurent Allociné, Atos, Deezer, Bouygues Télécom, TF1, France Télévision, l'INA, Lagardère Interactive, CBS Interactive (ZDNet, GameKult, Cnet...), M6 Web (Clubic, JeuxVideo.fr, Pure Médias...), Orange, PayPal, SFR, l'UFC-Que Choisir, Yahoo... ou encore Google France. Il juge que " ", mais prévient qu'il " ".

Test Google : options de recherche en haut de page Abondance > Actualités > Test Google : options de recherche en haut de page Le site Search Engine Land a détecté un test effectué actuellement par Google, proposant les liens de sources (Web, images, vidéos, etc.) ainsi que les filtres (sur la date, etc.) en haut de page de résultats. L'affichage "classique" est celui-ci : Le test actuellement en cours propose les menus de cette façon : Comme d'habitude, rien ne dit que ces tests seront mis en application et en production, tout dépendra de l'analyse qui est faite par les équipes de Google de l'interaction des internautes avec cette nouvelle présentation... Google est Dieu ? Taxons-le ! « Google est Dieu ». C'est le titre d'un billet que j'avais fait il y a quatre ou cinq ans. Google est au centre de la vie de millions de Français qui, souvent, ne le savent pas. Tiens, toi, lecteur de mon blog, sais-tu que celui-ci est fait à partir de l'application Blogger, de Google, et est hébergé par Blogspot, de Google ? Pourtant Dieu a pris une claque en bourse, hier. Et les éditeurs de presse voudraient bien que le Gouvernement taxe Dieu. Les gens ne comprennent pas Google. Mes confrères blogueurs geeks se réjouissent quand les autorités s'intéressent de près à la protection de la vie privée chez Google. Google est Dieu ! Ainsi les éditeurs de presse souhaitent que le Gouvernement taxe Google pour Google News un portail où sont présentés des articles de la presse en ligne. Et il faudrait que Google paye des taxes qui seraient reversées aux sites de presse ! Que l'on taxe Google, je veux bien. On me qualifie souvent de Gouvernement mais cette fois c'est Elmone qui s'y colle.

Taxe Google : “Télérama” dévoile le projet des éditeurs de presse - L'actu Médias / Net Pour sauver la presse, il faut taxer Google disent les éditeurs dans un projet de loi qu'ils viennent de transmettre au gouvernement. “Télérama” en a obtenu la copie. Dura lex, sed lex. Beaucoup de choses ont déjà été écrites sur cette « Lex Google », qui obligerait les moteurs d’accès à rémunérer les journaux dès que leurs articles sont référencés. Punir les liens hypertextesDans l’exposé des motifs, l’association IPG rappelle que « les entreprises de presse [...] ont massivement investi dans la presse en ligne » (notamment pour empiler des mots clés afin d'améliorer leur référencement), et qu’à ce titre, il convient de trouver « un équilibre entre la protection de l’investissement réalisé [...] et la diffusion des contenus de presse sur les réseaux ». Et ce n’est pas tout. Pire, non contente de vouloir punir pénalement la reproduction de ses contenus sur Internet, la presse veut punir... le simple fait de faire des liens hypertextes vers ses articles sans les rémunérer :

Contrepoints Quand on a un petit passage à vide, on prend des vitamines. Quand c’est un gros, on se remet en question. Et quand c’est un très gros et qu’on ne veut pas se remettre en question, on va cogner le voisin pour se défouler parce que lui, il réussit. C’est exactement comme ça que les éditeurs de presse ont décidé de résoudre leur actuel problème de perte de crédibilité. Que voulez-vous, en France, si on n’a ni pétrole ni idées, on a en revanche des cadors du protectionnisme et de la taxe vexatoire. Bref : puisque Google engrange au moins autant de bénéfices que la presse nationale de déconfitures (la décroissance des abonnements, elle pratique depuis 40 ans), le syndicat de la presse française a judicieusement choisi d’éviter toute remise en question de son modèle économique pour se placer en mode « lobbying intense » avec propulsion d’une petite loi de derrière les fagots. Car non, messieurs, vous ne vendez pas de l’information. —-Sur le web

Débat - La « taxe Google 2.0 » mettrait-elle à mal l'Internet français ? Le désaccord se cristallise une nouvelle fois sur la publicité en ligne, aux revenus très inférieurs à ceux l’e-commerce, en touchant bien plus de sociétés aux profils divers, dont des startups. Pour en discuter, ZDNet.fr a interrogé Philippe Marini, sénateur UMP à l’origine de la proposition de loi, et Giuseppe de Martino, président de l’Association des sites Internet communautaires (ASIC), secrétaire général de Dailymotion et membre du Conseil national du numérique (CNN). "Obligation pour les acteurs étrangers de déclarer leur activité en France" La position du sénateur Philippe Marini est claire. « La nouveauté de cette taxe Google 2.0, c’est qu’elle soit applicable aux régies en France et à l’étranger. Et de poursuivre : « Je veux viser Google en Irlande. « Il y a un amalgame entre la poule aux oeufs d’or qu’est le numérique et l’axe anti-géants américains. Taxer la publicité en ligne au même titre que la pub radio et TV : question d'équité fiscale ?

.xxx : un moteur de recherche dédié ICM Registry met en ligne un moteur de recherche spécialement conçu pour les sites arborant l'extension .xxx. Un nom de domaine de premier niveau dont la société assure la gestion et qui s'adresse à la communauté du divertissement pour adultes. Par rapport à d'autres moteurs spécialisés dans ce secteur, celui-ci est exclusif aux sites en .xxx dans son référencement. Aucun risque que des résultats traditionnels viennent parasiter des résultats orientés pornographie, alors que c'est généralement le contraire. Très épuré et avec quelques options de personnalisation et des filtres, Search.xxx de son petit nom fait valoir une analyse pour les malwares via McAfee. Alors qu'il est possible de cibler des requêtes de recherche avec Google, le PDG d'ICM Registry souligne que l'industrie pour adultes se sent " un petit peu déclassée par les principaux moteurs ". Pour l'année prochaine, ICM Registry a pour projet de lancer un système de micro-paiement pour le contenu.

Accord entre la vieille presse et Google, signé à l'Elysée Mise à jour : Numerama a pu obtenir des détails sur l'accord Il n'y avait pas vraiment pas de suspens sur l'issue, mais l'affaire s'est dénouée au dernier moment. Ce vendredi soir, François Hollande a reçu le président de Google Eric Schmidt à l'Elysée, pour signer l'accord auquel sont parvenus la presse et le moteur de recherche américain. Outre Eric Schmidt, l'accord a été signé par Nathalie Collin, Présidente de l’Association de la presse d’information politique et générale, Marc Schwartz, le Médiateur désigné par le Gouvernement pour discuter avec Google, en présence de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, et de Fleur Pellerin, ministre déléguée aux Petites et Moyennes Entreprises et à l’Economie numérique. Comme nous l'avions pressenti au moment de l'accord belge, l'accord français écarte lui aussi l'idée redoutable de créer un droit voisin sur les articles de presse, qui aurait été supérieur au droit d'auteur. Un fonds d'aides de 60 millions d'euros

La presse pousse un coup de Google Pourquoi pas une Lex Google à la française ? Le gouvernement allemand vient de donner son feu vert à ce projet de loi, qui prévoit d’obliger les agrégateurs de contenus (Google Actu en première ligne) à verser des commissions aux journaux dont ils référencent les articles. En France, où un projet équivalent fait son chemin depuis plusieurs mois chez les éditeurs, l’initiative germanique a mis du baume au cœur. En quoi consiste la proposition de loi ? Les promoteurs du projet y tiennent : «Ce qu’on demande, c’est une rémunération, pas une taxe» , insiste Nathalie Collin, coprésidente du groupe Nouvel Observateur (ex-coprésidente de Libération) et présidente de l’association de la presse IPG. Google doit-il de l’argent aux journaux ? Google ne donne-t-il pas plutôt de la visibilité aux contenus presse en les référençant ? Quel rôle l’État doit-il jouer ? La proposition de loi a été déposée la semaine dernière aux ministères de la Culture et à l’Economie numérique. Lexique Droit voisin

Vu ce matin.... La solution iranienne, du potentiel pour une solution à la française?...:)))
by guyboulanger Sep 24

Si y a de la bière, je viens ! :) by a_msika Sep 20

On t'accueillerait à bras ouverts au Canada. Je peux meme mettre sur pied un groupe "apéro".... Les exilés français de l'internet...:) by guyboulanger Sep 19

Voilà une excellent solution :) (Sauf que je me retrouverai au chomage, il me resterait plus qu'à émigré ;) ) by a_msika Sep 19

Non mais ils devraient aller au bout de la logique française. Comme pour Hadopi, la vraie source du problème, ce n'est pas le minable internaute qui vole partout la fruit du labeur des autres, c'est l'existence meme de l'internet. Si l'internet était interdit en France, tous ces problèmes disparaitraient et on pourrait mieux controler le méchant citoyen qui ne pense qu'à voler le bien des autres....:) by guyboulanger Sep 18

Tu veux la mort de la presse ? Bravo ! ;) by a_msika Sep 18

Comptons toujours sur la France pour identifier et s'attaquer aux vrais problèmes de notre monde...:) by guyboulanger Sep 17

Related: